Chapitre 51

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À ces mots, l'ambiance autour de nous devient plus sombre, plus oppressante. Je ressens une légère panique, la même que celle que j'ai ressenti quand j'ai dit à Tobi que je savais qu'il était le chef. Mais la différence avec maintenant c'est qu'il restait malgré tout mon ami, enfin, si ce mot existe dans son monde.

D'ailleurs, je ne sais pas s'il me voit au moins comme une amie proche, mais j'espère que oui. Parce que j'ai souvent l'impression d'être une graine voltigeant au vent et je n'ai pas grand chose de plus que mon amitié à lui offrir. Je reviens à la réalité, je vois les six hommes, ils sont face à nous. Celui qui a les chaussures endommagées dit :

- eh, les gars. J'ai une question. Même les idiots savent compter jusqu'à six, hein ? C'est pas trop en demander, si ? Si cet homme masqué n'est pas trop idiot, il saura ce qui est mieux pour lui.

- regarde-le, trop effrayé pour parler maintenant ?

- tout ce que t'as à faire c'est t'occuper de tes affaires et nous laisser la fille. Et on te laissera partir d'ici en un seul morceau.

À ces mots, Tobi me pousse légèrement derrière son dos. Comme pour dire à mes harceleurs qu'il ne compte pas me laisser.

- alors, sois un bon garçon et vas-t'en, comme si tu n'avais rien vu.

Je sens la colère monter en moi, comment osent-ils parler ainsi à MON Tobi ? Énervée, je crie :

- arrêtez ça !

- .....

- si vous êtes pas trop bêtes, vous allez tâcher de faire preuve de respect à son égard. À moins que vous n'ayez pas la moindre idée de qui il est.

- désolé, aucune idée de qui il est. Les ninjas se croient forts juste parce qu'ils ont un corps bien bâti. Pourquoi tu ne lui demandes pas s'il sait qui nous sommes ?

- Tobi ? Tu ne dis rien ? Tu vas les laisser t'insulter comme ça ?

- ce sont des petits... ignorants. Dit le brun d'un ton tranchant.

- ta pupille indique de quel clan tu appartiens. Tu vas peut-être les faire partir si tu leur montres, non ? Tu ne peux pas laisser ces crétins s'en sortir après tout le manque de respect qu'ils t'ont montré ! Si tu ne fais rien, alors c'est moi qui vais agir !

Le masqué se tourne vers moi, il se penche pour être à mon niveau et il demande :

- que dirais-tu si je te donnais des cours de relaxation ? Dans la chambre d'hôtel, à minuit ?

- Tobi, ce n'est pas le moment...

- pousse-toi, gros taré. Cette minette est à nous.

Tobi prends à nouveau ma main et il la serre fort, pour me faire comprendre que je n'ai pas à m'inquiéter car il me protégera.

- vous pouvez m'appeler comme bon vous semble si ça vous libère l'esprit mais je ne vous permettrai pas de l'appeler "gros taré". Rentrez bien dans vos têtes que je n'irais nulle part avec vous. Je suis sous sa protection, donc faites demi-tour. Dis-je.

- arrête tes idioties, petite traînée. S'il faisait partie d'un fameux clan, comme tu veux nous le faire croire, qu'est-ce qu'il ferait avec une femme... comme toi ?

Je tourne la tête vers Tobi, il me demande :

- il est suicidaire ?

- il se pourrait bien.

- eh ! Est-ce que tu l'as déjà vu blesser quelqu'un, pas parce qu'il le devait mais parce qu'il en avait envie ?

- oui, je l'ai déjà vu. Alors, maintenant tu comptes faire quoi ?

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 21 ⏰

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[Obito/Tobi X Reader] L'amour conjuguéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant