𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒 : 𝐀𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭, 𝐚𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭...

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Je ne savais pas où j'allais trouver tout cet argent. Chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde : j'y réfléchissais désespérément.

Mais je n'étais qu'un gamin. C'était impossible de me faire de l'argent légalement. Alors, je me suis lancé dans la criminalité pour gagner de l'argent.

J'ai commencé par rassembler des petites frappes en leur demandant de suivre les plans que je leur donnais en échange d'argent. Cela marcher à merveille et les jours passèrent et mon bisness augmentait. Je faisais cela derrière le dos de Akane pour ne pas l'inquiéter alors que je suis devenu un hors la loi pour elle.

En un mois, j'avais réussi à obtenir le compte : cent mille yens.

Le grand sourire aux lèvres, j'entrai la liasse de billet dans une grande enveloppe et courus immédiatement vers la maison de Akane. Elle m'avait donnée son adresse le jour où elle était tomber dans les pommes et que je l'avais accompagnées à l'hosto.

Mes phalanges rencontrèrent la porte en bois et frappèrent sur celle-ci rapidement. J'étais impatient et exciter. Akane va vivre, j'avais réussi à la protéger, maintenant tout va bien. J'étais tellement heureux même si ses soins seront payés avec de l'argent sale.

La porte s'ouvrit et je tombai nez à nez devant Akane, de l'étonnement de me voir se créant sur son visage pâle avec ses yeux rougeâtre à cause de la fatigue.

Elle me faisait tant de peine, mais à présent, j'ai l'argent et elle va pouvoir être soigner.

— Hajime ?

— Hey... heu... est-ce que je peux entrer ? J'aimerais t'offrir quelque chose.

Je lui montrai l'enveloppe maronné entre mes mains avec un sourire. Elle fronça les sourcils et m'autorisa l'accès à pénétrer dans sa maison.

Assit en face à face sur sa table de cuisine, je contemplais le verre d'eau qu'elle m'avait gentiment offert devant moi. Sur le reflet du verre transparent, j'avais pu apercevoir des cernes sur le bas de mes yeux et mes cheveux ayant poussé de quelque millimètre. Ils étaient maintenant au milieu de mes oreilles.

— Comment tu vas en ce moment ? Lui demandais-je.

Je ne voulais pas me précipiter, je voulais d'abord la mettre à l'aise et ensuite lui offrir sa vie.

— Mon état empire, Hajime... j'ai beau mangé plus d'aliment riche en fer, rien ne change. 

Pour faire simple, Akane souffrait d'une anémie ferriprive à cause de sa menstruation abondante. Et c'était pour cette raison qu'elle n'avait plus de fer en réserve.

C'était compliqué et puis même moi, j'avais du mal à comprendre, mais le plus important à retenir c'était qu'elle devait se faire opérer du vagin pour diminuer sa perte abondante de menstruation ou alors des médicaments riches en fer qui l'aideront — ou pas — à aller mieux.

— Akane, c'est fini maintenant, lui annonçais-je en fixant toujours mon verre d'eau. Tu vas être soi...

À cause du choc, je n'ai pas pu finir ma phrase. Elle venait de tomber brusquement de sa chaise. Je me levai instantanément de ma chaise et courus vers elle. Je m'agenouillai devant son corps et posai sa tête sur mes cuisses en appelant son nom. 

J'essayais de la réveiller, mais rien fonctionnaient. Je revivais le même moment qu'à la bibliothèque sauf que je n'avais pas de téléphone cette fois-ci. J'étais seul avec Akane dans cette maison. Je criais et sanglotais toutes les larmes de mon corps. 

Son pou était faible. 

J'avais peur, peur qu'elle soit déjà morte. 

Pourtant, j'ai l'argent avec moi, elle va être soignée, mais il faut juste que je l'emmène à l'hôpital.

Alors c'est ce que je fis. Je portai son corps assez lourd pour moi sur mon dos et sortit en vitesse de sa maison en direction de l'hôpital.

Akane, je t'en supplie, reste avec moi.

Je t'aime putain.

Mes cris résonnaient dans la pièce suivit de mes larmes qui ne cessèrent de couler. 

C'était trop tard, elle est morte alors que j'avais enfin réussi à rassembler l'argent pour ses soins.

Les médecins avaient tout essayer pour la réanimer, mais rien à fonctionner... sa vie a été prise par sa maladie et on ne pouvait plus rien y faire.

Son corps inerte allongé sur le brancard, ses magnifiques yeux bleus émeraudes qui ne se révéleront plus jamais, sa voix...

Pendant qu'elle rejoint les étoiles, je me noie dans un océan de larmes.

Argent... argent... argent...

— Je suis désolé, Akane... si seulement j'avais eu l'argent avant... lui dis-je entre deux sanglots.


Un mois était passé. Ce jour-là, j'étais assis sur un banc à l'extérieur de la bibliothèque où on allait toujours avec Akane. Je n'arrivais plus à entrer dans cet endroit. À chaque fois que je mettais un pied, un poignard rentrait violemment en contacte avec mon cœur et je me retrouvais ici, assieds désespérément sur ce banc, seul.

Je ne peux plus être seul, je me sens mal sans elle...

Elle était la seule raison pour laquelle ma vie avait un sens, mais depuis que cette maladie lui a absorbé son âme, ma vie n'était qu'une page blanche.

— Tu es Hajime Kokonoi ?

Ma tête se releva vers l'origine de cette voix inconnue et je vis un garçon de mon âge — sûrement —, les cheveux mi-longs blonds et les yeux gris. Ses cheveux me faisaient penser à ceux de Akane et son visage était très souriant, mais garder son sérieux.

— T'es qui ? L'interrogeais-je froidement.

— Je... je suis Shishido Hirokazu ! Je suis tellement heureux d'enfin faire ta connaissance !

Il venait de s'incliner à quatre-vingt-dix degrés, ce qui me surprenait et il reprit :

— Kokonoi-san, j'aimerais que, toi et moi, on crée le gang le plus riche de Tokyo.

Mes sourcils se froncèrent. Il était toujours incliné et ses cheveux étaient retombées sur les deux côtés de ses joues. 

À ce moment-là, je ne comprenais pas pourquoi il me demandait cela. Mais en fait, les gens intéressés par la criminalité ont déjà tous entendu parler de moi. Un gosse de onze ans qui se fait de l'argent illégalement, ça ne passe pas inaperçu.

J'avais l'impression, que si j'acceptais sa proposition, j'allais pouvoir encore aider Akane. 

L'argent, c'était la raison de vivre.

Akane serrait encore en vie si elle avait eu de l'argent.

C'est grâce à l'argent que les humains vivent.

Alors... j'ai accepté sa proposition.

C'était de cette manière que j'avais rencontré Shishi. On avait formé le gang « Okane Koibito » même si c'était lui qui avait donné les idées de logo, c'était lui qui avait ajouté des membres et c'était lui qui nous faisait gagner de l'argent. Je ne devrais même pas être le chef de ce gang, ça aurait dû être Shishi. Moi, je n'ai fait que trouver le nom du gang. Mais c'était dans les règles du gang : « le plus riche, est le chef. Mais le plus fort ou le plus intelligent n'a aucune utilité dans les reines du gang. ». 

C'était grâce à Shishi que ma vie avait un sens, même si elle était merdique, avant que je ne rencontre quelqu'un d'autre qui changera totalement mes plans... 

À suivre...

𝑂𝑘𝑎𝑛𝑒 𝐟𝑜𝑖𝑏𝑖𝑡𝑜 ➢Kokonui➥ ‹ Koko x InupiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant