[Obito/Tobi X Reader] L'amour conjugué

Chapitre 28

Je ne comprends pas ce qu'il se passe, j'ai raté un épisode ? Pourquoi m'a-t-il appelé "mon amour" ? Que je sache, Tobi est célibataire donc pourquoi le fait qu'une jeune femme le touche ça le dérange ?

Je n'ai pas le temps d'analyser plus de choses car mon partenaire accourt vers moi, il me prend entre ses bras, me serrant fort contre lui. Je me laisse faire sans trop savoir pourquoi, l'homme au masque orange me chuchote :

- fais semblant d'être ma femme.

Il me demande quelque chose de difficile, mais je vais faire de mon mieux. Je dois jouer le jeu ? Très bien. Je me colle contre Tobi, ce dernier enroule immédiatement son bras autour de mes épaules, me collant davantage contre son corps.

- je n'ai pas été très longue j'espère ?

- non mon ange, je t'ai à peine attendu.

Je fais semblant de regarder la jeune femme comme si c'était la première fois que je la remarquais.

- bonsoir, qui êtes-vous ? Vous avez besoin d'aide ? Vous vous êtes perdue ? Dis-je en me dégageant de l'étreinte de Tobi.

- elle ne s'est pas perdue, loin de là, c'est une femme qui me voulait.

Je tourne la tête pour regarder le masqué.

- comment ça qu'elle te voulait ?

- elle voulait que je passe la nuit avec elle.

- quoi ? Mais ~ je reporte mon attention sur la femme~ il n'est pas libre mademoiselle, c'est mon mari.

- comment pouvais-je le savoir ? Son corps est si attirant !

- attirant ? Dis-je.

- vous ne l'avez pas vu ? Regardez-le bien.

- si je le sais, mon mari a un corps sublime.

- ah vous voyez ! Ce n'est pas de ma faute si je lui ai demandé de passer la nuit avec moi.

- si, c'est de votre faute.

- pourquoi ? Je n'ai rien fait de mal !

- quand vous voyez qu'un homme vous rejette, n'insistez pas.

- mais...

- pour ce qui est de mon mari, il est à moi, il ne vous appartient pas. Merci de ne plus jamais l'approcher.

L'Uchiha prend ma main dans la sienne, comme pour confirmer mes propos.

- viens mon trésor, ne perdons plus de temps avec elle. Rentrons, nos brochettes vont refroidir. Dis-je.

Nous lui tournons le dos et nous nous éloignons, tout en gardant nos doigts entrelacés. Nous marchons ainsi pendant plusieurs minutes. Nous arrivons à l'auberge et nous rentrons dans notre chambre.

- Tobi ?

- hm ?

- la jeune femme n'est plus là, tu peux lâcher ma main.

Il baisse la tête pour regarder nos mains puis il la relâche aussitôt, il détourne le regard. Serait-il gêné ? Je ne pense pas. Je pose le sac avec les brochettes sur la table, je m'assois sur un des fauteuils et Tobi en fait de même.

- que s'est-il passé à l'onsen ? J'ai entendu dire qu'il y avait quelqu'un qui nous épiait.

- oui, il y avait un homme qui avait fait un trou dans le mur pour vous regarder. Cet idiot a eu le temps de reluquer une des femmes.