𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟏 : 𝐀𝐧𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐚𝐧

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Alors que Shishido était sur un circuit tout terrain accidenté en train de faire du motocross, la silhouette de Kokonoi apparut à l'entrée du terrain. Quand Shishido remarqua sa présence, il finit tranquillement son tour et arrêta le moteur.

Il retira son casque et secoua ses cheveux pour les remettre à leur place, Kokonoi attendant sagement qu'il vienne à lui, les bras croisés sur sa poitrine et son dos collé contre un poteau des gradins.

— Kokonoi-san, qu'est-ce qui t'amène ? Le questionna-t-il.

Habituellement, Kokonoi venait rendre visite à son ami pour des missions. Mais il n'était jamais venu quand Shishido s'entraînait sur le circuit de motocross, c'était inhabituel.

— Réunion, j'ai une grosse annonce à faire au gang, annonça-t-il en tournant le dos au bleuté tout en marchant en direction de la sortie du terrain.

Celui-ci avait très bien compris ce qu'il voulait informer au Koibito : qu'ils vont s'allier à un autre gang. Les poings et les dents de Shishido se serrèrent et il partit vers les vestiaires, retirer son équipement et ranger son motocross dans le garage sécurisé du circuit.

— C'est bon, déclara l'homme aux cheveux bleus une fois parvenu au côté de son chef.

Le noiraud l'avait attendu auprès de sa moto.

— Allons-y, alors.

Shishido hocha positivement la tête et prit le chemin de leur base, c'est-à-dire le théâtre abandonné de Shibuya.

Une fois rendu à destination, Kokonoi fut le premier à descendre de la moto de Shishido et ses mains trouvèrent leur place dans les poches du pantalon de l'uniforme du Koibito.

Sans aucune pitié, le noiraud donna un grand coup de pied à la grande porte du théâtre et toutes les personnes à l'intérieur tournèrent leurs regards vers ce bruit sourd. Quand ils découvrirent que l'origine de ce boucan venait de leur patron, ils s'inclinèrent à quatre vingt-dix degrés et le saluèrent tous à l'unisson :

— Mes respects, chef !

Au même moment, Shishido entra à son tour dans le hall du théâtre, derrière Kokonoi tel le bon bras droit qu'il était.

— J'ai une annonce à faire, reprit le supérieur à ses membres, tous en scène.

Alors tous s'exécutèrent sans broncher. L'homme aux cheveux bleus était resté sans bouger tandis que son supérieur était déjà en route vers la salle, demander par lui-même.

Il ne voulait pas ça. Il était hors de question que le Koibito servaient d'argentier à un gang ennemi. C'était indiscutable et Shishido allait bien évidemment contester cette idée.

— Shishi, tu viens ? Appela Kokonoi en le regardant par-dessus son épaule, ses mains toujours cachaient dans ses poches.

Le concerner leva la tête et fit des pas rapides avant d'arriver en une fraction de seconde auprès de son chef.


Les deux pieds nonchalamment posaient sur le rebord de la scène, le chef de ce gang de finance observait avec curiosité la salle à peine remplit.

Cette pièce comptait cinq-cent sièges dont quelques-uns en hauteur et d'autres ébrécher par leur manque d'entretien. Les cinquante membres du Koibito étaient tous présents, assis sur ses fauteuils rougeâtres et abîmés, ils attendaient l'annonce importante de leur boss.

— À partir d'aujourd'hui, commença Kokonoi en élevant la voix de façon à ce que tout le monde l'entende, le Koibito fera équipe avec un gang appeler « Le Black Dragon ».

Les phonations des membres, confortablement assis, débutèrent dans la grande salle. Les gens avaient l'air plutôt surpris où même extrêmement surpris de cette nouvelle, car Kokonoi leur avait toujours dit qu'ils travailleraient que pour leur simple plaisir d'obtenir du blé.

Kokonoi parut silencieux. Son regard était impassible et c'était ce qu'avait aperçu son bras droit, son dos contre le mur de la scène alors que le rideau rouge cachait la moitié de sa silhouette.

Shishido avait compris. Sa main vint prendre la tringle à rideau poser négligemment par terre pour frapper avec sur le mur à ses côtés afin de faire taire ce boucan, mais avant qu'il n'est pu faire ce qu'il avait prévu, Kokonoi s'écria :

— Je ne changerai pas d'avis. Ceux qui sont contre, qu'ils viennent le dire maintenant. J'ai fait mon choix et cela ne sera pas discutable.

Les yeux de son bras droit s'écarquillèrent et il lâcha soudainement sa tringle à rideaux. Un énorme éclat raisonna dans toute la salle et tous les regards se posèrent sur l'origine de ce bruit.

Kokonoi, lui, avait légèrement tourner sa tête vers son inférieur alors qu'un silence demeura après cet écho qui avait égaré la respiration des personnes présente dans ce théâtre. Les sourcils fronçaient, il demanda :

— Shishi, un problème ?

Un grognement quitta ses lèvres alors que ses dents et ses poings se serrèrent.

— Je m'y oppose, répondit-il en regardant son boss droit dans les yeux.

— Hein ?

Les souffles de choc se rependirent et les voix des membres se disposèrent.

— T'as très bien entendu, Kokonoi.

Kokonoi pensait que son ami plaisantait. Il voyait le monde comme une série de calculs et agissait uniquement dans son propre intérêt. Si Shishido venait à s'y opposé, il n'hésiterait pas à l'abandonner.

— Tant pis pour toi, Shishi, dit-il en haussant les épaules.

Le bleuter venait de se prendre un poignard en plein cœur. Il savait pertinemment que Kokonoi allait réagir de la sorte, mais il ne pensait pas que cela ferait aussi mal.

Tandis qu'il retenait au plus profond de son être ses larmes, Kokonoi descendit avec aucune grâce la scène sous les yeux choqués des membres de son gang.

Prit par la haine et surtout la jalousie, Shishido prit la tringle à rideaux et sans que personne le blâme, l'arme atteignit violemment un des membres le plus proche de lui. Quand un coup de fer fit écho dans la salle, tous se retournèrent vers Shishido, le visage abasourdit.

L'atmosphère était emplie d'une haine que seul le criminel étalé, faisant vibrer jusqu'aux orteils les corps des témoins de tout ce raffut-ménage.

— Kokonoi-san... dit-il en regardant le concerner avec persécution.

L'attention de celui-ci passa du corps inerte à son bras droit, le visage affres.

— Si je dois mourir pour toi, si je dois tuer pour toi... reprit-il, ses larmes ayant presque quittées ses glandes lacrymales. Je ferai couler ce sang pour toi.

À suivre...

𝑂𝑘𝑎𝑛𝑒 𝐟𝑜𝑖𝑏𝑖𝑡𝑜 ➢Kokonui➥ ‹ Koko x InupiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant