Chapitre quarante-deux :

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NDA : Du coup, voici la deuxième partie du chapitre précédent ! Bonne lecture ! PS : Il faudra que je vous demande votre avis sur quelque chose après ce chapitre, donc vous recevrez probablement une notification pour cette histoire, mais ce ne sera pas un chapitre !

TW : mention de viols, violences sexuelles, suicide, incitation au suicide. Prenez soin de vous et ne lisez pas ce chapitre si ce sont des sujets trigger pour vous. Je peux vous faire un résumé en DM donc n'hésitez pas !

Impossible de me permettre de rester debout, à ne rien faire, plus de cinq minutes. J'ai encore tant de choses à faire durant cette nuit, et je ne parle même pas de demain. Je dois me concentrer et ne pas perdre de vue mon objectif.

En relevant une dernière fois la manche de mon pull pour pouvoir jeter un coup d'oeil à la bague, je me mis en route pour les quartiers du conseil suprême. Ce dernier a des quartiers dans chacun des palais, et ses membres vaquent entre leurs résidences personnelles et ces mêmes quartiers.

Ce soir, le président du conseil suprême et père de Julius Vandersen, Thomas Andersen, prend ses aises dans les quartiers du palais Heaven. En effet, nous avons une entrevue de dernière minute à effectuer. Une entrevue décisive pour l'avenir de ce monde.

Ces quartiers sont à l'avant-dernier étage, juste en dessous de l'étage réservé aux réunions militaires et stratégiques. C'est un des plus beaux étages de tout le palais. Le parquet en noyer est ciré au moins trois fois par jour, pour conserver cet éclat éblouissant. Sur ce dernier, un long tapis rouge, aux bordures faites de fil d'or, est déroulé. Ce tapis a été confectionné à partir d'une étoffe provenant du royaume Kaïn. Il est si moelleux que l'on a l'impression de flotter dans les airs en marchant dessus.

Sur les murs, peints en noir, de nombreux tableaux sont accrochés. Chacun représentant les membres les plus illustres du conseil suprême. En s'avançant le long du couloir, c'est véritablement l'histoire complète du conseil suprême qui est déroulée.

Enfin, les imposants lustres éclairent l'ensemble du couloir et chacune des portes en bois massif qui l'ornent.

Au bout de ce long tunnel élégant, une dernière porte se dresse. Cette porte est savamment gardée par des gardes, et ce même, en temps de crise.

- Votre Altesse, dirent-ils d'une même voix, avant de m'ouvrir la porte.

Ils durent s'y prendre à deux pour ouvrir la porte, qui donnait une vue directe sur une grande pièce dont les couleurs vives contrastaient avec celles du couloir.

- Te voilà enfin, déclara Thomas Andersen.

Cet homme qui approche de la cinquantaine était assis sur un sofa blanc cassé, sur lequel de nombreux coussins tous dotés de tissus plus chers les uns que les autres reposaient. Une table basse en jade était disposée en face du sofa.

Sur la droite, un escalier d'une vingtaine de marches menait probablement à la chambre du cinquantenaire. Les murs, tous aussi blancs que le sofa, donnaient à la pièce un éclat immaculé.

Je reportais mon attention sur le président, il était vêtu d'un costume trois-pièces hors de prix et paraissait drôlement détendu pour un homme qui s'apprête à tout perdre. Enfin, il n'y a pas de doute que cette attitude a été savamment travaillée et n'a rien de réel.

- Effectivement, répondis-je calmement. Je ne suis pas du genre à manquer une telle occasion.

- Évidemment, répondit Tom Vandersen. Tu es bien trop calculatrice pour ça.

Sans même y avoir été invitée, je vins prendre place en face de lui, sur l'autre sofa qui trônait en face de la table de jade. Sur cette dernière, un assortiment de pâtisseries ainsi que de tasses en porcelaines prenaient place. S'il pense m'amadouer en donnant à cette réunion un aspect plus amical, il se trompe lourdement.

L'héritière- Tome 1 ( En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant