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« T'aimer fut le plus beau, le plus intense et le plus merveilleux des sentiments. »
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Nerea

De nouveau dans cette pièce que je reconnus grâce à l'odeur nauséabonde, je regardais les alentours que je ne pouvais pas voir il y a encore de ça une heure, les yeux grands ouverts dû au choc.

Je regardais les cellules unes à unes qui laissaient apercevoir grâce ou à cause de la faible luminosité des silhouettes.

Toutes ces silhouettes étaient d'une minceur épouvantable, certaines étaient de positions fœtales, d'autres allongées de toute leur longueur ou encore quelques unes debout, celles qui je suppose avaient encore quelques forces en réserve.

Je regardais l'homme à mes côtés complètement pétrifiée, la respiration saccadée et les yeux remplis de larmes. J'allais finir comme toutes ces personnes, comme un vulgaire chien pendant je ne savais combien de temps, peut-être que j'allais mourir ici.

En me tenant le bras, on me forçait à avancer ici. Je passais devant des cellules vides, d'autres étaient remplis de personnes, femmes, hommes ou encore enfants. Dans les bras de certaines femmes se trouvaient des nourrissons.

Mon intention allait vers cette femme à la peau sale, les cheveux d'un marron profond fut relevés en un chignon mal fait. Elle était fine, la peau sur les os rendant ses vêtements deux fois voir trois ou même quatre fois trop grand pour elle. Avec elle, un homme allongé dont je ne voyais même pas le ventre bougé et trois enfants, tous entre 10 et 3 ans ainsi qu'un nourrisson dans ses bras.

Elle me regardait, les larmes aux yeux.

- Aidez nous, me murmura-t-elle.

Ma respiration se coupait en même temps que les larmes me montaient.

Elle me demandait de l'aide mais j'étais incapable de faire quoi que ce soit, j'étais toute aussi prisonnière qu'elle.

L'homme me força à continuer ma route.

Mon tee-shirt me collait à la peau, plus précisément sur ma plaie qui séchait au fils des secondes, laissant mon tee-shirt se collait un peu plus à mon sang.

Il me jeta telle une vulgaire chaussette dans cette cellule la refermant ensuite sans me prêter une seule intention.

Je le regardais partir sentant ma haine grandir un peu plus, m'obligeant à fermer les yeux en inspirant profondément. Je me tournai afin de m'assoir au fond de cette cellule qui n'était quasiment pas éclairée.

J'avais l'impression d'être dans un abattoir spécial humain.

L'odeur, l'atmosphère, les cris, les pleures que je n'entendais pas jusqu'à présent étaient horribles et malheureusement, je me sentais impuissante alors que je mourrais d'envie de tous les sauver quitte à moi même perdre la vie.

Je pris une pierre dans ma main que je lançai à l'opposer de moi avec violence.

- Aïe, fit une voix féminine.

Je fronçais les sourcils, l'incompréhension pouvait se lire sur mon visage. Je ne voyais aucune silhouette au alentour, comment est ce que-

Des mains se posèrent sur les barreaux de ma cellule, m'obligeant à me lever d'effroi.

- Vous- Je vous ai fais mal ?

- Ne vous inquiétez pas, tout va bien.

Sa voix était ancienne, douce et rempli de tendresse. Je ne voyais pas cette femme alors mes jambes m'emmenèrent près des barreaux qu'elle tenait, sûrement en voyant ma silhouette se rapprochait, je l'entendis reculer rapidement.

Souffrances démoniaques Où les histoires vivent. Découvrez maintenant