Chapitre 1

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Le soleil venait à peine de se lever. A travers les stries du store, il parsemait la pièce de sa lueur. Cléo se réveilla. Son premier réflexe fut de vérifier les environs. Seuls quelques rôdeurs déambulaient devant la maison. Ils étaient arrivés la veille dans l'après-midi. Chris (le frère de Sarah) avait trouvé le quartier alors qu'ils étaient à la recherche de vivres.

Chris gémit sur son matelas. Le soleil lui faisait un joli teint bronzé et des cheveux dorés. Depuis presque un an, ils étaient dans ce chaos tout les deux. Le désastre qu'ils vivaient les avaient conduit à se rapprocher de plus en plus faisant naître une amitié qui n'existait pas avant. Elle s'approcha de lui et lui caressa ses cheveux si doux malgré le manque d'hygiène. Elle ne parvenait pas à comprendre comment il pouvait rester aussi beau dans ce monde :

"Il faut se lever là. Murmura-t-elle.

-Mmmmh... Attend le levé du soleil...

-C'est fait il est déjà bien haut. Il doit être entre 8 et 9 heure."

Chris n'attendit pas plus longtemps. Il se leva et s'habilla. Il observa aussi les environs. Cléo ne pensa à lui dire qu'elle l'avait déjà fait, deux pairs d'yeux en valaient mieux qu'une.

"On devrait pouvoir partir rapidement." Annonça-t-il.

Cléo hocha la tête . Elle aurait préféré rester une nuit de plus pour pouvoir me reposer complètement. Mais ils s'étaient fixés plusieurs règles et l'une des plus importantes était Ne pas rester plus d'une nuit à la même place. Leur but était toujours de quitter l'État pour rejoindre la Californie où le père de Chris et Sarah vivaient, s'ils étaient toujours là.

Une fois bien réveillés, ils vérifièrent leurs vivres (assez pour tenir trois jours) et nos armes : une mitraillette, deux guns, cinq couteaux et trois barres en fer au cas où, plus des produits hygiéniques, des habits (l'essentiel) et des duvets.

Je prend les sacs sur le dos. Nous avons garé « notre » 4x4 devant la maison sur l'herbe. Nous nous préparons à sortir. Chris met sa mains sur la poignée. Il me regarde et fait un décompte avec ses doigts. 3,2,1... A 1 il ouvre la porte d'entrée. Je me précipite dehors vers la voiture. Je monte dedans, installe les sacs sur la banquette arrière. Alors que je mets ma ceinture un rôdeur apparait. Je prend un couteau et lui enfonce sur le crâne me retenant de vomir. Chris monte enfin à mes côtés.

Chris : Ça va ?

Moi : Oui...


Je n'arrive pas à m'habituer à toute cette barbarie et ce sang. A chaque fois que je tue un rôdeur je me retiens de vomir. Chris le sait bien et il fait tout son possible pour que j'en ai le moins à faire. Il met sa main sur la mien en la pressant délicatement. Je la retire. Nous nous sommes rapprochés certes, mais je ne veux pas que ça aille plus loin. Si jamais je le perd ou qu'il me perd ce serait encore plus invivable. Je mets la clé sur le contact et démarre.


Nous avons fait quelques kilomètres jusqu'à un petit village. Nous remarquons des gens sortir d'une supérette. Je me gare dans une contre-allée pas trop loin pour les observer mais pas trop prêts pour ne pas être repérés. Nous avons rencontré tellement de gens différents. Malheureusement les meilleurs sont souvent ceux qui disparaissent en premier. Tandis que les enflures persistent à rester en vie.


Un jeune homme typé asiatique, une jeune femme très belle et un ado presque enfant sortent avec des paniers remplis. Je remarque qu'il y a du lait en poudre pour bébé ce qui me fait penser que ceux sont des gens biens. Nous en avons vu des gens qui tuaient leurs propres enfants parce qu'il y avait trop de risques que les rôdeurs les trouvent avec leurs cris ou leurs pleures...


Le garçon finie de remplir le coffre quand un groupe d'une dizaine de rôdeurs se dirigent sur eux les bloquant dans leur voiture sur le parking. Je regarde Chris. Nous pensons la même je démarre une seconde fois.

Même après la finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant