Chapitre 20

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ALTHÉA

Je sors de ma chambre limite en courant.

Moi : maman j'y vais !

Maman : fait attention à toi.

Moi : t'inquiète pas.

J'arrive devant la porte.

Maman : et passe le bonjour à Max.

Moi : ça sera fait.

J'ouvre la porte et je pars chez Max. Quand j'arrive devant chez elle je vois qu'elle est déjà en train de faire du skate.

Moi : salut !

Elle s'arrête et elle se met à sourire.

Max : salut.

Elle s'approche de moi et m'embrasse immédiatement, je souris contre ces lèvres et je pose mes mains sur ces joues pour lui répondre. Après quelques minutes on se sépare toute les deux.

Moi : ma mère te passe le bonjour.

Max : tu lui rendras.

Moi : ouais.

Max : bon t'es prête ?

Moi : ça va être un désastre.

Max : t'inquiète pas. Dit-elle en rigolant.

...

Je suis sur la planche de Max et elle me tient les mains.

Moi : me lâche surtout pas. Dis-je en rigolant.

Max : je te lâcherais pas, promis.

Maladroite comme je suis j'ai dû rouler sur une pierre et je tombe de la planche alors qu'elle roule jusqu'à quelqu'un qui l'arrête. Max et moi on regarde cette personne pour voir que c'est Onze, qui n'a pas l'air contente. Elle s'approche de nous et elle rend sa planche à Max.

Onze : salut.

Max : salut ?

Onze : on peut parler ?

Max : ouais bien sûr. Venez.

On part chez elle et on monte dans sa chambre.

...

Onze : et après il a dit que je lui manquais. Et il a raccrocher juste après.

Max : c'est un bel enfoiré.

Onze : quoi ?

Max : Mike a que dalle de prévu aujourd'hui, et c'est clair que sa grand-mère n'est pas malade. Je suis prête à parier qu'il est en train de jouer à l'Atari, avec les garçons.

Onze : mais les amies se disent la vérité.

Moi : ouais, mais les petits copains ils mentent tout le temps. Croyais-moi. C'est pour ça que les filles c'est mieux.

Max me regarde en me souriant légèrement.

Max : tu vas arrêter de l'appeler. Dit-elle en s'asseyant avec nous. Tu réponds plus à ses appels. Et tu vas l'ignorer.

Onze : je vais l'ignorer ?

Moi : il ta traitais comme un chien, alors tu vas le traiter comme un chien. Œil pour œil, dent pour dent.

Onze : œil pour œil, dent pour dent.

Max : mmh, et s'il ne fait rien pour arranger ça, s'il arrive pas à s'expliquer tu le plaques. Allez venez !

Onze : on va où ?

Moi : s'amuser. Il y a plus important que c'est gros débilos dans la vie.

On sort de chez Max et on va prendre le bus pour se rendre à Starcourt.

Pretty GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant