[VKook] Rock'n Valentin

Possède-moi

Hello hello, désolé du retard, j'ai eu un petit contretemps, d'ailleurs c'est pour ça que je n'ai pas pu vous spoil le titre samedi dernier. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.

On ne perd pas plus de temps, bonne lecture à vous.

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Le temps s'était mis sur pause autour de nous à l'instant où j'avais prononcé cette requête à moitié déguisée, voilant son regard d'une expression pensive, alors qu'il le fixait dans le mien.

Je n'étais plus sûr de rien et pourtant, mon corps n'avait qu'une envie, être enveloppé par le sien. Il voulait ressentir ses touchers, ses caresses, sa peau, jusqu'à en devenir presque une nécessité, expliquant pourquoi ma prise se referma un peu plus sur son avant-bras.

Ce contact plus franc sembla le sortir de sa réflexion, où un petit soupir s'échappa de ses belles demi-lunes rosées. Sa main libre quant à elle glissa dans ses cheveux pour les emmener en arrière et son torse s'étira entièrement.

- Écoute Jungkook, je ne pense pas que ça soit une bonne idée...

- Mais...

- Il vaudrait mieux que je rentre, je n'ai pas...

- Reste. Le coupais-je, sachant pertinemment ce qui allait se jouer s'il restait.

De nouveau, un blanc s'installa, mais à l'inverse du précédent, mes orbes s'ancrèrent avec conviction dans les siens. Avec cette manœuvre, je cherchais à lui faire comprendre que j'étais consentant et conscient de ce qui pouvait bien se passer entre nous, parce que justement, c'était ce que je désirais.

Lui et rien d'autre.

Après une énième observation, un soupir, il s'assit sur le rebord du lit sans jamais quitter mes pupilles, avant de venir replacer correctement mes mèches de cheveux derrière mes oreilles.

- Est-ce que tu es sûr de toi Jungkook ? Je ne suis pas le genre d'homme qui partage un lit avec quelqu'un qui l'attire juste pour dormir.

- Et si c'était ce que je voulais. Et si c'était ce dont j'avais besoin pour oublier une fois pour toute. Si c'était ce dont mon corps avait besoin pour tout effacer...

Plus je me justifiais, plus il semblait avoir du mal à trouver ses arguments face à ma détermination. De plus, le fait qu'il n'avait à aucun moment dit clairement qu'il ne voulait pas avoir ce genre d'échange avec moi, m'encourageais davantage.

- Tu as promis de rester toi-même avec moi.

- Tu es conscient qu'en me demandant ça, je n'aurais pas de limites avec toi comme la première fois.

- Oui et je ne te demande pas d'en avoir maintenant.

- Et pourtant tu devrais car je te l'ai déjà dit, je ne suis pas le genre de mec à qui il faut s'attacher, je vis ma vie au jour le jour, guidé par mes envies.

- Je sais et c'est pour ça que j'ai besoin que tu restes toi-même car tu es la seule personne qui m'ait traité comme quelqu'un de normal jusqu'à présent.

- Et qu'est-ce qui me garantit qu'au final tu ne souffres pas plus après ?

- Parce qu'avec toi, à l'inverse des autres, je n'aurai pas de surprise. Je veux juste le temps d'une semaine vivre sans soucis comme toi. Profiter de la vie pour y retrouver goût.

Cet atout final sembla engendrer la bascule car ses prunelles commencèrent progressivement à le trahir sur ses intentions sous-jacentes. En effet, elles s'enflammaient de seconde en seconde, jusqu'à briller de désir sur ma personne, plus précisément mon corps qu'il analysait lentement, brûlant un peu plus mon épiderme qui se consumait déjà.