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« La vengeance est un plat qui se mange sans loi. »

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TW : Violence

Priam

Alors que j'étais sur la route pour rentrer à la maison après que Lorenzo soit venu me précéder, je reçois un nouveau message de ce même numéro de téléphone.

067815**** :

Sens-tu le poids de ma présence ? Tic tac, tic tac, l'heure tourne. Et ton heure approche doucement mais sûrement.

🔥.

Je ne pris même pas la peine de répondre, comme chaque message que j'ai pu recevoir de ce numéro qui m'était totalement inconnu. Je ne savais toujours pas qui est-ce que ça pouvait être mais je comptais bien le découvrir.

Mon pied appuya un peu plus sur l'accélérateur pour arriver plus vite à la maison et j'augmentais le volume de la radio.

Quand je fus devant la maison, je me garais et arrêtais le contact, sortant de la voiture en rangeant les clés dans ma poche arrière de pantalon. D'un pas décidé, j'entrais dans la cave - à l'extérieur de la maison. Nerio n'allait pas être content mais je m'en foutais, l'heure était venue pour moi de retrouver mon jumeau et d'avoir cette discussion.

En entrant, mon frère était endormi sur sa chaise. Le visage amoché, une flaque de sang avait pris place au sol et je ne compris que maintenant l'étendu de nos dégât. Magnifique dégât.

- Aller frérot debout, lâchais -je en lui assénant une droite.

Sa tête fut propulser en arrière suivi d'un juron qui brisait le silence de la pièce. Les yeux ouverts et la tête droite, la lueur de défi que mon frère avait tendance d'avoir au fond de ses yeux n'avait toujours pas disparu. Je serrais la mâchoire, faisant vagabonder mon esprit vers le doux visage de Nerea pour me détendre mais peu à peu, cette belle image se transforma en une Nerea sur son lit d'hôpital m'implorant de la sauver.

Je pris une profonde inspiration. Je devais respirer au risque de le tuer maintenant.

- Priam, comment va nôtre petite Nerea ?

Son arrogance avait le don de mettre mes nerfs encore plus à vifs qu'il ne l'était déjà mais j'essayais de me reprendre pour ne pas lui coller mon poing dans la gueule.

- Tes sbirs ne sont pas avec toi ? Comme c'est étonnant, fit-il d'un air théâtrale. Tu as enfin compris que nous devions avoir une discussion entre frère ?

- Etonnant ? demandais -je.

- Un peu ! Je ne m'attendais pas à te voir démarquer ici maintenant étant donné que tu me laisses mourir à petit feu depuis quelques jours.

Je pris un sourire en coin comprenant que malgré le fait qu'il essayait de garder son arrogance, ce dernier allait bientôt toucher le fond.

- Mh, écoute, dis-je en m'installant sur une chaise en face de lui, je ne suis pas venu ici pour parler de la vie en général, pour une fois, tu peux m'être d'une utilité.

- Tu m'en diras tant, fit-il en levant les yeux au ciel.

- C'est qui ce putain de numéro qui ne cesse de m'envoyer des putain de messages ?

Un sourire prit place sur son visage, je venais de capter son attention.

- Des messages tu dis ? Quoi comme message ?

Souffrances démoniaques Où les histoires vivent. Découvrez maintenant