Je grogne en baillant et dépose la main qui attrapait la mienne au dessous de ma tête et sumnole pendant quelques minutes avant d'ouvrir mes yeux et fixer cette salle blanche.
??: ça va mieux toi..?
Je fais un oui de la tête avant de me tourner vers un Brad bien éveillé qui se mord la lèvre inférieure tout stressé.
Moi: hey... C'était si mal...?
Il hausse les épaules en grimaçant et m'avoue en jouant avec ses doigts.
Lui: promis je ne recommencerai plus moi... Je te laisserai même me frapper autant que tu veux mais ne me tues pas hein..?
Moi: c'est un bon deal... J'ai soif...
Il se lève d'un coup et ramène rapidement un grand verre d'eau que J'avale en moins d'une.
Moi: ça a des avantages après tout...
Il me sourit timidement avant de se pencher et déposer un baiser sur mes lèvres que j'approfondi.
Lui: tu es trop facile à tuer ou quoi...
Moi: coup de bol... Qu'est ce qui s'est passé au juste..?
Lui: la pression que j'ai fait sur toi a ouvert des points de suture en plein milieu de ta poitrine et ça a trop saigné. Puisque tu étais déjà malade ça a pris du temps pour te stabiliser...
Moi: j'aurai alors ma boîte magique en rentrant...?
Il hoche la tête en souriant et dépose moellement sa tête sur mon bras tendu ce qui me fait légèrement rire.
Moi: c'est moi la malade ici je te rappelle !!
Lui: je n'ai pas fermé l'œil aussi donc c'est pire... Dis ?
Moi: hmmmm ??
Lui: tu as toujours envie de rester avec nous aussi ?
Moi: c'est quoi cette question, bien sûr espèce de con...
Il sourit en soupirant de soulagement et m'explique en apréhendant sûrement ma réaction.
Lui: la directrice de l'orphelinat et deux policiers attendent au pied du couloir que tu leur donnes des aveux en pensant qu'on te bats à répétition à cause de toutes tes virées hôpital...
Moi: ouai mais je te Petes les bijoux aussi...
Lui: je ne veux pas qu'ils t'arrachent...
Moi: bradou, regarde moi.
Il relève sa tête au bout de plusieurs longues secondes qui allaient durer plus longtemps si je n'avais pas utilisé le bout de mes doigts pour le faire et lui lance calmement.
Moi: ils n'ont qu'à voir mon visage d'accord ? C'est vrai, je devrai expliquer à lola ce qui se passe et mon affinité avec tout le monde c'est tout...
Lui: c'est aussi simple...?
Moi: je dis toujours la vérité bébé. Quoi que je dise ils me croiront parcequ'on parle de ma santé physique et mentale.
Il hoche la tête en se detendant légèrement mais me redemande en grimaçant.
Lui: et s'ils pensent qu'on te menace..?
Je ricane en faisant un non de la tête et lui raconte calmement.
Moi: à mes neufs ans, une petite famille mexicaine m'avait adopté en jouant aux gentils pendant plusieurs mois avant de changer du jour au landemain et commencer à devenir de vrais psychopathes. Tôt ou tard, j'ai finit dans un petit coma de quelques jours dans un hôpital délabré puis quelques semaines de plus avec une équipe de psychologues. Si j'avais parlé au début, j'aurai pu retourner en paix à l'orphelinat et continué ma petite vie. Seulement, le père de cette famille bizarre m'avait clairement prévenu que c'était ma dernière chance parceque je devenais trop grande alors si je voulais vraiment avoir une famille il est préférable que je me taise et qu'au pire des cas, ils déménager ont et pourront adopter d'autres enfants pour refaire le même cirque. Moral de l'histoire, il ne faut jamais rien cacher ou mentir. Lola me l'a bien fait comprendre donc maintenant j'ai sa confiance.
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Légère comme une plume
Romancearia , âgée de 16 ans vit mal la mort de son père causé par l'orgeil de sa mère qui les avait avandonné , fut placée de famille d'accueil à l'autre. pretextant ne pas pouvoir la gèrer et la caractériser comme insolante et trop active , l'horphelina...