Souffrances démoniaques

27.

« Moi j'ai, là-haut, entre les étoiles, quelqu'un que je n'oublierai jamais. »

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Nerea

Après son beau discours où je ne comprenais pas spécialement où il voulait en venir, Cassian avait ordonné à ses gentils toutous de me ramener dans ma cellule.

Je l'avais regardé d'un œil mauvais tout en suivant le molosse qui me tenait fermement le bras pour quitter le plus vite ce bureau.

« Je veux t'aider »

Ses paroles tournèrent en boucle dans mon esprit brouillé par les tonnes d'informations que je devais garder.

Je restais là, à fixer le plafond, essayant de comprendre le but de son aide.

Il voulait m'aider.

Ses paroles étaient en total contradiction avec ses actions.

« Je te protègerai du danger, même de mes hommes. »

Il était le danger numéro un d'ici. Comment pouvait-il m'aider et me protéger du mal alors que c'est de lui que tout ceci provenait.

Je ne comprenais pas pourquoi il voulait tant m'aider alors que des innocents se trouvaient ici, attendant qu'on leurs vienne en aide.

- Qu'est ce qu'il voulait ?

J'haussais les épaules face à la question d'Uma qui me sortit de mes pensées.

- J'en n'ai pas la moindre idée. Il a dit qu'il voulait m'aider et me protéger. Il ne me voulait aucun mal, simplement que mon frère réagisse.

- Je ne comprends pas, dit-elle en levant un sourcil.

- Je ne comprends pas non plus.

- Tu vas accepter son aide ?

- Non ! m'exclamais-je. Une centaine de personnes ici attend qu'on leurs vienne en aide. Tu penses sincèrement que j'accepterai l'aide d'un psychopathe comme Cassian ?

- C'est bien se que je me pensais, renchérit-elle en toussant.

Le silence fut de courte durée quand une groupe d'homme s'arrêtèrent devant une cellule en face de moi.

Un homme vêtu de son éternel cagoule sortit son arme et le pointa sur un homme qui le suppliait du regard. À genou, il regardait le plafond puis de nouveau l'homme.

Des larmes ruisselaient sur ses joues, nouant mon coeur et le serrant au point de m'en faire mal.

- Je vous prie ne-

- Tu la fermes ! s'exclama l'homme à l'arme. Tu vas arrêter de nous prendre pour des putain de fils de pute ! Où est la cargaison ?

Face à l'homme qui resta silencieux, tous les hommes s'énervèrent, sortant tous leur arme à feu pour le pointer en direction de l'homme dont les larmes avaient multiplié.