[VKook] Rock'n Valentin

Sauve-moi

Hello mes petites plumes, désolé pour l'heure tardive mais la relecture m'a pris un peu de temps car le chapitre est un peu long, mais surtout parce que son contenu méritait d'être bien détaillé. J'espère donc qu'il va vous plaire.

D'ailleurs, je vous remercie pour les 13k, ça me touche beaucoup et m'encourage chaque jour à continuer même quand j'ai des baisses de morale. Mille merci et bonne lecture.

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En ouvrant les paupières le lendemain, j'aperçus en premier lieu notre chez Chevalier Lapinou qui montait la garde, toujours fidèle au poste. Puis captais-je les grands bras de mon homme qui m'enveloppaient bien au chaud, me servant de forteresse.

À cet instant, j'avais été heureux de constater que tout ça n'était pas le fruit de mon imagination. Que cette prison blanche que fût l'hôpital n'était plus la mienne, me blottissant plus confortablement contre lui, avant de me rendormir le sourire aux lèvres, le cœur léger et les idées noires plus loin qu'elles ne les avaient jamais été.

Après quoi, avec douceur, il m'avait extrait de ce sommeil réparateur, débutant ainsi notre journée qui fut toute aussi agréable que son commencement, me donnant l'impression que tout ce qui avait existé avant, étaient enfin de l'histoire ancienne.

D'ailleurs, les jours suivants mon installation s'étaient calés automatiquement sur cette même routine, ou mon chéri me réveillait avec de délicieuses papouilles, avant de nous conduire à la cuisine ou il concoctait nos petits-déjeuners sous mes orbes niais, ne cessant jamais de me rincer l'œil, tel un sort qu'il m'avait jeté depuis avoir prononcé cette incantation.

Bien entendu, j'avais le droit en retour à de petites réflexions salaces, entremêlées de clins d'œil coquins et de chauds baisers, lançant la matinée dans les meilleurs hospices.

Plus, une fois le repas cuit, il m'installait sur ses cuisses, me nourrissant tel un enfant, reproduisant le même schéma à midi et au dîner, ce qui me permit de regagner progressivement le poids que j'avais perdu à l'hôpital, pour notre plus grand bonheur.

À côté, nous passions nos journées à regarder des films, à jouer à la console, à discuter, plongeant dans un idyllique cocon ou nous étions les seuls maîtres à bord, telle une pause dans mon existence morose.

Naïvement, j'avais cru que j'allais mieux, que ce serait suffisant pour guérir de mes angoisses.

⚠️ Attention traite de sujets sensibles. ⚠️

Pourtant, à l'annonce d'une sortie imminente après ces trois jours reclus ici, j'éprouvai comme une drôle de sensation que je n'avais pas su interpréter sur le coup, bien qu'au fond, je savais pertinemment ce qu'elle signifiait.

Le déni n'était pas un choix, mais une obligation pour ma survie, pas encore conscient que quoique je fasse, le mal qui me rongeait depuis toutes ces années, serait toujours présent tant que je ne me déciderais pas à l'affronter.

Ainsi, prit dans ce mirage, je n'avais pas hésité une seconde pour l'accompagner, y voyant là une occasion de nous promener en amoureux ensemble et par la même occasion, remplir le frigo qui commençait sérieusement à faire grise mine.

Cependant, à mesure que le moment fatidique se rapprochait, je flairais que mes sens se remettaient en alerte. Que cette sensation malsaine qui me servait d'acolyte constant réapparu, même si en soit je ne craignais rien, j'étais avec Taehyung, il serait là pour me protéger comme il l'avait toujours fait.