XIII - Soins magiques

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XIIISOINS MAGIQUES

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XIII
SOINS MAGIQUES

Lyra sauta hors du véhicule et tourna la tête vers le magnifique manoir. Il avait trois étages, était long avec une tour qui protégeait l'entrée immense et encombrée de matériels, de boîte en bois, et de tonneaux. Des sorciers faisaient voler d'autres boites, d'autres faisaient dans un tonneau en métal du feu, illuminant et surtout réchauffant des soldats de la résistance. Immédiatement, Albator, le caporal Joachim et Bonzo se précipitèrent vers ce bon feu magique en se frottant les mains. Floyd sauta à côté de Lyra, et alors un homme blond, les yeux bleus ciel, une belle barbe bien fourni, et un ventre un peu proéminent courut sur eux, et les prit dans ses bras.

- Floyd ! Lyra ! Enfin ! Enfin ! Dit-il avec des larmes de joie. Oh... mes enfants...

- Papa !

Les deux enfants répondirent à cette étreinte.

- Poussez vous ! Beuglai le colonel. Vous gênez le passage ! Chaud devant : blessé grave !

Lyra regarda deux sorciers emmener Chester à l'intérieur. Le sergent Bram les suivit en trottinant. Lyra fit reculer son père.

- Je vais les aider ! Dit-elle. Je... je dois aider Chester !

Son père ne cacha pas une petite déception puis ses yeux brillèrent de fierté et il hocha de la tête. Elle partit en courant.

- Mettez le dans la chambre ducale ! Ordonna le colonel. Je veux des gardes devant sa chambre jours et nuits ! Personne n'entre à part les médecins, moi et les petiots !

Lyra monta à la suite du colonel dans un escalier en marbre, qui se divisait en deux. Ils partirent à droite, entrant alors dans un couloir dont les fenêtres donnaient sur le devant de la bâtisse et le campement de tentes. Ils entrèrent dans une vaste chambre où une vieille dame attendait.

Elle n'aurait sûrement jamais pu faire l'ascension dans la montagne, le dos courbé, les épaules voûtées, des bras et des cuisses plus larges que celle de bovin et impossibles de la supporter sans une énorme canne. Son visage était un ensemble de ride, et Lyra se demanda comment elle arrivait à voir.

- Bravo Amadeus ! Dit-elle d'une voix forte, très loin de celle d'une vieille femme fragile. Le pauvre petit...

Elle retira d'un claquement de doigt les draps et couverture d'un lit qui aurait pu accueillir la famille Deblum sans problème. Avec prudence et douceur, les résistants allongèrent sur le côté Chester qui gémit et se mit à claquer des dents. Il souffrait le martyr.

- Miss Bram, de l'eau tiède, alcool, bandages, dit très vite la vieille dame. Lyra ? Vous allez m'aider, ma chère enfant... venez...

Lyra s'approcha donc du lit. La lumière du lustre éclairait parfaitement le blessure dans le dos de Chester, mais aussi d'autres marques, notamment aux bras, là où des aiguilles avaient été enfoncées pour le droguer.

Le Sorcier de la TourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant