[VKook] Rock'n Valentin

Mise à l'épreuve

Hello mes petites plumes, on se retrouve pour notre rendez-vous du lundi. J'ai vu que vous avez bien aimé le chapitre précédent du fait de sa douceur, ça m'a fait plaisir et j'espère qu'il en sera de même pour celui-ci.

Bonne lecture.

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Une fois la porte d'entrée close, sonnant le retour à ma solitude, un long soupir las franchit mes lèvres.

Il me manquait déjà.

En soit, c'était tout bonnement ridicule car nous venions à peine de nous quitter, mais je ne parvenais pas à penser autrement. Malgré moi, avec cette action, je confirmais les reproches incessants de mon ex, comme quoi j'étais trop collant, trop étouffant, trop de trop.

À vrai dire, je ne savais pas exactement le point de départ de ce tempérament, au contraire d'internet qui d'après quelques recherches, mettait en lumière un potentiel trouble affectif. Cependant, cela restait des suppositions car je n'avais jamais eu le courage de consulter un spécialiste. De toute façon à quoi bon, personne ne réussirait à sauver une erreur de la nature tel que moi, rempli d'anomalies.

D'ailleurs, je me détestais quand je me qualifiais ainsi, mais dès que la solitude me tenait compagnie, je m'auto-flagellais en me rabaissant sans cesse. La preuve, il ne m'avait fallu pas moins d'une seconde pour sombrer, bien que celle d'avant j'étais sur mon petit nuage grâce à ma super soirée, suivie de ma super nuit et de mon réveil idyllique avec un magnifique mannequin qui plus est, avec qui j'avais encore rendez-vous ce soir.

En y réfléchissant, j'avais tout pour être heureux, ou du moins, pour l'être pendant une semaine, et pourtant, je n'arrivais pas à me concentrer actuellement sur autre chose que le négatif.

Finalement, j'avais perdu l'appétit, repoussant mon petit déjeuner à plus tard, où avec dépit, agacé par mon propre comportement, je me dirigeais à la salle de bain afin de me laver, espérant chasser mes pensées moroses avec l'eau chaude.

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Sans surprise, ma douche n'eut pas l'effet escompté, c'est pourquoi je l'écourtais et récupérais ma serviette afin de m'essuyer pendant que mes orbes divaguaient dans la pièce. Mon esprit t'en qu'à lui continuait à gigoter, jusqu'à être diverti par les souvenirs du deuxième et troisième acte de la veille ici même.

Prudemment, je me rapprochais du grand miroir afin de contempler mon reflex en entier, où pour la première fois de ma vie, ma laideur ne fut pas l'objet de mon attention. En effet, des taches violacées sur mon épiderme l'avait monopolisé, preuve du passage de Valentin sur mon corps.

Comme attirée, ma main se souleva lentement, avant de les retracer délicatement avec la pulpe de mes doigts, voulant m'assurer de leurs existences.

Bien que je l'eusse senti me marquer pendant nos moments d'ivresse, je n'aurais jamais imaginé qu'un tel résultat était possible. Certes, elles avaient participé à l'accroissement de mes sensations, notamment les frissons ravageurs qui se créaient lors de ses points de contact, mais les voir était tout autre.

Déjà parce que mon ex n'en laissait jamais, et aussi parce que lors de ma première soirée avec mon bel Apollon, elles avaient été pour la plupart à peine colorées.

À l'inverse, celles-ci étaient visibles à des kilomètres, et surtout présentes en quantité considérable avec des regroupements immenses à certains emplacements, comme mon cou et mes clavicules.

Par déduction, je pivotais pour me placer de dos au support de verre, constatant avec stupéfaction qu'il en était de même à l'arrière. En outre, j'en distinguais même une au niveau de ma fesse gauche, ce qui empourprât mes pommettes, alors que je fus parcouru d'un drôle d'émotion.