[Obito/Tobi X Reader] L'amour conjugué

Chapitre 35

Je lève mes yeux vers lui, timidement. Son regard est rempli de douceur, comment est-ce possible ? Mon cœur se met à palpiter.

- tu n'as pas besoin de le demander.

- comment ça ?

- tu peux te blottir dans mes bras sans avoir besoin de me consulter, car tu as l'autorisation de le faire depuis bien longtemps.

Heureuse d'entendre ces paroles, je me blottis contre son torse, il m'entoure avec ses bras, me collant encore plus contre lui.

- merci beaucoup Tobi, tu es un véritable ami.

- ...hm... je peux te demander quelque chose ?

- bien sûr.

- je peux savoir pourquoi tu étais avec Akira ?

- on regardait un film. Il me l'a proposé ce matin.

- ne t'ai-je pas dit que tu ne devais plus passer de temps avec aucun autre homme, à moins que tu m'avertisses ?

- oui...

- tu manques de discipline.

- .....

- dois-je te discipliner ? Ou dois-je passer l'éponge ?

- fais ce qu'il te semble juste mais je respecterais ta décision.

- vraiment ?

- oui.

- dans ce cas, je vais oublier ce qui s'est passé avec Akira. Mais la prochaine fois, je ne serai pas aussi clément et je m'assurerai de bien te discipliner.

- d'accord.

- mais dis-moi, vous sortez ensemble ?

- je... non... pourquoi ?

- car vous aviez l'air proches, tous les deux.

- hein ?

- je ne savais pas que tu t'étais rapproché autant de lui, au point de t'accrocher à son bras...

- Tobi, tu es jaloux ?

- non, je ne suis pas jaloux.

- attends... comment sais-tu que j'étais accroché à son bras ?

- j'étais dans la cuisine et quand je suis sorti...je vous ai vu.

- oh, d'accord.

- oublions Akira, à présent tu es avec moi.

Il se met à me serrer davantage contre lui et il dit :

- c'est vrai que tu es un coussin humain parfait.

- coussin humain ?

- oui, réservé pour moi.

- et tu es content ?

- c'est évident.

Sa chaleur corporelle rend ma poitrine chaude, elle aussi. Je suis vraiment sereine à ses côtés. L'esprit partant, je ferme les yeux, le sommeil s'empare de moi et je m'endors tout naturellement dans ses bras.

- tu dors déjà ?

- .....

- elle est vraiment sans défense.

Suite à ça, je l'entends rire, il pose une de ses mains sur mes cheveux. Sa douce caresse m'enfonce alors dans un sommeil encore plus profond.

PDV TOBI :

Je la regarde attentivement, comment peut-elle s'endormir aussi rapidement ? Derrière mon masque, je souris. Elle est si belle quand elle dort, j'ai l'impression d'avoir un ange dans mes bras. Elle est si pure et si naïve, qu'à chaque fois que je la regarde, je tombe encore plus amoureux d'elle. Je continue de caresser ses cheveux.