La liste de mes envies

Chapitre 12

Scott | Novembre, New York, USA

Désormais, June et moi on a une routine bien établie. On a trouvé un équilibre, un fonctionnement et on se voit quasiment tous les soirs.

Je crois que je deviens accro à cette fille. C'est une parfaite déesse du sexe qui ne dit jamais non à tout ce que je propose. Quand je suis avec elle, ma queue est au paradis et je doute de pouvoir me lasser d'elle un jour.

Heureusement que je me suis rendu à cette soirée l'autre jour. Sans quoi elle serait repartie avec un autre et cette pensée m'est vraiment désagréable.

Ça ne m'ennuie pas de voir les mains d'un autre homme sur elle, tant que c'est pour mon plaisir... et surtout, tant que je sais qu'elle est à moi.

Je dois à nouveau quitter New York demain. Comme chaque année, je vais rendre visite à ma famille en Floride pour Thanksgiving.

Ça me fera prendre un peu de repos. Car avec l'ouverture du prochain restaurant, je suis sans arrêt au four et au moulin.

Je ne serai absent que 3 jours mais je ne veux pas partir sans l'avoir baisée avant.

Elle me rejoint à l'étage de mon restaurant, dans l'un des salons. Habituellement, les clients les réservent pour des soirées privées comme des anniversaires ou des dîners d'entreprise. Ce soir, ce sera juste pour elle et moi.

— Alors c'est ici ! Je découvre enfin ton restaurant. Il est magnifique Scott ! J'adore l'ambiance.

— Je suis content que ça te plaise. Assieds toi.

Elle s'installe à côté de moi sur l'immense banquette en cuir qui fait le tour de la table.

— J'ai déjà commandé, je lui dis.

— Ah ouais ? Qu'est-ce que tu nous as choisi ?

— Qui a parlé de choisir ? J'ai commandé tout le menu

— Tu rigoles ?

— Non.

— Mais on n'arrivera jamais à manger tout ça à deux ! C'est beaucoup trop enfin !

— Est-ce que je t'entends protester ?

Elle ne dit plus rien. Elle sait ce qui arrive quand elle proteste contre moi.

— Tu n'as pas à t'en faire: j'ai demandé au chef de réduire les portions et s'il en reste tu n'auras qu'à l'emporter. Je ne supporte pas le gaspillage alimentaire.

— C'est pareil pour moi. Désolée, d'avoir protesté.

Elle me laisse lui faire tout ce que je veux mais elle se rebiffe dès que ses convictions sont heurtées, ne serait-ce qu'un tout petit peu.

— Ton cerveau s'arrête-t-il de réfléchir parfois ? J'ai l'impression que tu ne fais jamais rien sans penser à toutes les conséquences, sans penser à tous les gens que ça impactera.

— Et... c'est mal ?

— Tu n'es pas fatiguée ? Tu n'aimerais pas faire quelque chose juste pour toi sans culpabiliser ?

— Si... C'est pour ça que je suis avec toi

— Pourtant tu ne te lâches jamais complètement.

— Qu'est ce que tu veux dire ?

Avant que j'aie pu répondre, 2 serveurs entrent dans la pièce avec nos plats. Il y a pas moins de 6 entrées et 5 plats, les desserts arriveront après. Je les remercie et j'attends qu'ils repartent pour poursuivre notre discussion.