𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏 : 𝐔𝐧𝐞 𝐬𝐚𝐊𝐊𝐞 𝐚𝐛𝐚𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭𝐞

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Le jeune homme mince et de grande taille entra dans le grand bâtiment luxueux où un vieil homme riche âgé d'une quarantaine d'années lui avait donné rendez-vous.

Quelque jour plus tôt, Kokonoi Hajime avait fait une recherche d'homme blindé et assez sénile pour gagner une grosse somme d'argent de leur part. Il visait les plus vieux, car c'étaient toujours eux qui étaient cousus d'or, mais aussi parce qu'ils se font faner au fur et à mesure des jours qui passaient, donc ils cherchaient à se débarrasser un maximum de leur blé.

Les yeux noirs perçants de Kokonoi étaient rivés sur son ordinateur portable de la marque « Apple », son index arrêta soudainement de scroller l'écran avec sa souris après avoir vu une annonce plutôt intéressante d'un homme blindé, âgé de quarante-six ans, ayant une maladie incurable qui absorbera son âme dans les semaines avenir.

« 271 924 ¥* à gagner. Si demande intéresser, appeler ce numéro : 505 489.
Cette offre est limitée et n'est pas débonnaire. » Était-ce qui était marqué sur cette publication.

【*environ 2 000 000 €

Et sans plus attendre, le jeune homme se précipita sur son téléphone portable avec la même marque que son ordinateur portable puis appela le numéro.

Il n'avait que quinze ans et pourtant, il était prêt à tout pour avoir de l'argent. Il se fichait bien de quelle manière il devra obtenir sa somme, tant que les gros nombres sont inscrits dans son compte bancaire.

Mais maintenant, Kokonoi se fit accueillir par deux gardes aux costards cravates noirs et aux lunettes carrés noirs, faisant en sorte que leur identité ne soient pas révélés.

— Vous êtes monsieur Kokonoi ? Lui demanda le garde à sa droite, les mains derrière son dos, accentuant quelqu'un de sérieux.

— Ouais.

Ses yeux noirs se promenèrent dans le hall où ils étaient. Le sol en marbre maronner, le plafond en plâtre blanc éclairait par de magnifiques lumières jaunes coller dessus et la paire de lustre en cristal briller sur le milieu de la grande pièce principal.

— Veuillez nous suivre, monsieur, adjura le garde à gauche en s'inclinant légèrement par respect.

L'homme commença le pas et Kokonoi le suivit. L'autre garde était derrière lui, tous deux une allure de protection avec leur visage et leur marche notable.

Ils arrivèrent finalement à l'intérieur d'un ascenseur. Les deux gardes se mettant près de l'inviter de leur patron et celui de droite appuya sur l'étage numéro dix, le dernier du bâtiment.

Au bout de quelques secondes, le trio entendirent un « Ding ! » de la part de la cabine et les portes en face d'eux s'ouvrirent automatiquement. Kokonoi pu découvrir la pièce du directeur. Elle était grande, le sol était de la moquette rouge et il avait une vue sur tout le quartier de Shibuya avec ses murs vitrés. Les meubles étaient tous luxueux les uns que les autres, même les accessoires et on pouvait remarquer qu'il y avait un dressing et une salle de bain rien qu'à lui avec les deux portes qui erraient chacune dans un coin de la pièce.

Néanmoins, ce qui agrafa toute l'attention du jeune homme, c'était la silhouette de cet homme de dos, assit sur la chaise de son long bureau, une cigarette fumante entre son indexe et son majeur. Il semblait observer l'extérieur.

— Monsieur Teruki, monsieur Kokonoi est ici, informa le garde qui s'était mis devant le jeune homme en s'inclinant avec son collègue.

— Très bien, vous pouvez y aller, répondit-il en n'ayant même pas prit la peine de se retourner.

Kokonoi resta planté devant l'ascenseur alors que les deux gardes repartir en silence.

— Assit toi, Hajime, ordonna-t-il en tournant son siège vers celui-ci.

Il a pu discerner son visage de loin. Il était chauve — sûrement dû à de sa maladie —, son visage était maigre avec de légères rides et ses yeux étaient de couleur verte.

L'adolescent se rapprocha du bureau et s'assit sur le fauteuil qui était en face de l'homme.

— Tu as quel âge ? Lui demanda-t-il curieux.

— Quinze ans.

Un soupir quitta ses lèvres et il éteignit sa cigarette dans son cendrier, ses fesses se levant de sa chaise tournante alors qu'il contemplait encore une fois le paysage derrière lui.

— J'ai regardé un peu ton dossier, continua-t-il. Tu es un garçon vraiment intelligent et tu fais beaucoup de mauvaise chose pour ton âge.

Kokonoi se contenta de l'écouter. Il savait pertinemment que c'était vrai, mais s'il voulait de l'argent, c'était pour une bonne raison.

— Es-tu toujours sûr de toi ? Demanda-t-il en se tournant vers son invité. Je te laisse encore une chance avant de prendre une décision officielle.

— Ma décision a été prise depuis que j'ai cliqué sur votre annonce, monsieur.

Teruki le regarda un dernier instant avant d'ouvrir un de ses tiroirs du bureau, y longer sa main pour y sortir une photographie qu'il glissa sur le meuble en bois jusqu'à Kokonoi.

— Tue cette femme et tu auras ton argent.

Les doigts de Kokonoi prirent l'image. Il pouvait reluquer une femme aux longs cheveux blonds, un grand sourire sur le visage alors que ses yeux étaient d'un gris étincelant.

Le vieil homme essaya d'étudier les expressions faciales de l'adolescent en face de lui, mais à cause de ses cheveux mi-longs noire qui tombaient sur le côté droit de son visage, il n'a pu voir une quelconque expression.

C'était une femme. Kokonoi devait tuer une femme. Ce n'était pas dans ses habitudes de tuer quelqu'un à part quand la somme d'argent était vraiment haute, mais sinon, il ne se salissait jamais les mains. Il demandait toujours à son bras droit de le faire à sa place parce que contrairement à lui, Kokonoi avait un cœur même s'il était brisé.

— Comment s'appelle-t-elle ? Questionna le noiraud en ne quittant pas la photographie des yeux.

— Tu devras te débrouiller, désolé mon grand.

Le visage de l'adolescent se redressa pour regarder celui-ci dans le blanc de l'œil. À cause de son mouvement brusque, sa longue boucle d'oreille doré s'agita et il affirma à Teruki en tirant la langue :

— C'est comme si c'était fait.

À suivre...

𝑂𝑘𝑎𝑛𝑒 𝐟𝑜𝑖𝑏𝑖𝑡𝑜 ➢Kokonui➥ ‹ Koko x InupiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant