NDA : Me revoilà ! J'ai dû prendre une pause à cause de mon stage, mais j'ai de nouveau du temps libre. Avec ce nouveau chapitre, on entre dans le premier arc de cette histoire. Bonne lecture !
- Myriam ! S'exclama Alia en débarquant comme une furie dans mon bureau.
Elle ouvrit la porte brutalement, avant de se poster devant moi, les mains sur la taille, visiblement très en colère.
Avant qu'elle ne m'interrompe, j'étais tranquillement en train de feuilleter mon dossier. J'ai passé une bonne partie de ma nuit et de ma matinée à le peaufiner. Je m'investis de plus en plus dans mon rôle. Ce mois va me permettre de comprendre plus en détails mon rôle et de m'immerger un peu plus dans cette nouvelle vie.
- Oui ?
Je vins poser mon regard sur elle, le dossier dans ma main droite. Heureusement que les regards ne tuent pas, sinon, je serais déjà six pieds sous terre. Elle a vraiment l'air furieuse.
- C'est quoi cette nouvelle loi ? Tu te rends compte que je ne peux plus être chef de régiments ? Vu que je n'ai pas plus de quinze ans ! Je n'ai plus de travail ! Plus de moyen de me nourrir.
Comme premier objectif, je me suis donnée deux semaines pour régler tous les problèmes que traversent les enfants dans notre royaume. Un peu ambitieux certes, mais je me suis butée au travail. J'en ai passé des nuits blanches à me casser les neurones sur toutes les problématiques auxquelles on fait face. Je ne parle même pas de ces journées que j'ai passé à écumer le royaume pour visiter plusieurs orphelinats etc.. Je n'ai pas eu un instant de répit, puisque je dois en même temps ne pas prendre de retard sur mes cours au lycée.
Enfin, tout cela valait le coup, j'ai crée de nouvelles lois pour la protection de l'enfance et le conseil suprême est en train de faire de ces lois une partie intégrale de toutes les constitutions. Pour une fois que cette ridicule instance sert à quelque chose. Une de ces lois se révèle être l'interdiction pour les enfants d'entrer dans les rangs de l'armée. Normal, me direz-vous ? Néanmoins, ça a été un profond changement de la constitution. J'ai dû passer par de nombreux meetings et négociations pour faire valider mon projet.
- Tu n'as plus besoin d'être chef de régiments, déclarais-je d'un ton tranquille.
- Tu délires ou quoi ? Je ne sais rien faire d'autre ! Je vais finir à la rue.
J'attrapais d'un geste vif une enveloppe sur mon bureau avant de m'approcher d'elle et de lui tendre. Heureusement qu'elle m'apprécie un minimum, parce-qu'elle sinon, elle penserait vraiment que je me fous de sa gueule.
- Tu vas apprendre à faire autre chose que te battre. Je ne veux plus jamais te voir sur un champ de bataille.
Elle me regardait comme si j'avais perdu la tête, mais je lui fis signe d'ouvrir l'enveloppe. Elle est si méfiante ! Elle finit par l'ouvrir, sans oublier de rechigner au passage et de me lancer quelques regards meurtriers. Elle déchira l'enveloppe avant d'en sortir une lettre écrite sur un ancien parchemin de couleur noire. L'identité de l'expéditeur ne fait aucun doute, le sceau pourpre est très réputé.
Très vite, les yeux d'Alia s'emplirent de larmes. Elle, qui est pourtant si fière, peinait à stopper le déluge, et à vrai dire, elle n'essayait même pas vraiment. L'émotion était un peu trop forte pour se soucier de détails aussi futiles.
- Je ne peux pas accepter une telle chose, murmura-t-elle.
- Bien sûr que si tu vas accepter, sinon je fais quoi de cette place, hein ? Plaisantais-je
Elle leva les yeux vers moi, avant de renifler et d'éclater en sanglots. On commence à connaître Alia, elle courut se réfugier dans mes bras pour pouvoir pleurer plus à son aise. Je vins passer ma main sur ses cheveux pour qu'elle se calme un peu. Je la considère vraiment comme une petite soeur.
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L'héritière- Tome 1 ( En réécriture)
Fantasía- Je n'ai pas attendu l'accord des divinités pour avoir confiance en mes capacités. Penser que l'on peut croire en autrui, est la première erreur que l'on peut effectuer dans cet univers. Les apparences sont plus que trompeuses et vous l'apprendre...