J'avais l'impression que ma tête allait exploser de rage, j'avais envie de tuer tout ceux qui se trouvaient dans cette pièce, je n'avais pas envie d'en laisser ne serait-ce qu'un seul survivre ! Ils étaient tous des incapables !
- Je pensais que nous avions mis la main sur la Gazette du sorcier, lâchai-je alors d'une voix particulièrement froide.
Ils me regardèrent tous sans oser me répondre.
- Que s'est-il passé hein ? Qui est l'incompétent parmi vous?
Aucune réponse de nouveau.
- C'est bien ce qu'il me semblait, sifflai-je entre mes dents.. Je vais devoir faire le travail seul. Je ne vois pas en quoi votre présence m'est utile ! Alignez-vous, ordonnai-je. Oui même toi Weasley ! Tu fais partis des nôtres maintenant n'est-ce pas ? Donc tu mourras comme tout le monde. En ligne !
Je vis le fils Zabini attraper la main de cette dernière pour qu'elle se range à côté de lui. Je les séparai alors d'un mouvement sec de la baguette et me remis à marcher vers le début de la ligne formée par les mangemorts.
Le premier de la file était Greyback, cet ignobe loup-garrou, erreur de la nature.
- Toi, sais-tu à cause de qui l'information à filtré ? Demandai-je en faisant glisser ma baguette le long de son épaule droite.
- Non Maitre... répondit-il d'une voix apeurée.
Cela ressemblait presque à un jappement. Il me dégoutait !
- C'est bien dommage dans ce cas. AVADA KEDAVRA !
Il tomba lourdement à terre et je me dirigeai bientôt vers Goyle père.
- Et toi ? Demandai-je alors en l'observant de la tête au pied.
- Je ne sais pas non plus maître.
- C'est dommage aussi pour t ...
- Bellatrix le sait, me coupa-t-il cependant.
Je le dévisageai alors sérieusement.
- Et où est Bellatrix en ce moment ?
- Là Maitre, répondit-elle.
Elle venait visiblement d'arriver et n'était pas seule.
- Qui est-ce ? Demandais-je alors en m'approchant d'avantage de l'homme que Bellatrix tenait fermement par le bras.
- Le journaliste qui a publié l'article sur vous et qui était des nôtres, expliqua-t-ele en jubilant du sort que je réservais certainement à ce traitre.
- Tien donc, tu es journalise maintenant ? Demandais-je. Je pensais que tu étais plutôt dans notre camps, étrange comme on peut se tromper sur certaines personnes, n'est-ce pas?
- Maître... Supplia alors le concerné. Ils doutaient tous de moi la bas, ils m'ont soumis au sortilège de l'imperium pour écrire quelque chose d'important à votre sujet. Je n'ai rien pu faire. Maître, je vous en supplie, je ferais tout ce que vous me demanderez ...
Ce dernier s'aggripa à ma robe, je l'écartais violament d'un coup de pied.
- Devrais-je avoir dans mes rangs quelqu'un de si faible qu'il ne parvient pas à résister à ce sort ? Demandais-je d'une voix froide en m'adressant aux autres mangemorts.
Des "non", des "bien sr que non", des "il faut le punir" sortirent de tous les côtés.
- Tu as entendu ce qu'en pensent les autres? Ajoutai-je alors en me tournant vers le traitre. AVADA KEDAVRA !Bellatrix relâcha son corps mort et resta postée contre l'encadrement dans la porte.
- Une fois de plus une seule à bien fait son travail ici ! M'exclamai-je en m'adressant aux mangemorts. Vous rendez-vous compte maintenant que le monde entier sait que je suis redevenu jeune ? Vous rendez-vous compte de l'importance de cette information ? HEIN ? Weasley ! Viens ici !
Je vis Blaise la pousser gentiment pour l'insister à me faire face.
- Plus vite! Crachai-je agacé par la lenteur avec laquelle elle mettait un pas devant l'autre.
Je détestais ce genre de personnes, ceux qui étaient lents, faibles, peureux. Une incompréhensible envie de les secouer à coup de doloris me démangeais constamment.
- Oui maître ? Demanda-t-elle, une fois face à moi en se courbant en avant.
Finalement Blaise avait suivit à la lettre ce que je lui avais demandé. Je jetai un bref coup d'œil dans sa direction, mais il ne me regardait pas. Il se contentait de fixer la fille.
- Tu vas entrer en jeu à présent, le temps presse. Tu diras à ton cher ami Potter que tu as réussi à t'enfuir d'ici tout en récupérant le vif d'or qui contient bien entendu la pierre de résurrection.
Je sortis la balle de ma poche et lui tendis pour qu'elle l'attrape.
- Oui Maître.
- Tu lui demanderas de l'ouvrir et une fois fait, pendant qu'il ne sera pas attentif à tes gestes, tu lui voleras la pierre pour me l'apporter. Il ne peut l'ouvrir qu'en mettant la balle dans sa bouche étant donné que c'est comme ça qu'il l'a attrapé durant son premier match.
- Oui Maître.
- Es-tu bien sur d'avoir saisie ?
- Oui Maitre.
- Si tu échoues, où si il te prend l'idée de ne pas revenir je t'assure que ton cher Zabini mourra.
Un frisson parcouru son dos mais elle acquiesça une nouvelle fois.Lorsque la réunion toucha à sa fin, ma rage ne s'était pour autant pas envolée. Comment le traite avait-il pu se laisser berner par ce minable sort de l'imperium ? A présent tous le monde sorcier savaient quelle était mon apparence et plus seulement les membres de l'Odre. Mais ce n'était pas si grave. Ma rage provenait surtout du fait qu'une semaine était passée et qu'Hermione n'était pas encore revenue. Qu'attendait-elle pour rentrer au château ?! Et ce Clément ! J'allais à présent pouvoir m'en occuper maintenant que Weasley était au courant de sa mission. Alors que je m'apprêtai à sortir, je m'arrêtai près de la porte d'entrée.
- Encore une fois Bellatrix, j'ai l'impression que je ne peux compter que sur toi.Après le départ de Vodemort, tout le monde s'était quelque peu détendu. Certains mangemorts, s'empressèrent de faire disparaître le corps sans vie du traître et Blaise, rejoignit Ginny pour la prendre dans ses bras.
- Ca va ? S'enquit-il inquiet.
- Oui, répondit-elle.
- Je suis tellement désolé de t'infliger tout ça... Mais si tu ne nous avais pas rejoins, tu serais sûrement morte à l'heure qu'il est ou à subir quotidiennement des doloris.
- L'importe c'est que je sois avec toi.
- Ne me mens pas Ginny ! Je sais que tu souffres et si je n'avais pas eu ce sang pur que j'ai, si je n'avais pas eu les parents que j'ai, tu ne serais pas ici. Nous serions loin, ou peut-être même du côté de l'Ordre, ajouta-t-il à voix basse. Mais ne t'en fais pas, tout ira mieux lorsque tu auras exécuté ta mission. Le maître sera fier de toi et il te fera confiance.
- Tu crois qu'ils vont me croire ?
Blaise fronça les sourcils, ne comprenant pas où elle voulait en venir.
- Est-ce que ma famille et mes amis vont me croire lorsque je leur dirais que j'ai réussis à m'enfuir ? Hermione a déjà utilisé cette excuse lorsqu'elle est revenue brièvement du côté de l'Ordre. Cela ne passera peut-être pas avoir moi, insista-t-elle les larmes aux yeux.
- Ne pleure pas Ginny, il ne faut pas qu'on te voit pleurer. Retiens-toi !
Ginny ravala difficilement sa salive et plongea son regard dans celui de Blaise.
- J'ai une idée ! Fit-elle subitement. Je dirais que c'est Hermione qui m'a aidé à m'enfuir !
- Tu penses que cela marchera ?
- Ce serait toujours plus plausible que le « j'ai réussi à m'enfuir toute seule, comme une grande ».
- Tu as sûrement raison. Personne ne s'est jamais enfuit de ces cachots d'ailleurs. A part Hermione, Potter et Weasley.Plus tard dans la soirée, je fis appel à Bellatrix. Je lui confiai la mission qui m'importait le plus pour le moment : retrouver Clément.
- Clément ? Répéta néanmoins Bellatrix en fronçant les sourcils.
- Tu vois très bien de qui je parle, insistai-je d'une voix froide. C'est à toi que je donne cette mission étant donné que tu es la seule à le mériter. Cependant, je te demande de simplement le retrouver. Je ne veux pas que tu le tue, je ne veux même pas qu'il remarque ta présence.
Bellatrix acquiesça d'un léger signe de tête, cependant, elle ne sembla pas prête à quitter les lieux. - Hermione est avec lui ? Finit-elle par demander d'un ton hésitant.
- Je sais où est Hermione et ce n'est certainement pas avec lui. Je ne suis pas là pour répondre à tes questions, fais ce que je t'ai demandé ! Ne reviens ici que lorsque tu l'auras retrouvé.Elle avait intérêt à le retrouver rapidement, ma patience envers mes mangemorts diminuait de jour en jour.
Comme je lui avais demandé, Bellatrix devait seulement le retrouver, car le fait de le tuer me revenait. Je jetai un œil à travers la fenêtre. Malgré le froid qui régnait encore dehors, Weasley et Zabini étaient en bas, marchant main dans la main. Je les enviais, les jalousais. Quand est-ce qu'Hermione allait enfin se décider à rentrer ? Quand est-ce qu'Hermione et moi allions de nouveau pouvoir agir de la sorte ? J'eu un bref rire silencieux. Non, Hermione et moi n'avions jamais été comme ça, du moins pas en public, et ce depuis toujours, depuis Poudlard. Nous ne nous donnions jamais en spectacle. Poudard avait été une si belle époque... Nous étions à l'aube de notre puissance. Je me demandais souvent où nous en serions aujourd'hui si Potter ne l'avait pas lâchement tué ! Régnerions-nous déjà en maîtres sur le monde ? C'était certain. Mais à présent, tout ce que j'espérais, c'est qu'elle revienne d'elle-même. Parce que dans le cas inverse, je savais pertinemment que j'irais la chercher. Elle était tout ce que j'avais, elle avait toujours été tout ce que j'avais.