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Une nouvelle semaine était passée et je n'avais pas eu la moindre nouvelle d'Hermione. Cela allait donc être à moi d'aller la chercher. Ne m'aimait-elle donc plus? Peut-être ne devrais-je finalement pas lui courir après ? Si elle tenait à moi elle serait revenue, elle m'aurait au moins contacté... Et que faire si j'allais la chercher ? Lui dire que j'abandonnais l'idée d'être dur envers Ginny ? Non ce n'était pas possible ! Je ne pouvais pas faire ça !
On frappa soudain à la porte du grand salon où je me trouvais et Lucius entra.
- Maître, Bellatrix est rentrée.
Je me levai d'un bond. Enfin quelque chose qui pouvait ressembler à une bonne nouvelle et qui pouvait me faire oublier un bref instant l'absence d'Hermione.
- Fais-la entrer, ordonnai-je en me rasseyant confortablement.
Mon meilleur mangemort entra alors, un sourire aux lèvres. Elle avait réussi sa mission, j'en étais certain.
- Maître, dit-elle en s'inclinant.
- Sort Lucius, ordonnai-je.
Une fois seuls, je me redressai et fixai intensément Bellatrix du regard, l'incitant à parler.
- J'ai trouvé celui que vous cherchez. Je peux vous conduire jusqu'à lui.
- Il vit seul ?
- Oui, d'après les voisins. Je n'ai pas voulu m'adresser à Clément directement, je ne voulais éveiller aucun soupçon. Mais d'après les voisins, il ne sort plus trop depuis quelques jours. Vous croyez qu'il se doute de quelque chose ? Qu'il se doute de ce que vous comptez faire ? Demanda-t-elle en soutenant mon regard sérieux.
- Si il sait quelque chose c'est très idiot de sa part de ne pas avoir pris la fuite.
- Quand voulez-vous que nous y allions ?
- Maintenant, déclarai-je en me levant pour rejoindre la porte.
Mon coeur battait la chamade, c'était cette même adrénaline que je ressentais à chaque fois que je savais que j'allais tuer. Cette même impatience. Ma vie n'était faite que de vengeance, mais j'aimais ça plus que tout. Je montai rapidement jusqu'à ma chambre pour prendre une cape de voyage et redescendis en bas. Bellatrix m'y attendait, silencieuse. Cependant je pouvais lire son impatience dans son regard. Elle était fière de son travail, mais elle ne recevrait aucun compliment, elle avait exécuté ce que je lui avais demandé, ni plus ni moins. On ne félicitait pas un élève parce qu'il avait rendu un devoir. On le félicitait que s'il avait une excellente note.

Je sortis le premier, suivis de près par Bellatrix. Nous passâmes ensuite le portail.
- Où devons-nous transplaner? Demandai-je.
Jamais je n'aurais permis à Bellatrix de me toucher et de faire un transplanage d'escorte c'était hors de question. Je n'avais pas besoin d'escorte.
Elle sortit une carte de Londres, qu'elle avait eut l'intelligence de prendre et me désigna précisément le coin où il fallait aller. Je transplanai alors.
J'atterris juste devant un parc. Bellatrix me rejoignit à peine quelques secondes après. Elle s'approcha de moi et me désigna une maison au fond de la rue.
- C'est la grise, ajouta-t-elle.
- Très bien, tu peux partir.
Je sentis sa déception, voyant que je ne lui demandais pas de m'accompagner mais elle transplana tout de même. J'en riais presque intérieurement. Comme si elle aurait pu avoir la possibilité de venir avec moi !

J'avançai jusqu'à cette fameuse maison, me fichaint éperdument des moldus qui étaient dehors à ce moment précis, me fixant. Je leur lançai à tous des regards noirs aux quels ils répondirent en baissant la tête. Ces ignobles moldus ! Quand j'arrivai enfin devant la fameuse maison, je marquai un arrêt. Je n'allais même pas essayer d'être discret. Je pointai alors ma baguette sur la porte qi explosa.
- STUPEFIX !
J'évitai le sort aussi facilement que s'il avait été lancé par un enfant de 12 ans. J'avançai dans la maison en enjambant les décombres, et j'y découvris un Clément paniqué face à moi.
- Tu as mal vieilli, lui lançai-je alors du haut de ma nouvelle jeunesse.
- Comment avez-vous su ? Demanda-t-il effrayé.
Je jubilai intérieurement, il me vouvoyait à présent. C'était vraiment une très bonne après-midi que je passais.
- Comment j'ai su quoi ? Demandai-je cependant. Que tu vivais là ? Mais oublierais-tu qui je suis ? Je suis Lord Voldemort, et rien ne m'échappe.
- Où est Victoire ? Demanda-t-il d'une voix tremblante.
Je le regardai étonné. J'allais le tuer et il me parlait de je ne sais qui.
- Victoire, insista-t-il. Qu'avez-vous fait d'elle ?
Je répétai ce prénom dans ma tête. Etait-il possible qu'il parle de la fille avec qui il avait trompé Hermione autrefois ?
- Vos mangemorts l'ont attrapé! S'exclama-t-il en pointant sa baguette sur moi. C'est normal que je vous rende la pareille. Victoire était ma femme !
Mais de quoi parlait-il ? La pareille ? Ainsi mon rêve n'était pas un simple rêve, il y avait tout de même un lien avec Hermione ?
- ENDOLORIS ! Hurlai-je.
Clément s'écroula de douleur.
- Où est Hermione ?! Sifflai-je.
Etait-il possible qu'il la retienne prisonnière ? Non Hermione était trop forte pour ça. Clément se releva difficilement pour me faire face de nouveau.
- Elles sont visiblement mortes toutes les deux, répondit-il.
Mon cœur s'arrêta de battre à un court instant, à peine quelques secondes avant que le choc face place à la colère.
- Tu vas tellement souffrir que tu me supplieras de te tuer !
- Experlliamus !
- Protégo !
C'était si agaçant de les voir tous tenter quelque chose contre moi ! Comme s'ils pouvaient quoi que ce soit devant le grand Voldemort.
- ENDOLORIS !
Je maintins cette fois-ci le sors longtemps, je voulais qu'il meurt non pas de l'avada kedavra mais du doloris. Je voulais qu'il souffre plus que personne, plus que Potter lui même. Depuis que j'avais rencontré Hermione elle était devenue mon unique raison de vivre et je n'allais certainement pas la perdre à nouveau sans faire un carnage autour de moi. J'avais besoin de ça, j'avais besoin de cette compensation, il était injuste qu'on me retire mon bonheur alors que je souffrais tellement, il était injuste que le monde entier se porte bien alors qu'Hermione avec été tué par Potter. C'est exactement ce que j'avais ressenti la première fois que je l'avais perdu et là c'était encore pire. La perdre alors que nous venions juste de nous retrouver, la perdre à cause de moi ? La perdre parce que j'avais intentionnellement voulu l'éloigner de moi ? Cette fois-ci ce serait pire, je ferais courir le monde à sa perte, je détruirais tout. Et ma seule occupation ne sera plus les sangs de bourbe et ce Potter, je tuerais tout le monde.
- TOM ! Cria soudain une voix.
C'était Hermione, c'était la voix d'Hermione. Elle n'était pas morte ! Bien sûr qu'elle n'était pas morte ! C'était Hermione Gryffondor !
- Je suis là Hermione j'arrive !
Je lançai un sort sur Clément de manière à le maintenir en l'air la tête en bas. Même si Hermione n'était pas morte, je n'en avais pas fini avec lui.
- OU ES-TU ? Criai-je alors pour essayer de la repérer dans la maison.
- En bas, je suis en bas !
Je dévalai les marches d'escaliers menant au sous-sol. J'ouvris la première porte à ma droite, ce n'était qu'un local avec des seaux, des ballais, et des produits d'entretient. Ce ne fut qu'à la deuxième porte que je trouvai Hermione assise par terre contre le mur.
- Tom...
Je me précipitai vers elle pour la regarder.
- Où est ta baguette ? Me demanda-t-il.
- Il l'a prise ! Il l'a avec lui, murmura-t-elle.
Souffrait-elle ? Avait-elle mal quelque part ?
- Comment vas-tu ? Hermione ! Ca va?
- Ma baguette...
Elle semblait à bout de force. Depuis combien de temps était-elle là ? Etait-ce depuis le jour de son départ ? Depuis deux semaines ?
- Viens, lui lançai-je alors en la prenant dans mes bras tout en gardant fermement ma baguette dans la main.
Je remontai lentement les escaliers pour revenir dans le hall d'entrée. Hermione jeta un bref regard à Clément qui était dans les airs pendant que j'installais celle que j'aimais sur une chaise près de la porte d'entrée.
Je fouillai alors dans les poches de Clément et en ressortit la baguette d'Hermione que j'aurais reconnu entre mille. Je lui tendis et pris l'autre baguette qui se trouvait par terre.
- Tu vois ta baguette ? Lançai-je alors à l'homme suspendu.
Il ne parvint pas à répondre. Sa tête était devenue toute rouge à cause de l'afflue du sang.
- Regarde bien, ajoutai-je alors.
Je la cassai brutalement en deux sous ses yeux.
- Non... parvint-il à murmurer.
Je me tournai alors vers Hermione.
- Que s'est-il passé ? Lui demandai-je en posant une main sur son épaule.
- Tue-le !
Je regardai Hermione effaré. Elle avait horreur de ça habituellement.
- Quoi ?
- Tue-le, répéta-t-elle. Je le ferais avec joie, mais comme tu vois, je suis un peu fatiguée. Mais vas-y tue-le! Je veux voir la lumière de ses yeux s'éteindre.
Même si je trouvais ça effrayant venant d'elle, j'étais ravie qu'elle soit d'accord avec le fait de le tuer, ce que j'avais dans tout les cas compté faire. Mais là elle me le demandait, c'était une toute autre chose.
Je me retournai alors vers Clément qui murmura un faible "pitiez".
- AVADA KEDAVRA ! Lançai-je alors dans un éclair de lumière verte.
Je me retournai presque aussitôt vers Hermione, elle souriait, mais c'était un sourire que je n'avais pas l'habitude de voir, c'était un sourire de remerciement.
- Tu es venu... murmura-t-elle alors. Tu es venu... Le message a fonctionné.
- Le message ? Quel message ?
Mais de quoi parlait-elle ?
- Je ne pensais pas que ça marcherait mais quand on est désespéré on pense à tout et n'importe quoi. J'ai cherché quelque chose qui pourrait te faire venir et que tu ne prendrais pas pour un simple rêve. J'ai pensé très fort à toi, Clément et moi, je ne sais pas comment j'ai fais mais ça à marché.
Ainsi le rêve et son emprisonnement ici n'était pas une simple coïncidence, ainsi si j'avais rêvé d'elle et Clément c'est parce qu'elle l'avait voulu.
- Tu es venu par jalousie n'est-ce pas ? Insista-t-elle devant mon manque de réaction. De quoi as-tu rêvé précisément ?
- De toi embrassant Clément, répondis-je sur un ton désagréable malgré moi.
- Comme si je pouvais un jour embrasser quelqu'un d'autre que toi ... répondit-elle en souriant.
- Mais comment as-tu fait pour m'envoyer ce message ! C'est impossible ! Insistai-je.
Comment avait-elle pu réussir à faire quelque chose que je ne connaissais même pas ? Comment pouvait-elle m'envoyer des messages par le biais de rêves ?
- Il n'y a rien à expliquer Tom. Ca a marché grâce à l'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre. J'en suis certaine.
Je fixai Hermione attentivement, m'en voulait-elle toujours pour ce qu'il s'était passé il y a deux semaines ?
- Tu m'as tellement manqué Tom, ajouta-t-elle. Je ne veux plus jamais être séparé de toi, tu n'imagines pas comme ça a été horrible quand j'ai été enfermé ici, pas parce que j'allais certainement mourir, mais parce que je n'allais plus jamais te voir. Je veux rester avec toi pour toujours. Même si tes décisions ne me conviennent pas toujours, je te suivrais jusqu'à la fin, je suis désolée d'avoir douté Tom, tellement désolé, j'espère que tu ne m'en veux pas.
Je n'aurais pas pu espérer mieux, Hermione me tombait littéralement dans les bras, je n'aurais pas pu imaginer un dénouement aussi heureux. Je n'aurais pas pu imaginer quelque chose d'aussi parfait.
- Allez vient Hermione, je te ramène chez nous.
Elle tendit alors ses bras vers moi tout en se levant. Je la serrai contre moi, le plus fort possible sans pour autant l'oppresser, puis l'embrassai. Malgré sa faiblesse, elle mit toute sa force restante et son amour dans nos retrouvailles. A présent tout allait bien se passer, j'en étais certain, plus rien ne viendrait nous séparer.

Défaut de mémoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant