XXV - Paix dans l'Empire

15 2 7
                                    

XXVPAIX DANS L'EMPIRE

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

XXV
PAIX DANS L'EMPIRE

Piernoir n'était plus la petite ville tranquille et prospère. Ce n'était plus que des ruines. Lyra ne reconnaissait plus rien. Le temple avait été ravagé, écroulé sous les bombes. Le cœur gros, la gorge en feu, et les larmes aux yeux, la jeune fille était incapable de réagir, marchant derrière Chester dans l'ancienne grande artères de la ville. Elle ne remarqua même pas qu'ils entrèrent chez elle.

C'était encore à peu près vivable, mais surtout très animé. Le salon avait été transformé en salle d'opération, les chambres servaient d'infirmerie rudimentaire et la cuisine de pharmacie.

- Votre Altesse ! S'exclama une dame.

Chester observait les blessés, le visage fermé, les yeux sombres. Il détestait la guerre et la violence. Il avait toujours tout fait pour ne plus la subir, pour l'éviter et le voilà plongé dans cette horreur.

- Est-ce que les armées de la principauté ont reculé ? Demanda Chester à un commandant.

- Oui... On avait du mal à y croire... Mais ce matin leurs machines ont reculé...

Chester sourit. Il se tourna ensuite vers un médecin.

- J'ai besoin de... soins, dit-il. Ce n'est pas grand chose mais j'avoue que ça pique un peu.

- Bien... bien sûr, Votre Altesse !

Lyra regarda Chester enlever sa veste et alors elle remarqua qu'à ce moment là la trace de sang le long de son bras droit.

- Tu vas nous dire ce que tu as encore fait ? Grogna le colonel mécontent. Qui t'a blessé comme ça ?

- Le prince de Mocano... Mais tout va bien... On a réglé cette guerre en un petit duel de magie... Je vais bien. Lui aussi... On a surtout parler. Il me semble être un homme bien triste... et seul...

Chester enleva sa chemise et s'assit sur un tabouret pour laisser le médecin inspecter une profonde entaille.

- Tu as vu son dos ? Chuchota un soldat à un collègue.

- Il a dû se battre beaucoup...

Lyra renifla quand Chester gémit. Le médecin nettoyait la blessure et ça devait faire bien mal. Elle fut surprise qu'il n'en rajoute pas et se dit que s'il avait été seul, il aurait été beaucoup plus démonstratif. Devant les autres, ces soldats qui avaient tous souffert, Chester ne voulait montrer aucune faiblesse et surtout faire preuve de respect pour ces valeureux combattants. Il respirait fort, serrant les dents et n'eut que quelques gémissements et frison pendant qu'on le soignait.

- Ah... J'ai mal, se plaignit-il quand ils sortirent de l'hôpital de fortune.

- Ça t'apprendra ! Grogna son oncle. Petit crétin !

Le Sorcier de la TourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant