Vêtu de l'uniforme de son gang « Okane Koibito », les cinquante membres en face de lui avec le même accoutrement le regardaient prendre les devants sur la scène de cet ancien théâtre abandonné. Son bras droit à ses côtés avait la même allure que les gardes du vieil homme riche qu'il avait rencontré pour la première et la dernière fois hier soir.
Leur uniforme était un long manteau en tissu viscose élasthanne uni noir. Le logo du gang était un crypto coin à l'arrière qui était de couleur blanche alors que le chef avait une coloration bois de rose pour le reconnaitre. Le nom du gang était en écriture japonaise sur le bras droit puis les inscriptions de la team sur le bras gauche.
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NDA : Crédit à moi-même, merci de pas plagiat, je vous vois et pareil pour le média.
— Bien, commença Kokonoi en levant la voix pour que tout le monde puisse l'entendre. Si je vous ai soudainement réuni ici, c'est pour que l'on élabore un plan.
Il laissa le suspense passer dans la salle. Les membres du gang commencèrent à tous marmonner entre eux avant qu'un bruit sourd éclata un silence immédiat dans la pièce.
Kokonoi tourna son regard vers l'origine de ce bruit qui avait pour but de faire taire les gens et, il savait très bien que c'était son bras droit « Shishido Hirokazu ». Effectivement, celui-ci avait une tringle à rideaux dans sa main gauche qui était la cause de l'éclat dans le théâtre abandonné.
— Hé ! Fermer vos grosses bouches ou je tranche vos putain de cordes vocales ! Hurla Shishido.
Shishido était plus respecté que le chef en lui-même. Ce gang ne consistait pas à se battre ou avoir le plus de membre possible, il était plus réputé pour l'argent.
Le bras droit du chef était assez petit, il faisait peut-être un mètre soixante dix. Ses longs cheveux bleu marine épais s'arrêtaient à sa clavicule et ses yeux gris absorbaient chaque regard qu'il croisait.
Ses yeux grisés croisèrent ceux de son supérieur pour lui hocher positivement la tête comme signe qu'il pouvait parler.
— On m'a proposé une somme de deux cent soixante-douze mille neuf cent vingt-quatre de yens si je bute cette meuf.
