[VKook] Rock'n Valentin

Chevalier Lapinou

Hello mes petites plumes, désolé de l'heure tardive de publication, mais j'ai eu une journée chargée et donc pas le temps de faire une dernière vérification plutôt. En tout cas, j'espère ne pas vous avoir fait trop attendre.

Avant de commencer, j'aimerais bien avoir vos hypothèses sur ce chapitre et voir si certain(e)s d'entre vous devine la suite ?

Je terminerais en vous remerciant pour tout et vous souhaite bonne lecture. ^^

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Progressivement, je me dégageais des bras de Morphée, ouvrant avec difficulté mes paupières qui laissaient apparaître du blanc à perte de vue, enveloppé d'une agréable flagrance masculine et d'une chaleur réconfortante.

Tel un flash qui m'éblouit, les souvenirs de la vielle me frappèrent de plein fouet, ou l'un d'entre eux se démarquait des autres à cause de sa violence.

Soit ma tentative de...

La douleur était tellement affreuse que prononcer ce mot était pour l'heure impossible, déjà par l'énorme culpabilité qui allait de pair avec, mais aussi l'ensemble d'événements négatifs qui en était le point de départ.

Et puis, comme souvent dans ce chaos, je me mis à me concentrer sur le seul élément qui me maintenait encore envie.

La seule personne qui me motivait dans ma lute éternelle et qui me donnait l'envie de continuer, j'ai nommé Taehyung, mon petit-ami.

L'homme de ma vie.

Hier soir en fermant les yeux, j'avais encore du mal à réaliser que lui et moi étions bel et bien ensemble.

Cette possibilité était tellement incroyable, semblable à une oasis au beau milieu d'un désert, que j'avais contemplé de longues minutes le petit anneau qui ornait mon doigt, y voyait là la preuve irréfutable de cette chance inespérée.

D'ailleurs, en interceptant le petit point lumineux qui clignotait sur son téléphone, j'eus là encore un indice allant dans le sens de ma situation de couple, me ruant sur la notification avec l'espoir qu'il en était l'auteur, tout en espérant qu'il ne soit pas fâché contre moi.

À vrai dire, lorsqu'il m'avait recontacté après mon dîner qui s'apparentait à deux pauvres bouchées, il m'avait grondé tel un enfant qui n'avait pas obéi, jusqu'à ce que je ne lui confisse mon incapacité à avaler correctement, recevant en retour ses excuses.

À la suite de quoi, avec toute la tendresse qui le composait, il m'avait demandé de retenter l'expérience, ou après quelques secondes de silence, devinant sûrement mon malaise face à cette idée, il commença à discuter, comme si de rien n'était.

Sans m'en rendre compte, complètement plongé dans ses récits, j'avais apporté une cuillère à ma bouche, ou par miracle, son contenu était cette fois descendu sans encombre.

Peut-être que ses paroles avaient été suffisantes afin de détourner mon attention sur la nourriture elle-même, ou peut-être était-ce le fait de l'avoir à mes côtés qui me donnait l'illusion d'être invincible.

Au fond, peu importe qui en était à l'origine car j'avais finalement terminé mon plateau repas, l'annonçant fièrement à mon petit-ami qui m'avait félicité, provoquant un lâché de papillons dans mon estomac déjà bien rempli.

Après quoi, nous étions restés en ligne jusqu'aux alentours de vingt-trois heure, lui partageant certaines pensées qu'il écoutait attentivement, avant d'en discuter ensemble.

Je ne serais décrire à quel point c'était plaisant de pouvoir s'exprimer librement, sans craindre de jugement, ce à quoi je n'avais jamais été acclimaté avant lui.