𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟑 : 𝐂𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐧𝐮𝐢𝐭 𝐭𝐚𝐫𝐫𝐢𝐝𝐞

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TW : Relation sexuel
Si vous êtes sensible à cela, vous pouvez directement passer au prochain chapitre, vous ne raterez rien du déroulement de l'histoire, promis ;) 

Quand ses lèvres s'étaient séparés des miennes, je n'avais pas osé le regarder dans les yeux. Mes joues avaient sûrement viré aux rouges, car j'avais senti de la chaleur monter jusqu'à celle-ci et l'atmosphère qui tournait autour de nous avait changé une fois que Kokonoi m'est dit :

— Tes lèvres sont si douces...

Enfin, j'avais mis mon regard étonné vers le sien. Ses yeux noirs reflétaient du désir et la position de ses sourcils l'avait rendu plus féroce.

Je le savais très bien qu'à ce moment-là, il n'était pas lui-même. Moi aussi, d'ailleurs. Mais, je n'arrivais pas à contrôler mes désirs alors mes pupilles s'étaient posés sur sa bouche puis ses iris. J'avais pu voir à travers celle-ci, qu'il avait compris ce que je voulais. 

La commissure de ses lèvres avait formé un sourire narquois et quand il s'était approché de mon visage pour m'embrasser une seconde fois, j'avais pu sentir son érection durcir contre ma cuisse. Cela m'avait surpris alors, j'avais incliné la tête sur le côté et il n'avait pu embrasser que ma joue.

Du coin de l'œil, j'avais pu apercevoir son expression confuse. J'avais voulu lui dire quelque chose, mais mes mots ont été arrachés par lui quand il m'avait annoncé :

— Je suis désolé... je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais... je te veux.

Sa dernière phrase m'avait fait frissonner sans aucune raison et j'avais remis toute mon attention sur lui. 

— Tu as trop bu, je vais te ramener chez toi.

Il était vrai que j'aurais pu le redonner à son ami « Shishi » afin qu'il s'occupe de lui. Après tout, ils étaient venus ensemble donc, logiquement, ce gars devait connaitre l'adresse de Kokonoi. Seulement, j'avais complètement oublié son existence à cet instant. L'alcool m'avait transformer en quelqu'un que je n'étais pas et j'avais détesté ça, et encore aujourd'hui. J'avais essayé de me contrôler, mais c'était presque impossible. Cette substance coulera dans mes veines jusqu'au lendemain et je ne pouvais rien y faire mis à part regretter ensuite.

J'avais pris ses épaules en coupe pour décaler son corps du mien, mais, il avait soudainement posé son front contre mon épaule gauche.

Les sentiments qui s'étaient versés en moi était inconscient et incompréhensible. Mon cœur avait battu fort dans ma cage thoracique et des papillons s'étaient virevolter dans mon ventre. Je n'avais absolument pas compris pourquoi mon corps avait réagi de la sorte. C'était la première fois que j'avais ressenti ce genre de chose avec quelqu'un. Enfin, c'étaient juste les effets de l'alcool. J'avais pensé que c'était cela. Au final, aujourd'hui, je ressentais toujours cela avec lui et même sobre.

Ma main droite s'était doucement posé sur son dos afin de le réconforter. Lui aussi, il avait semblé être perdu et il avait probablement la tête qui tourner. 

— Vient avec moi, lui avais-je ordonné en me décalant tout en prenant sa main. 

Il n'avait pas bronché et je l'avais traîné jusqu'à l'extérieur du bar. 

On avait marché main dans la main en étant bourré et vulnérable. Les quelques mètres que l'on avait franchis jusqu'à mon appartement m'avaient paru extrêmement long et j'avais pensé que pour Kokonoi c'était réciproque puisque sur le trajet, il avait presque semblait endormi tout en marchant innocemment. 

Quand j'avais pianoté le code de mon logement, un léger bruit aigu avait déclenché l'ouverture de la porte et j'avais emmené cet homme soûle dans mon appartement qui était plongé dans l'obscurité.

𝑂𝑘𝑎𝑛𝑒 𝐟𝑜𝑖𝑏𝑖𝑡𝑜 ➢Kokonui➥ ‹ Koko x InupiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant