[Obito/Tobi X Reader] L'amour conjugué

Chapitre 46

Le regard de mon meilleur ami se pose sur moi, il hoche la tête, je comprends immédiatement ce qu'il veut faire alors j'hoche la tête à mon tour pour lui donner l'autorisation. Grâce à son sharingan, il lit mon esprit pour savoir ce qu'il s'est passé en son absence. En très peu de temps, il obtient ce qu'il souhaite puis il désactive son Genjutsu.

Visiblement, il a l'air d'être énervé. Son aura devient sinistre et son chakra nous écrase complètement. Des chaînes tombent de ses mains jusqu'au sol, mais... qu'est-ce qu'il compte faire avec ça ? Il compte ligoter qui ? M'en veut-il par rapport au fait que j'ai accepté d'être kidnappée ? Ou bien en veut-il au commandant ?

Je remarque qu'il serre fort ses poings, une brise se lève, elle traverse la pièce. De ce fait, la douce fragrance de Tobi parvient jusqu'à mes narines, calmant ainsi mon pauvre cœur qui s'était emballé entre-temps. J'essaie de me détacher, mais je n'y arrive pas, je décide alors de m'avancer jusqu'aux barreaux. Mon partenaire s'approche de moi mais il est arrêté dans son élan par la voix du commandant :

- n'approche pas ! Reste où tu es ! Laisse ta camarade tranquille !

- sors de mon chemin. Dit le masqué.

- gardes ! Venez !

Les gardes et les policiers font irruption dans la pièce, ça a le don de mettre Tobi hors de lui. Toutes les personnes jettent des armes pour essayer de le tuer mais les attaques lui passent à travers. Mon acolyte s'élance vers eux.

- sortez de mon chemin.

Il tend sa chaine devant lui et il se met à courir droit vers eux en passant à travers. Dès qu'il finit de passer le corps d'un homme, il se matérialise et il serre sa chaîne pour l'étranger jusqu'à ce qu'il meurt. Il répète ce geste jusqu'à tuer tous les gardes et policiers de la pièce, seul le commandant est encore en vie car il ne l'a pas encore attaqué.

Il a préféré obéir et s'écarter du chemin de mon partenaire pour le laisser passer. L'Uchiha s'approche des barreaux, il vient jusqu'à moi. Il range ses chaînes dans sa dimension. Il lève sa main et il la pose sur ma joue, caressant tendrement cette dernière. Son regard est rempli de douleur et inquiétude.

- (t/p)...

Je sors la main à travers les barreaux pour pouvoir toucher le corps du brun, il se laisse faire.

- je t'en prie, Tobi... sors-moi de là...

- cela va de soi.

Il se dématérialise et il rentre dans la cellule. Avec une très grande facilité, il casse à mains nues les chaînes qui m'enchaînaient ainsi que les menottes anti-chakra.

- merci !

- ne me remercie pas, entre nous on ne doit pas se dire "merci", puisque c'est normal qu'on s'entraide.

- Tobi... tu es un amour...

- je suis uniquement ton amour, je ne suis à personne d'autre.

- j'en ai conscience, oui.