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« Elle n'aimait pas détruire les autres, alors elle se détruisait elle même »

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Nerea

15 décembre 2020

Assise sur le petit fauteuil face à la fenêtre, je contemplais la rue qui se trouvait là.

Dehors, il faisait nuit noir. L'éclairage publique illuminé les flocons de neiges qui se déposaient sur le sol.

Il faisait froid. Beaucoup trop froid. Malgré mon pull, mon plaid et mon chocolat chaud, je ne pouvais m'empêcher de trembler comme une feuille.

Je plaignais les personnes qui s'amusaient dans la neige, faisant des batailles de boules de neige, des bonhommes de neige ou même de la luge.

Mais, je ne pouvais pas m'empêcher de les envier, me ramenant quelques années en arrière, quand je jouais moi aussi avec mon frère.

Cette partie de ma vie qui était encore éclairée par un merveilleux soleil.

Maintenant, ma vie n'était plus rien d'autre que de l'ombre.

J'étais la pire version de moi-même.

Je me détestais pour tellement de choses.

Je ne leurs en voulait pas à eux. Mais à moi.

J'étais peut-être trop exigeante envers ma propre personne. Peut-être trop aveuglé par la tristesse.

Des rires d'enfants me font ramener à la réalité.

Ils s'amusaient à dessiner dans la neige, sur les voitures.

Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire avec leur petite bouille. Ils étaient tellement heureux. Tellement insouciant.

Je donnerai tout pour redevenir comme ça.

Une personne qui aime la vie. Qui pense à sa santé mentale.

Une sonnerie de téléphone me fait sortir de mes pensées, me faisant baisser les yeux pour regarder l'écran de mon téléphone allumait.

Cataleya.

Cela faisait 1 mois que je ne l'avais pas appeler. Ou bien que je ne décrochais pas à ses appels.

Un mois que je n'avais pas entendu sa voix remplie de joie à chaque fois qu'elle me parlait de sa relation avec mon frère.

Je l'enviais tellement pour son bonheur. J'en étais presque ridicule.

À contre-cur, je raccrocha, je ne voulais pas parler. Pas pour le moment.

Je pris mon téléphone pour lui envoyer un message mais un second appel fit irruption, je raccrocha directement.

Puis un troisième, suivi d'un quatrième.

Au bout du sixième, je décrocha en soupirant.

Je ne disais rien, j'attendais patiemment qu'elle parle la première.

- Dieu soit loué, fit-elle derrière son écran.

Souffrances démoniaques Où les histoires vivent. Découvrez maintenant