Chapitre trente-quatre : Aaron's POV

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NDA : Hello ! J'espère que vous allez bien ! Pour le coup, moi, ça va super. J'ai réussi à récupérer les données qui étaient stockées dans un ordinateur que j'utilisais au collège. Je suis vraiment trop contente, j'ai pu récupérer tellement d'histoires que j'écrivais à cette époque. J'ai passé une soirée entière à tout relire. J'étais grave émue 😭. Enfin bref, assez parlé, je vous souhaite une bonne lecture de ce chapitre que je trouve grave chou.

Son souffle chaud qui se répercutait avec régularité sur ma nuque, ne me rendit qu'encore plus sensible à la situation. Si c'est possible. En effet, je vois mal comment mon cœur pourrait battre encore plus vite, il a déjà un tempo endiablé.

- Je suis capable du meilleur pour beaucoup de personnes. Néanmoins, il n'y a que pour toi que je suis capable du pire, vint-elle doucement murmurer dans le creux de mon oreille.

Malgré la pluie assourdissante, je ne pus entendre autre chose que ses mots. Il apparaît que je me sois trompé, mon cœur est capable de battre encore plus vite.

Je relevais légèrement la tête, croisant son regard ouvertement passionné. Dire que regard n'est adressé qu'à moi, à cet instant précis. Comment pourrais-je me contenter de n'être que son ami ?

Je ne peux pas encore réellement comprendre ce qu'elle vient d'affirmer. Toutefois, quelque chose me dit qu'elle ne se contente pas de prononcer des mots dans le vide.

Mon expression faciale a dû la satisfaire puisque le fantôme d'un sourire vint prendre place sur ses lèvres, avant qu'elle ne vienne délicatement relever mon visage par le menton pour m'embrasser de nouveau.

Second baiser et je suis déjà addict. Comment ai-je pu vivre si longtemps, démuni de cette douce preuve d'affection ?

- Tu n'as probablement même pas idée de ce que je suis capable de faire pour toi, ou même de ce que j'ai déjà fait, murmura-t-elle avant de déposer un baiser sur ma clavicule.

Un violent frémissement me parcourut. Peu sûr que mon cœur supporte la direction que tout ceci est en train de prendre, il est difficile de ne pas admettre qu'en tant qu'humains, nous ne pouvons pas nous empêcher d'aimer et de désirer ce qui pourrait nous blesser. C'est juste dans notre nature.

Je n'ai pas la capacité intellectuelle de réfléchir à ses propos. Comme je l'ai dit précédemment, ce ne sont pas des paroles en l'air, mais je ne suis pas en mesure d'en déceler le sens pour l'instant.

Néanmoins, une question me taraude, qu'a-t-elle donc bien pu faire pour moi ? Je veux dire, son existence suffit déjà à me combler, mais je doute que ce soit ce à quoi Myriam fait référence.

- Montre-moi dans ce cas-là, répondis-je simplement, le regard pétillant.

Un léger rire s'échappa de ses lèvres, avant qu'elle ne vienne mordiller les miennes pour obtenir l'accès afin d'approfondir le baiser qui allait suivre.

Évidemment, l'accès lui fut vite autorisé. Nos langues vinrent s'entremêler, elles dansèrent ensemble, infatigables.

À ce stade, nos vêtements sont complètement trempés par la pluie. Qu'importe, je ne pense pas me tromper en affirmant qu'aucun de nous deux n'y prête vraiment attention.

Elle me caressa le cou avec sa main droite, tout en continuant de m'embrasser. Chaque caresse est un terrible et pourtant si agréable supplice.

Elles sont le rappel de toutes ces années où je me contentais de vivre, bercé d'un bonheur chimérique, mais elles sont aussi la promesse d'un avenir si radieux.

À ce rythme, sincèrement, cela va être impossible de s'arrêter. La chaleur qui se dégage de cet échange est absolument addictive.

Elle rompit soudainement tout échange, avant de poser délicatement sa main tiède sur ma joue, dans un geste tendre.

L'héritière- Tome 1 ( En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant