[VKook] Rock'n Valentin

Un goût de paradis

Coucou, on se retrouve pour notre rendez-vous hebdomadaire qui je l'espère vous plaira. J'en profite comme toujours pour vous remercier pour tout et vous souhaite bonne lecture.

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À l'instant où il avait nommé son appartement comme ''chez moi, chez nous'', je ne pus décrire l'émotion qui se déferla en moi, ne refrénant pas bien longtemps mon désir de lui sauter dessus et le serrer à la limite de l'étouffement.

Avec ce geste, je voulais lui communiquer à quel point cette appellation avait une signification immense pour moi, éprouvant une reconnaissance sans précédente envers lui.

Ses pupilles sincères en prononçant ses mots, ainsi que son sourire bienveillant, ne laissaient aucune place au mensonge, réalisant d'autant plus la chance inestimable que le destin m'avait offert en le mettant sur ma route.

Pour la première fois de ma vie, quelqu'un m'incluait volontairement dans un lieu et c'était renversant, voir même affolant, et pourtant si euphorisant.

- J'espère que tu t'y plairas. Murmura-t-il à mon oreille avant de déposer un baiser sur ma tempe.

Quelle question, je m'y sentais déjà bien, en total sécurité, encouragé par son odeur qui baignait chaque mur. D'ailleurs, cela éveilla chez moi l'envie d'en découvrir chaque recoin, impatient d'y construire des souvenirs avec lui.

- Je mis sens déjà bien. Répliquais-je enthousiasme.

- Ah oui, et pourquoi ?

Les notes sensuelles dans sa voix me firent frémir, alors que ses grandes mains viriles se refermèrent sur ma taille, réchauffant mes muscles comme à chaque fois qu'il me tenait avec un peu plus de poigne, déroutant ma boite crânienne.

- Pourquoi tu t'y sens bien mon mignon petit Jungkook ?

J'aimais la tournure que prenait les événements, notamment sa bouche qui picorait allégrement l'épiderme déjà réceptif de mon cou.

Toutefois, ce qui se démarquait clairement dans son attitude, était qu'il agisse justement normalement avec moi. À croire que rien de mon passé, ni de mon séjour hospitalier n'avaient existé, ou il instaurait le climat idéal afin de soigner mes mœurs négatives et que tous ne s'effacent définitivement.

Pour qu'enfin j'ai une vie normale, soit mon plus grand et surtout mon seul rêve.

- Tu as perdu ta langue mon chéri ?

Par instinct, ma main s'accrocha à ses mèches de cheveux, réceptionnant un petit rire malicieux dans mes tympans, alors que ses prises se relâchèrent un peu, permettant ainsi à mon cerveau de reconnecter mes neurones.

- Parce que c'est chez nous...Parvins-je enfin à prononcer.

Automatiquement, un espace se créa entre nous, avant d'être rapidement comblé par la rencontre de nos cavités humides, débutant un baiser langoureux qui me chatouillait les cellules.

Cependant, malgré la passion qui nous animait, à aucun moment nous n'avions franchi la barrière de la luxure, ce qui à mon sens me convenait plus que je ne l'aurais imaginé.

C'était encore nouveau comme sensation car au-delà de la frénésie de nos mouvements, de nos langues qui s'entremêlaient ensemble, de nos doigts qui se baladaient sur nos corps, le sentiment principal qui s'en dégageait, était tout bonnement l'amour.

Soit l'amour que l'on se portait l'un et l'autre, ne souhaitant plus perdre une minute sans nous le prouver.

- Je suis vraiment heureux que tu sois là mon amour. Confia-t-il dès que nous nous séparions à bout de souffle.