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« C'est à force d'être trop gentille que les gens nous poussent à être méchant. »

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Nerea

Prise d'une pulsion d'adrénaline, je m'engouffrai dans la foule.

Toutes personnes dansaient à en perdre haleine, un mélange d'alcool, de folie et d'amusement se faisait ressentir.

L'image de cette femme auprès de Priam, lui léchant le cou comme ci il était une glace me retourna l'estomac, me mettant dans une rage que je ne peux contrôler.

L'envie de le détruire autant que lui m'a détruit se fit ressentir au fond de moi, sûrement un mélange d'alcool, de colère, de rancœur et de tristesse.

Sans me soucier de cette peur incontrôlable du monde, des regards posaient sur moi dont le sien, je me mis à danser.

Au début, mes pas étaient maladroit puis au fil de la musique.. Enfin, des musiques, je me familiarisai avec cet endroit, avec ces gens.

Chaque personnes dansaient sans se soucier du monde qui l'entourait, alors c'est ce que je fis.

Je savais qu'il me regardait, l'envie de le regarder ne manquait pas et pourtant, je ne le fis pas.

Je ne voulais pas qu'il voit mes joues remplis de larmes que je n'ai pu retenir, mes yeux rougit et le désespoir.

Je voulais qu'il paye, qu'il souffre autant que moi.

Dansant comme je n'avais jamais dansé auparavant, je faisais le vide dans mon esprit, me concentrant au pas et à la musique.

Ma chevelure allait dans tous les sens, mes bras accompagnaient leurs mouvements.

La lumière bleu se tamisa pour laisser place à une lumière aussi rouge que le sang.

Une nouvelle musique passa et je continuai mes mouvements.

Je sentis des personnes m'écrasaient les pieds mais peu m'importé.

Je sentis des mains se poser sur mes hanches, la panique prit rapidement possession de mon coeur quand je vis cet inconnu aussi beau que moche.

Des cheveux foncés tout comme ses yeux, une barbe de quelques jours, une musculature peu imposante et un tatouage en dessous de son œil, une larme.

Je scrutais ce tatouage que je ne connaissais trop bien la description mais ne fit rien pour me débattre.

Mon esprit était en total contradiction, soit je fuyais, ne rendant pas la monnaie de sa pièce à l'abruti que mon coeur a décidé d'aimer, soit je restais au risque de provoquer une crise de panique mais au moins, j'aurais ma vengeance, enfin, le commencement.

La deuxième solution fut la meilleure.

Décidant d'écouter le diable et non l'ange, je restai sous l'emprise de l'homme dont je ne connaissais même pas le nom, suivant ses mouvements.

Le regard de Priam me brûlait à la peau.

Observe le spectacle abruti.

Je voulais me venger, lui faire payer et ce soir, ce n'allait être que le début.

J'allais lui faire payer ses paroles en l'air, ses mensonges et son manque de respect.

- Tu es sublime, fit l'homme en collant sa bouche à mon oreille. Moi c'est-

- On en a rien à foutre, fit la voix de mon cousin dans mon dos.

Souffrances démoniaques Où les histoires vivent. Découvrez maintenant