[VKook] Rock'n Valentin

Sombre passé

Hello hello, certaines attentaient ce chapitre suite au spoil du samedi, le voici, en espérant qu'il vous plaira. Je me souviens que j'ai eu beaucoup de difficultés à l'écrire comparer aux précédentes déjà publiés, j'y ai d'ailleurs apporté les dernières modifications aujourd'hui.

Je vous laisse le découvrir et vous donne rendez-vous en fin de chapitre comme toujours, bonne lecture.

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En toute simplicité, tels des enfants insouciants, nous avions continué à nous balancer un long moment en essayant d'aller toujours plus haut que l'autre, oubliant tout ce qui nous entourait pour juste profiter de l'instant en riant à pleins poumons.

Aussi loin que je m'en souvienne, je n'avais jamais autant rigolé au cours de toute mon existence, me procurant une vague d'euphorie pour laquelle je remerciais une fois de plus cet homme merveilleux. À lui seul, il me faisait découvrir plus de choses en une soirée que d'autres en une vie, notamment ces nouvelles émotions.

Certes, au premier abord, Valentin pouvait refléter l'image d'un méchant garçon sans cœur, mais en réalité, il avait sa vision bien à lui du monde, cassant avec les stéréotypes de la société. D'ailleurs, j'aurais rêvé que plus de gens partagent la même, et surtout d'en être entouré au quotidien, ce qui m'aurait sans doute épargné bon nombre de blessures.

En remarquant du coin de l'œil qu'il ralentissait, je compris que nous en avions terminé avec cette activité que j'aurais finalement bien aimé prolonger, tranchant avec mes réticences de départ. Cependant, en constatant que nous nous amusions depuis très longtemps et que la chute de température qui accompagnait la nuit avait commencé à brûler désagréablement mon épiderme, amplifié par les frottements de l'air froid, je ne pus qu'abdiquer.

Ainsi, résigné, je m'immobilisais à mon tour, alors que les bruits des chaînes et de nos rires se turent progressivement, remplacés par celui des insectes nocturnes et les sons des rares véhicules qui circulaient encore à cette heure tardive. Je remarquais également que nos voisins avaient déserté les lieux.

Actuellement seul à seul dans ce parc, juste lui et moi pour la première fois depuis notre rencontre, je réalisais un peu plus l'aventure folle que je vivais.

De son côté, contrairement à d'habitude, il laissait le silence flotter, comme s'il me tendait une perche, libre à moi de l'accepter, réveillant sans surprise mon stress maladif. Devais-je portant l'affronter en profitant de l'opportunité pour faire quelque chose, ou prendre la parole ?

Je devais me rendre à l'évidence, lors de ces dernières heures, il m'avait confié énormément d'informations à son sujet et je sentais que c'était à mon tour. Que si je ne le faisais pas maintenant, je n'aurais peut-être jamais la force de le faire plus tard, le regrettant sûrement de longues années. Il était le tout premier à me tendre la main, je devais la saisir, pas sûr qu'une telle occasion ne se reproduisse un jour.

Ainsi, avec maladresse, ma main se promena sur l'une des attaches de ma balançoire, quittant le ciel des yeux pour essayer de réunir tout le courage nécessaire afin de m'exprimer.

- J'ai vingt ans et je suis enfant unique. Lançais-je après un soupir.

Visiblement surpris que je débute la conversation, son visage s'orienta vers moi, les sourcils relevés, avant que son regard ne s'adoucisse, m'invitant à poursuivre.

⚠️ Attention la suite traite de maltraitance, de harcèlement, de violences physiques et mentales, âme sensible s'abstenir.⚠️

Bien qu'au début je fusse motivé pour me livrer, être actuellement l'objet de toute son attention développa chez moi une énorme boule dans la gorge, me demandant si c'était finalement une bonne idée. Au fond, je n'avais rien à conter, à part de la tristesse, du malheur et encore pleines d'autres émotions négatives.