[VKook] Rock'n Valentin

Révélations

Hello mes petites plumes, nouveau chapitre comme tous les lundis. Un conseil, préparez les mouchoirs car vous vous doutez bien qu'avec un titre pareil, bons nombres de secrets vont être révélés.

J'espère que malgré tout qu'il vous plaira, encore merci pour tout et bonne lecture.

...................................

⚠️ Attention traite de sujets sensibles. ⚠️

Mes sanglots emplissaient l'espace, ainsi que mes excuses désorganisées, alors que je continuais à m'accrocher à lui comme s'il était mon dernier espoir de suivi, ou à mesure que les minutes s'écoulaient sans retour de sa part, je voyais cette issue de sorti s'éloigner un peu plus.

Au contraire de moi qui m'agitais dans tous les sens, Taehyung n'avait pas bougé d'un fil depuis ma sollicitation misérable, constatant douloureusement que son regard s'était vidé de toutes émotions et fermement ancré sur le mur en face de lui, donnant l'impression qu'il était là sans vraiment y être.

D'ailleurs son manque de réaction ne me permettait pas d'interpréter ce qui se jouait dans son esprit. Pourtant, j'étais sûr d'une chose, cela le secouait car jamais au grand jamais il n'avait agi de la sorte avec moi, c'est-à-dire ne pas réagir justement.

De plus, ses perles salées amasser aux coins de ses pupilles me prouver qu'il était toujours acteur de cette scène grotesque à laquelle je m'adonnais désespérément.

Et je crois bien que c'était ce qui me tuait le plus, ou je préférais à la limite qu'il me refuse ma requête plutôt que de devoir affronter son impassibilité actuelle, augmentant indéniablement ma culpabilité vis-à-vis de lui.

J'étais à bout, je n'en pouvais plus et fatalement, après encore de longues minutes d'agonie, je flairais la fatigue me gagner alors que mon stock de larmes était complètement à sec, ressentant des crampes à m'en tordre l'estomac à chaque sanglot.

Instinctivement, tel un petit chiot en demande d'affection, je me mis à me blottir contre ses jambes, espérant recevoir ne serait-ce qu'un signe ou une caresse de lui, conscient qu'un faux calme avait remplacé mon brouhaha.

Pitoyable, le qualificatif qui me définissait le mieux.

J'étais tout bonnement pitoyable, ou l'instant d'avant je l'insultais, puis le suivant, je lui suppliais de me rester.

S'il me quittait après cette crise, il aurait entièrement raison car je ne voyais pas d'autres scénarios possibles. Je n'avais aucune idée de la suite, ni comment continuer notre histoire après ça.

Soudainement, tel un vent chaud qui vint vous revigorer à la fin de l'hiver, ses mains me soulevèrent comme si je ne pesais rien, avant qu'il ne me portât à l'instance d'une demoiselle en détresse et nous conduisit à la chambre.

Épuisé, je n'émis aucune résistance, acceptant mon sort, alors qu'il m'allongea sur le lit, puis s'éloigna de moi avec toujours ce mutisme qui ne le lâchait plus.

Imperturbable, il éteignit la lumière et ferma les fenêtres, créant une ambiance plus intime, ou seuls certains faisceaux lumineux se faufilaient à travers les stores, me permettant d'apercevoir ses traits tirés.

Après quoi, il reproduisit le chemin inverse, s'installa à ma gauche en déposant délicatement ma tête contre son torse et cala Chevalier Lapinou entre nous.

Étrangement, même si j'étais heureux qu'il ne me rejette pas physiquement, j'avais toujours cette sensation d'être ignoré, sans savoir si je devais dire ou faire quelque chose, jusqu'au moment où enfin sa main se mit à caresser mon dos, ramenant avec ce simple contact une lueur d'espoir.