𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟒 : 𝐒𝐡𝐢𝐬𝐡𝐢𝐝𝐨 𝐘𝐨𝐬𝐡𝐢𝐧𝐨

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Assit sur le rebord de la scène théâtrale, Kokonoi hésitait à répondre au message de Shishido.

— Boss.

Le concerner leva la tête de son écran et il découvrit Oshima Munenori — celui qui était à l'hôpital deux jours avant —.

— Oshi, reconnu le noiraud en rangeant son portable dans la poche du pantalon de l'uniforme du Koibito. Tu es déjà sorti de l'hosto ?

— Ouais, affirma-t-il avec un sourire en touchant inconsciemment le bandage autour de son crâne. Sumio m'a dit que vous aviez déjà commencé un plan pour rassembler beaucoup d'argent pour le Black Dragon, je suis prêt à vous être utile !

Kokonoi sourit et il descendit de la scène.

Il fit quelque pas en avant et dit :

— Tu gères, Oshi. D'ailleurs, en parlant du Black Dragon, tu m'as rappelé qu'il faut que je rejoigne le chef au chien Hachikô*. Fait le savoir aux autres.

【*statue du chien Hachikô, célèbre au Japon pour avoir attendu, quotidiennement et pendant près de dix ans, son maître à la gare de Shibuya après la mort de ce dernier.

— D'accord !


Moi :
« Kokonoi-san, je suis désolé, mais tu as toujours dit qu'on ne s'alliera jamais avec les autres gangs. C'est pour ça que j'ai réagi de la sorte. Je ne veux pas que notre rêve s'effondre... Je t'en supplie, j'ai besoin de toi... Je ferai tout pour revenir, peu importe ce que je dois faire, je le ferrai alors, attends moi. »

Quand Shishido vit sur son écran de téléphone que le correspondant de ce message lui avait mis un vu, son emprise sur son portable se resserra et il le rangea furieusement dans la poche de sa veste en jean noir.

Je ne te perdrai pas, Kokonoi-san. Pensa-t-il pendant qu'il marchait dans les rues déserte de Shibuya.

Il prit rapidement une petite ruelle sombre et vint se cacher à l'encontre de celle-ci.

Il attendit quelque seconde avant de brusquement, prendre les deux bras d'une personne qui passait devant et de l'a plaqué contre le mur en épinglant ses poignets au-dessus de sa tête pour éviter qu'il ne s'échappe.

— Qu'est-ce que tu veux, Yoshino ? Lui demanda-t-il avec férocité.

La prénommée sourit. Ses longs cheveux blonds toucher le mur, ses yeux étaient d'un gris absorbant, mais ils étaient légèrement cachés par les longues mèches de cheveux qui longeaient son visage. Elle était vêtue d'un pull en laine avec des rayures bleues et roses et d'un jean noir troué sur les genoux, mais assortis avec ses vans montants.

La blonde lui répondit :

— Hirokazu, papa veut que tu reviennes à la maison.

Une veine ressortit de son front et ses mains abandonnèrent les poignets de la jeune femme pour entourer avec pression son cou.

— Je vous l'ai déjà dit : je ne reviendrai pas.

Elle mit un violent coup de pied dans son ventre et Shishido relâcha immédiatement sa prise sur le cou de sa sœur en ayant reculé de quelque pas.

— Petit frère... je te l'ai déjà expliqué... Souffla-t-elle. On sait ce que tu as fait à maman, on sait que c'est dur, mais s'il te plaît reviens. On ne veut pas encore perdre quelqu'un de notre famille...

— Revenir ?! Cria-t-il. Revenir alors que c'est vous qui m'avez abandonné ?! Vous avez osé dire que je serai mieux avec maman ! Vous m'avez menti ! Elle me frappait tous les jours, elle disait que je ressemblais à papa et que je devrais mourir pour ressembler autant à une ordure ! Tout est votre faute ! Tout !

Yoshino n'eut même pas le temps de réagir que son frère vint lui assener un violent coup de poing sur la joue, ce qui fit tomber cette dernière, puis il enchaîna avec de nouveaux coups sur le visage, assit sur le ventre de sa sœur et sa main gauche tenant son cou.

— Je vous déteste ! Bande de grosse merde ! Crève !

Il allait continuer de relâcher toute sa colère sur elle, mais un policier du quartier vint faire son apparition devant eux.

Shishido, ayant directement remarquer sa présence, le regarda une micro seconde avant de courir le plus vite possible du corps inconscient de sa sœur ainé.

Il partit dans une course poursuite avec le policier qui commençait à appeler du renfort à l'aide de son talkie-walkie, mais avant qu'il ne réussisse à l'attraper, Shishido s'était déjà évaporé. Le policier laissant alors un jeune homme fou dans la nature.


Arriver au lieu de rendez-vous, Kokonoi vit instantanément Inui, devant la statue du chien Hachikô, celui-ci semblait chercher quelqu'un. Évidemment, la personne qui cherchait été Koko car ce dernier était en retard.

— Yo, salua le noiraud une fois proche.

Le blond tourna aussitôt sa tête vers cette voix qu'il reconnut entre mille et il fronça les sourcils en annonçant :

— T'es en retard.

— Et encore, j'ai faillis pas venir puisque j'avais oublié qu'on devait se rejoindre.

Hier, Kokonoi avait reçu un membre du Black Dragon qui faisait office de facteur. Celui-ci lui avait informé qu'il avait rendez-vous avec Seishu Inui pour contrer un autre gang de finance qu'il avait repéré il y a peu. Leur but était de les alliés au Black Dragon pour se faire ainsi, plus de blé et plus de membres.

— Passons, allons-y.

Inui afficha son dos à la vue du noiraud et ses talons haut claquèrent contre le sol en béton de la place alors que les sirènes des voitures de police passèrent en vitesse sur la route.

Kokonoi trouvait toute cette situation amusante et c'est ainsi que ce dernier prit la route avec le chef du Black Dragon. Tous les deux l'un à côté de l'autre en direction du repère du Ibraku, situé à l'Est de Shibuya dans un hôpital abandonné.

À suivre...

𝑂𝑘𝑎𝑛𝑒 𝐾𝑜𝑖𝑏𝑖𝑡𝑜 ⸢Kokonui⸥ ⤹ Koko x InupiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant