Chapitre trente-sept :

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NDA : Le sujet du royaume céleste va enfin être abordé ! J'ai beaucoup apprécié écrire ce chapitre, j'espère qu'il vous plaira ! Il est possible qu'après ce chapitre, je refasse une fiche personnages pour introduire les petits nouveaux ! Je tenais également à vous remercier pour tous vos votes et vos commentaires, ça me fait ultra plaisir ! Bonne lecture !

- J'ai utilisé un charme d'invisibilité, tu es indétectable pour quiconque, à l'exception de ma personne. Évite juste de faire du bruit, m'informa-t-il.

J'acquiesçais calmement, bien trop occupée à observer les alentours pour lui fournir une réponse digne de ce nom.

C'est donc ça, le royaume céleste ? Un monde si beau, habité par des êtres aux âmes toutes plus immondes les unes que les autres.

Une immense étendue immaculée de nuages faisant office de sol, un ciel enchanteur en raison de sa clarté, les décors à couper le souffle ne risquent pas de manquer ici. À ma droite, une rivière sans fin prenait place, ses rives bordées par des fleurs toutes sublimes.

Tout en m'approchant de ces dernières, je m'adressai à Ilay.

- Je n'ai jamais vu de telles fleurs, constatais-je.

- Elles sont particulières, me répondit-il, en haussant les épaules.

J'effleurais longuement celle qui me faisait de l'œil, grâce à ses pétales argentés. Même dans le jardin Hillhells, je n'ai jamais rien vu d'aussi magnifique. Absorbée par ma contemplation, un temps non négligeable me fut nécessaire pour entendre cette douce mélodie qui ne rendait le lien qu'encore plus hypnotisant.

Je relevais la tête, tentant de trouver la source de ce son enivrant de harpe qui venait chatouiller notre ouïe, accompagnée d'un piano, nous faisant temporairement oublier nos problèmes dans leur entièreté. Un monde de légèreté.

- On en oublie presque tous nos tracas, hein ? M'interrogea Ilay, amusé par mon état.

- Presque, comme tu le dis si bien.

Ma réponse lui arracha un gloussement. Il s'agenouilla, se saisissant d'une fleur, avant de venir la caler avec délicatesse derrière mon oreille.

- Pour une personne dénuée de sentiments, tu sais faire preuve d'un certain romantisme, me moquais-je.

- Juste pour toi, me répondit-il avec un clin d'œil.

Il me fit ensuite signe de le suivre. Plus on avançait, plus le paysage devenait, si c'est possible, encore plus splendide.

- Qu'est-ce-que c'est ?

- Une habitation, répondit Ilay qui marchait devant moi.

Une simple habitation ? C'est une plaisanterie ? Cette maison peut rivaliser avec n'importe lequel des palais royaux et l'emporter aisément. Pour accéder à ladite habitation, qui se trouvait en hauteur, il fallait emprunter l'escalier en nuages duveteux. D'ici, on pouvait apercevoir une piscine rectangulaire, entourée d'une nature florissante. Pas de murs, simplement des fleurs toutes plus belles les unes que les autres. Les piliers, en or pur, ne pouvaient laisser décemment quiconque de marbre.

- C'est une habitation banale, m'informa Ilay. Ce n'est même pas celle d'une divinité de haut rang.

- Dis donc, vous ne vous embêtez pas, répondis-je franchement.

- En effet, pouffa-t-il.

Une fois arrivés à destination, j'en manquais de perdre mon latin.

- Ça, c'est la demeure d'une divinité de haut rang, lança-t-il narquois.

L'héritière- Tome 1 ( En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant