𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟒 : 𝐑𝐞𝐧𝐝𝐞𝐳-𝐯𝐚𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐊𝐩𝐮

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Les pas accordaient, Inui et Sofu marchaient côte à côte dans les ruelles sombres de Shibuya. Il devait être quinze heures de l'après-midi et les deux collègues avait pour destination la base du Ibraku — le gang dans lequel Kokonoi s'était pris un couteau dans le ventre —. C'était Toyoda — le chef — qui avait demandé à les voir.

— Il paraît que Kokonoi à démissionner du Black Dragon, commença Sofu. Est-ce que tu sais pourquoi ? Vous êtes toujours ensemble alors, je me suis dit que tu as probablement la réponse.

— J'en ai plus à foutre de ce gars, cracha-t-il. Qu'il aille pleurer dans les jupes de Shishido.

— Shishido... Hirokazu ?

Inui ne répondit pas et s'abaissa pour passer en dessous d'un lampadaire qui était tombé en ligne droite contre le mur d'en face. Sofu fit de même en reprenant :

— Je n'ai pas réussi à recontacter mon petit frère... il n'est pas revenu à la maison depuis dix jours. Je m'inquiète énormément pour lui.

Le blond arrêta soudainement sa marche, les mains dans les poches et le visage confus de Sofu juste derrière lui.

— Justement, à l'heure qu'il est, il doit sûrement être mort.

— Je suis bel et bien en vie, Inui.

À l'entente de cette soudaine voix, les deux collègues se tournèrent en même temps pour découvrir la silhouette froide du copier-coller de Sofu.

Le rayonnement de fin d'après-midi laissa apparaître une longue veste noire et un pantalon de la même couleur. Inui avait du mal à discerner cet homme, même si celui-ci lui avait offert un indice incontournable, il ne pouvait s'empêcher de douter. Sauf que ses doutes se sont rapidement envolés quand il lit sur les côtés bas de la fermeture éclaire : « Sumio Goya », « Second du Okane Koibito deuxième génération ».

 Sauf que ses doutes se sont rapidement envolés quand il lit sur les côtés bas de la fermeture éclaire : « Sumio Goya », « Second du Okane Koibito deuxième génération »

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Son cœur s'était compressé dans sa poitrine à cette lecture. Sumio, il était en face d'eux, avec ce nouvel uniforme du Koibito deuxième génération, ce gang dans lequel Shishido menait la troupe.

— Sumio...? S'étonna son grand frère, un sourire rassurant aux lèvres.

Il allait s'approcher de lui. Il devait. Il fallait qu'il l'enlace pour voir s'il n'était pas dans un rêve. Il fallait qu'une personne lui pince fortement la peau. Il fallait des preuves concrètes. Excepté qu'à peine avait-il fait un pas vers lui, qu'un métal froid se colla brusquement contre sa fine clavicule.

Inui allait agir, mais Sumio lui barra l'accès en lui disant :

— Ne bouge pas ou je le plante.

— Sumio ?! À quoi tu joues ?! S'écria-t-il directement, l'air coléreux et déçu.

Il est vrai que ce jeune homme lui avait rendu visite quelques jours avant. Il lui avait informé des choses sur la nouvelle génération du Koibito que Shishido venait de créer. Il lui avait même prévenu qu'il allait mourir à cause de cette conversation qui était traduite par de la trahison dans leur gang. Il montrait très bien qu'il détestait être ici, alors... pourquoi le couteau passe-t-il sous la gorge de ses alliés ?

𝑂𝑘𝑎𝑛𝑒 𝐟𝑜𝑖𝑏𝑖𝑡𝑜 ➢Kokonui➥ ‹ Koko x InupiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant