A la fin du dîner où Tom avait expliqué à ses mangemort ce qu'il y avait à savoir sur Hermione, la vrai Hermione, il remonta jusqu'à la chambre orange où il l'avait laissé. Cependant, lorsqu'il mit les pieds à l'intérieur de la pièce, elle était vide, totalement vide. Il eu beau appeler Hermione, il n'y aucune réponse. Elle n'était plus là.
- RETROUVEZ-MOI HERMIONE ! Hurla-t-il en ressortant dans le couloir, à l'attention de ses mangemorts.
Il les sentis aussitôt s'agiter, fouiller le manoir Malefoy de font en comble et même le parc. Cependant, au bout d'une quinzaine de minutes, Tom s'impatienta et fit appeler Bellatrix.
Cette dernière le rejoint dans une posture dont elle n'avait pas l'habitude. Ses épaules semblaient davantage rentrées dans son cou et sa tête davantage baissée.
- Ca fait quinze minutes que j'attends, vous êtes tous des incapables, lui lança Tom de mauvaise humeur.
- Elle est introuvable maître...
- Les deux prisonniers sont-ils toujours dans les cahots ? S'enquit-il brusquement.
- Oui, toujours, dit-elle heureuse d'avoir à lui annoncer une bonne nouvelle.
Il fit quelque pas en réfléchissant pour s'arrêt de nouveau devant elle.
- J'ai eu la bonté de ne pas te tuer Bellatrix, lui lança-t-il d'une voix menaçante. La moindre des choses serait que tu la retrouves, n'est-ce pas ?
- Oui, bien sûr maître.
- Alors qu'est-ce que tu fais encore plantée là ?
La mangemort ne répondit pas et se précipita dans les escaliers en courant, tandis que Tom se renfermait dans la chambre orange. Il caressa de ses longs doigts fins et blancs, le lit où Hermione s'était retrouvé couchée un peu plus tôt dans la journée. Il l'avait enfin retrouvé et voilà qu'il la perdait de nouveau. Non, elle devait être quelque part dans le château ou même dans le parc. Ses imbéciles de mangemorts étaient juste des incapables !
Je venais d'arriver devant le grand portail de l'école Poudlard. Je n'y étais pas retournée depuis un bon moment et une intense chaleur me submergea. C'était ma maison. Ce château avait toujours été ma maison, au même titre que Tom ou de Harry. Elle avait été la maison d'un grand nombre d'orphelin. J'actionnais alors une petite cloche qui par un lien magique arriva dans le bureau des professeurs. Ce fut Mc Gonnagall qui apparu soudain devant moi, de l'autre côté du portail.
- Mlle Granger ! S'exclama-t-elle surprise de voir son élève favorite ainsi devant elle.
- Professeur, me forçai-je à répondre poliment.
Je ne devais pas faire de bêtise, je devais me comporter comme Hermione Granger l'aurait fait. Pourtant je rêvais de la tuer, maintenant, tout de suite. Tout ce temps où elle m'avait menti, où tout le monde m'avait mentit ! Je sentis une haine immense se développer dans mon corps, mais je tins bon.
- Que faites-vous ici ? Me demanda-t-elle affolée. Comment vont Potter et Weasley ?... N'étiez-vous pas tous ensembles ?
- Nous allons tous bien, mais je dois absolument rentrer dans le château. C'est très important, insistai-je.
- De quoi s'agit-il ?
- Vous savez très bien que nous ne pouvons rien vous dire... Dumbledore l'a fait promettre à Harry
- Bien bien, répondit finalement le professeur. Entrez !
Elle m'ouvrit aussitôt le portail et nous marchâmes jusqu'au grand hall de Poudlard dans le silence le plus complet. J'aurais pu la tuer facilement alors que nous longions la forêt interdite, personne n'aurait su que c'était moi, personne ! Cependant, ce soir, je n'étais pas venue pour elle, mais qu'elle se rassure, elle aurait son heure de gloire. La gloire d'être tuée par Hermione Gryffondor en personne !
Lorsque j'entrai enfin dans le grand hall de l'école je ne pus m'empêcher de laisser un soupire de contentement sortir de ma bouche, oubliant presque la présence de Minerva, la présence de ma meilleure amie qui m'avait conduite à la mort.
- Vous êtes sur que je ne peux vous être d'aucune aide? Insista-t-elle.
- Non je dois faire ce travail seule, répondis-je en me dirigeant vers les escaliers.
A peine eu-je montée les escaliers que la question de sortir de Poudlard m'effleura l'esprit. Je ne voulais pas avoir à redemander quoi que ce soit à Minerva, plutôt mourir même. Je me souvins alors du sort que m'avait apprit Tom à l'époque où nous avions été ici ensemble. Ce sort qui permettait de transplaner n'importe où. Je décidai donc de tester son efficacité. Je pensai alors à la chambre de ma salle commune et me téléportai.
- Hermione! S'exclama soudain la voix stridente de Ginny.
J'avais réussis.
- Qu'est ce que tu fais là ?! Tu peux transplaner ici ? Ron et Harry vont bien?
- Du calme, répondis-je en scrutant la chambre.
Ginny était seule.
- Oui ils vont bien, mentis-je alors.
Mais ce n'était pas vraiment un mensonge, malgré l'endroit froid et sombre dans lequel ils se trouvaient actuellement, ils étaient en sécurité pour le moment. Après tout, Tom me l'avait promis.
- Qu'est ce que tu fais là ? Insista mon amie.
- Je dois chercher un objet dans le château. Mais je n'ai pas le temps de discuter c'est urgent. Ne t'inquiète pas tout va bien. Je dois y aller !
Ginny me prit alors dans ses bras et me serra contre elle, je répondis à son élan d'affection avec sympatie et après qu'elle m'ait souhaité bonne chance, je sortis de la chambre pour atteindre la salle sur demande.
Une fois dans le couloir en question je repassai trois fois devant l'emplacement où devait apparaître la porte en pensant à un endroit pour cacher un objet. Lorsqu'enfin, la porte apparue, j'entrai dans le plus impressionnant foutoir que je n'avais jamais connu.
Par chance je me souvenais parfaitement de l'emplacement de l'objet que je cherchais, la pierre philosophale. Je pris alors à droite et marchai jusqu'à me retrouver devant une ancienne fontaine, d'où l'eau ne coulait plus. Je passai mon bras à l'intérieur du trou où normalement l'eau devait s'écouler et enfin je mis la fin sur quelque chose de froid et dur. La pierre ! Je la sortis alors pour l'admirer, elle n'avait rien perdu de sa brillance. Je la mis aussitôt en sûreté dans ma poche et sortis de la salle. J'étais impatiente de retrouver Tom et de lui mettre la pierre sous le nez.
Cependant, une fois dans le couloir, je croisai la personne que je m'étais presque le moins attendu à voir, mis à part Dumbledor lui-même qui était mort.
- Hermione Granger! S'exclama soudain la tête blonde en venant à ma rencontre.
Je lui lançai un regard noir. Il m'appelait encore par ce nom stupide qu'on m'avait forcé à prendre pendant toutes ces années.
- La fouine! Le saluai-je alors d'un ton sarcastique.
Je n'eus pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, et lui non plus d'ailleurs, car notre cher professeur de métamorphose venait de faire son entrée.
Décidément je n'allais pas pouvoir partir aussi rapidement que je l'avais prévu.
- Mr Malefoy ! Qu'est ce que vous faites ici ? Vous n'avez peut-être pas de travail ? Lui demanda-t-elle pensant ainsi l'empêcher de nuire à ce que je comptais faire.
- Il ne lui servirait à rien de travailler, répondis-je en riant. Il n'a jamais eut les capacités pour être un bon sorcier !
- Mlle Granger! S'exclama alors Mc Gonnagall surprise par mon attaque.
- Je croyais que Granger avait arrêté les cours? Demanda Malefoy.
- Il se trouve Mr Malefoy, que j'ai autorisé Mlle Granger à venir pour qu'elle puisse faire des recherches à la bibliothèque. Je ne vois pas en quoi cela vous concerne.
Je lançai un regard ravi à mon ancien ennemi.
- Tu n'es pas avec Potter et Weasmoche? Me demanda-t-il.
- Oh tu sais très bien où ils sont n'est ce pas? Répondis-je sur un ton provocateur.
Malefoy fut totalement déstabilisé par ma réponse. Bien sur qu'il savait où ils étaient, car nous avions été capturé le jour même. Cependant, il ne s'était certainement pas attendu à ce que j'y fasse référence, surtout en voyant que j'avais réussis à m'enfuir de ce lieu en laissant mes amis derrière moi.
- Mr Malefoy ? Mlle Granger ? Vous avez quelque chose à dire? Demanda le professeur Mc Gonnagall d'une voix qui tremblait presque.
- Arrêtez ! M'écriai-je alors en pointant ma baguette dans sa direction. Arrêtez de m'appeler comme ça !
- Mais enfin Mlle Granger qu'est ce qu'il vous arrive ? S'alarma-t-elle. Abaissez immédiatement votre baguette. Vous avez peut-être oublié que j'étais un professeur, dit-elle d'une vois autoritaire.
- Vous n'êtes plus rien pour moi, répondis-je alors avant de me téléporter me fichant de l'effet que cela aurait sur Drago et elle.
- Depuis quand peut-on transplaner à Poudlard? Demanda Malefoy ahurit.
- Nous n'avons jamais put, répondit Mc Gonnagall d'une voix tranchante. Et ce que Mlle Granger vient de faire n'est pas du transplanage.
