[Obito/Tobi X Reader] L'amour conjugué

Chapitre 38

Si je lui avoue la vérité, il va s'attirer des ennuis avec le village du ninja qui m'a agressé. Je dois inventer une excuse, et vite !

- cette marque.....

- oui, continue.

- ..... je l'ai eu en glissant dans la rivière.

- tu me prends pour idiot ?

- n-non, loin de là.

- tu n'as pas confiance en moi ?

- j'ai confiance en toi, tu le sais bien.

- donc dis-moi qui est la personne qui t'a fait ça.

- .....

- si tu ne me dis pas la vérité tout de suite, j'irai la chercher moi-même dans ton esprit.

- .....

- tu as choisis ?

- c'est en tombant que j'ai eu cette marque.

- très bien, puisque tu ne veux pas me dire la vérité, je dois la chercher moi-même. Tu ne me laisses pas le choix.

Je recule et je ferme les yeux pour éviter tout contact avec son regard, je sens qu'il attrape mon poignet et qu'il me tire vers lui, j'atterris sur son torse.

- (t/p), ouvre tes yeux.

- non.

- dans ce cas, avoue la vérité, dis-moi son nom et l'endroit où il habite.

- j-je... non, je ne veux pas.

D'un geste étrangement doux, il pose sa main sur ma joue, me faisant rougir. Le cuir de son gant contre ma peau brûlante produit une sensation bizarre.

- qui est celui qui a essayé d'éteindre la seule lumière qui protège les humains d'être détruits par mes mains ? QUI-EST-CE ?

Surprise par le ton de sa voix, j'ouvre alors les yeux. Malheureusement, Tobi profite de cet instant pour sonder mon esprit et ainsi voir mes souvenirs et les émotions que j'ai ressenti lors de mon agression. Il ne lui faut que quelques secondes pour trouver LE souvenir qui l'intéresse, après l'avoir visionné, il désactive son Genjutsu. Je suis curieuse de voir sa réaction, je lève mes yeux vers lui. Je vois son Sharingan se transformer en Mangekyô Sharingan, son regard se durcit.

- je jure que cet être ne te touchera plus jamais. Dit-il d'un ton furieux.

Il me fait peur, je ne l'ai jamais vu avec une aura aussi sinistre et meurtrière. Je crois bien qu'il a senti mon inquiétude puisque son regard s'adoucit légèrement.

- n'aie pas peur de moi, tu n'as rien à craindre, ce n'est pas toi que je vais tuer.

Sur ces mots, il me relâche et il sort de ma chambre d'un pas assuré. Je me dépêche de le suivre pour l'arrêter, j'attrape sa manche et je lui tire dessus pour le stopper dans son élan.

- Tobi, arrête ! S'il te plait ! N'y va pas !

- lâche-moi.

- non.

- (t/p), laisse-moi.

- je ne te laisserai pas y aller, je ne veux pas que tu le tues.

- il t'a étranglé au point de te laisser une marque de strangulation sur le cou, il a tenté de te tuer et tu penses que je vais le laisser s'en sortir indemne ?

- .....

- tu n'as aucune raison d'avoir peur de moi, le seul qui peut s'inquiéter c'est cet homme.

- non, arrête !