XVII - Le fils D'Estrangle

20 2 13
                                    

XVIILE FILS D'ESTRANGLE

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

XVII
LE FILS D'ESTRANGLE

Lyra observa le colonel secouer un Chester encore endormi, alors que le jour était levé depuis trois heures, même si avec la pluie, il était difficile de le deviner. Lyra savait que Chester n'était pas un lève tôt, mais ce dernier se redressa sur son lit de camp et se frotta les yeux et sembla être en bien meilleur forme que les derniers jours.

- Je vais avoir besoin de toi, dit le colonel. Déjà, changes toi.

Il lui fourra alors des habits de soldats dans les bras. Chester grimaça.

- J'aime pas les uniformes ! Se plaignit Chester.

- Prends ça comme un déguisement, répondit le colonel. Tu pars avec nous.

- Hein ? S'exclama Chester.

Lyra se pinça les lèvres et détourna la tête quand Chester posa ses yeux sur elle.

- Pourquoi tu es habillée comme ça, toi ? Demanda-t-il.

Elle avait aussi vêtu un uniforme.

- Je viens avec toi, dit-elle. Le colonel me l'a proposé après sa réunion avec mon père.

Chester grogna, mécontent. Il inspecta l'uniforme kaki, puis se glissa hors du lit. Lyra sortit de la tente, et remonta le col de sa veste kaki, grelotant un peu. Le colonel lui avait assuré qu'il ne pleurait pas toute la journée et que les températures seraient à nouveau douce. La fin de l'été dans ce coin du pays n'était pas très joyeux.

- Ça va petite ? Demanda Albator qui préparait le déjeuner. T'aimes les lentilles, j'espère...

- Oui, merci, dit-elle avec un sourire.

Chester sortit roux, cheveux courts, et une moustache. Pendant un instant, Lyra se dit qu'il ressemblait à son oncle, en plus jeune.

- Tiens, Chesty.

Le colonel lui donna une tasse de thé. Il s'était couvert d'une cape et d'un immense chapeau qui le protégeait de la pluie. Chester releva la capuche de sa veste et posa ses deux mains autour de la tasse.

- Je déteste le nord, dit-il lugubre.

- Bah... tu verras, le mois prochain, il fera aussi beau qu'un été ! Dit Albator, et après... ben on aura la neige...

Lyra n'avait jamais vu de neige. Chester retourna dans la tente en grommelant, puis revint avec une cape et la posa sur la tête de Lyra.

- Tu vas tomber malade ! Dit-il sèchement. Couvre toi un peu ! Tu es une sudiste !

Lyra rougit alors que Albator pouffait de rire.

- Bonzo et Joachim ont bientôt fini de charger l'aéronef, dit Thomas en revenant, pataugeant dans la boue.

Le Sorcier de la TourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant