[VKook] Rock'n Valentin

Au revoir Valentin

Hello mes petites plumes, on se trouve avec un peu de retard pour ce nouveau chapitre qui je l'espère vous plaira. Au vu du titre, vous avez compris qu'il annonce du lourd. ^^

J'en profite pour vous remercier pour les 8k qu'on a passé aujourd'hui, soit le troisième en trois jours. C'est trop, beaucoup trop, j'ai dû mal à réaliser, merci du fond du cœur. Vous n'avez pas idée comme ça me touche. Vous êtes vraiment des amours. Bonne lecture. <3

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Samedi. Que dire de cette journée, à part qu'elle avait été la plus belle de toute ma vie, bien au-dessus de toutes celles déjà partagées ensemble. J'en venais même à soupçonner un alignement parfait des astres pour expliquer une telle perfection. D'ailleurs, j'aurais dû l'anticiper la veille lorsque mon bel Apollon m'avait informé qu'il ne travaillait pas le lendemain et qui plus est, m'avait réservé un planning qui selon lui en valait le détour. Et effectivement, cela avait été plus que véridique.

En ouvrant mes paupières, je l'avais retrouvé allonger à mes côtés, toujours aussi splendide, le visage détendu, où comme à mon habitude, j'en avais profité pour l'observer. Cependant, ma rêverie avait atteint son terme après quelques secondes à retracer son faciès, ce qui l'avait l'alerté dans son sommeil.

Tendrement, les yeux encore clos, il m'avait manié avec facilité jusqu'à m'enlacer en cuillère, m'intimant de me rendormir car selon lui, nous n'étions pas pressés.

De ce fait, charmé par son odeur musquée ensorcelante, son intonation rocailleuse et son souffle chaud sur ma nuque, j'avais tout naturellement replongé avec lui, le ventre vibrant de bonheur.

Malheureusement, en me réveillant la seconde fois, son absence dans le lit m'avait frappé, créant une petite panique chez moi. Néanmoins, cette seule mésaventure de la journée avait vite été gommée lorsqu'il était apparu avec un plateau plein de gourmandises.

À cette vision hors norme, je m'étais figé, nécessitant plusieurs secondes avant de saisir qu'il m'avait concocté un petit-déjeuner au lit, faisant monter ma tension artérielle d'un coup. Évidemment, une fois le support déposé sur le matelas, j'étais tellement ému par son geste que je n'avais pas pu contenir mes larmes et l'avais étreint, ce à quoi il avait répondu.

Nous étions ensuite restés de la sorte de longues minutes pendant lesquelles je lui avais silencieusement transmis toute ma reconnaissance, avant de me lancer dans la dégustation de ses mets.

En soit, ce n'était rien de transcendant, juste quelques tartines de confitures et un chocolat chaud, mais pour moi, c'était un délice. Je pouvais même l'affirmer. Il s'agissait du meilleur repas de toute ma vie, sûrement parce qu'il s'était donné la peine de me faire une surprise, gonflant un peu plus ma poitrine qui débordait déjà d'amour pour lui.

Après ça, nous nous étions lavés ensemble, où pour une fois nous n'avions pas dérapé, nous contentant de juste profiter de la douceur de l'autre, ce qui était tout aussi délectable. Puis sans connaître le programme, il nous avait conduit jusqu'à sa moto, débutant ainsi une promenade sur des petites routes désertes joncées de mère nature.

Je suppose qu'il prenait plaisir à partager sa passion avec moi, mais surtout, qu'il avait deviné que j'aimais cette sensation de liberté et d'évasion que me procurait son véhicule. C'est pourquoi, nous avions roulé toute la matinée, mes bras enroulés autour de sa taille et ma tête confortablement installée contre lui, savourant la brise qui s'infiltrait dans mon casque.

Une fois à destination, j'avais une nouvelle fois été émerveillé car il nous avait organisé un petit pique-nique dans le parc de notre premier rencard le soir de la Saint-Valentin.