Valentino ( En Pause )

Chapitre 8 ⛔️

Après avoir suivit la voiture de Valentino depuis plus de 15 minutes, nous remarquons la BMW noir se diriger dans un petit parking. Mon regard s'attarde quelques instants sur la façade du bâtiment, dont le nom de Lou's Bar est affiché en grand sur une enseigne composée de tubes de néon rose fushia.

Sans plus attendre, Cécilia se gare à côté de la voiture de Valentino. Sa vitre à quelques centimètres de la mienne, je sens bizarrement de léger picotement dans ma nuque, ayant la fine sensation que l'on me fixe à travers la vitre teintée de Monsieur grincheux.

Au moment où, mon regard se pose sur ma droite, je constate que la tête de Valentino pivote instantanément droit devant lui.

Ne voulant pas me faire de fausse idée, j'en fais abstraction et sors de la voiture, sans lui prêter aucune attention.

Ensuite, nous pénétrons à l'intérieur du bar, nous apercevons plusieurs personnes se déhancher sur une piste de danse, située au centre de la salle.

J'observe autour de moi, quand aussitôt, j'aperçois trois garcons installés à une table, buvant posément leur cocktail, en nous devisageant sans retenue Cécilia, Mélissa et moi.

- Venez, on va s'asseoir au bar, annonce Alex, sans avoir remarquer les regards persistants des garçons sur notre droite.

Je tente en vain de me frayer un passage dans la foule, quand un garçon, aux cheveux noirs corbeaux et au visage perforé de percing, heurte brutalement mon épaule, je manque de tomber en arrière, mais mon dos est soutenu par un torse dur et ferme.

Je me retourne pour m'excuser et remercier la personne qui vient tout juste de m'éviter l'effondrement devant tous ces gens présents, lorsque je me rends compte que ce n'est autre que Valentino.

Je suis surprise de constater qu'il tient fermement entre son poing, le col du t-shirt noir du garçon à l'allure gothique et qu'il est entrain de lui parler extrêmement près de son oreille.

Alors que je décele sur le visage de l'autre garçon la paleur de sa peau et la frayeur dans ses yeux, il recule de quelques pas, pour ensuite s'enfuir à toute vitesse.

Valentino se tourne vers moi, les traits de son visage sont tirés par la colère et sa mâchoire est contractée. Peu à peu, son regard s'adoucit, lorsqu'il s'approche de moi.

Vient-il de prendre ma défense ? Ou je rêve !

Une sensation de chaleur surgit dans l'instant, alors qu'il avance son visage près du mien.

- Ton épaule n'a rien, prononce-t-il près de mon oreille.

Je reste pantelante, ne comprenant pas sa réaction. Je m'écarte d'un pas, l'observant médusé, tandis qu'il me zieute de son regard de braise.

- Alors, tu n'as rien, répète-t-il d'un ton tracassé.

Je le scrute, sans saisir son attitude, pour après hocher de la tête comme une poupée de chiffon. Il me toise d'un sourire en coin, pour ensuite me faire signe de la tête d'avancer vers le bar pour rejoindre les autres.

- Vous étiez où, demande Cécilia d'un sourire malicieux.

- Nulle part, Mencia n'arrivait pas à marcher correctement entre les gens, répond Valentino d'un ton moqueur.

Je me retourne vers lui, le devisageant avec hargne. Il se fou complètement de moi !

BIPOLAIRE !

Quelques secondes suivantes, le barman, nous dépose une bouteille de Vodka, accompagné de plusieurs canettes de Red Bull.

Alex commence à remplir nos verres, quand subitement, je vois apparaître au côté de Valentino, cette pimbeche de Rosalia. Elle dépose son bras autour des épaules de Valentino, telle qu'une vraie sangsue gluante et collant ses ventouses fermement sur son corps.