Tout le monde nous regarde attendant des explications que Merle leur fournie:
Merle : Les gars, je vous présente notre cousin Chris Summers. Et Cléo la...
Daryl : Correspondante de la sœur de Chris.
Il rentre dans le bloc. Les autres m'observent surpris. Merle me tapote l'épaule en soutien. Malgré ses airs de bad boy insensible il a toujours été gentil envers moi. Il nous propose « un tour du propriétaire ». Nous acceptons. Carl reste avec nous.
Merle explique chaque étape pour pouvoir la nettoyer bien qu'apparemment il n'était pas là. Il tue deux rôdeurs qui s'étaient approchés de la grille. Il laisse Carl et Chris devant pour me prendre à part :
Merle : Tu devrais aller lui parler.
Moi : J'en avais l'intention...
Merle : Ça lui a fait très mal.
Moi : A moi aussi.
Merle : Il a rien compris.
Moi : Avec le temps je ne me comprend plus. J'ai tout foiré.
Merle en m'embrassant sur le front : Non, va lui parler.
Je le regarde choquée. Merle a toujours été bienveillant avec moi mais un baiser sur le front quand même... Il semble aussi surpris que moi.
Merle gêné : Ça n'arrivera plus jamais.
Moi n'osant pas croiser son regard : Heureusement, je sais même pas quoi dire.
Merle : Dis rien. Va le retrouver.
Autant oublier ce moment gênant pour Merle et pour moi. Je me précipite vers le bloc.
Je suis déçue de la réaction de Daryl, je ne peux pas le nier. Mais je ne lui en veux pas. Je l'avais laissé en plan et avais fait la morte. J'étais revenue pour le voir mais je savais qu'il n'allait pas me pardonner. Je ne sais pas par où commencer. Je me suis assise dans la salle principale pour réfléchir un peu. Carol s'assoit à mes côtés sans un mot.
Carol en me souriant et en me caressant le bras : Il est dans sa cellule...
Je lui rend son sourire et monte jusqu'à la cellule de Daryl. Carol me l'a indiquée mais quand j'arrive je ne vois personne. Je m'apprête à partir pensant que je me suis trompée de cellule. Mais Daryl bouge dans son lit. Je ne l'ai pas vu sous les couvertures.
Daryl sans me lancer un regard: Casse toi.
Moi croisant les bras pour me donnant de la contenance : Sûrement pas. Je ne suis pas venue pour me « casser » à ta vue.
Daryl : Pfff... Tu veux quoi ? Me bousiller la vie une fois de plus ?
Moi, blessée, ma voix commence à se briser : Je suis venue te parler.
Il est vraiment insupportable et blessant quand il est énervé.
Daryl : Je suis venue te parler. Tu vas pas me faire croire que tu es venu dans ce merdier pour moi.
Moi : C'est pourtant le cas. Quand Sarah m'a prévenu que toi et Merle vous aviez disparu je suis venue. Ça fait un an que je te cherche.
Bon à dire vrai, j'avais abandonné mes recherches au bout de trois mois pour me concentrer sur ma survie mais j'y pensais toujours. Daryl soupire et se tourne vers le mur pour ne plus me voir.
Moi les larmes aux yeux : Habituellement j'aurais attendu. Je t'aurais donné le temps de réfléchir. Mais maintenant je ne suis plus sure de te voir demain. Je suis venue tout t'expliquer, que tu m'ignores ou pas je le ferai. Je t'aimais, et je pense toujours t'aimer aujourd'hui. J'ai cru que j'étais enceinte. On a paniqué avec Sarah et on s'est débrouillées pour que je rentre en France. J'aurais aimé venir avant mais je ne pouvais pas. Mes parents, mes études et tout. J'ai essayé de vivre sans toi mais je peux pas et je ne veux pas.
Je suis persuadée que mon discours ne servira à rien. Il est têtu comme une mule. Il ne me répond pas. Il se contente de me fixer. Je n'en peux plus et éclate en sanglots. C'en ai trop. J'ai tout risqué pour lui, je sais que j'ai mes torts. Depuis un an je ne dors plus qu'une à deux heures par nuits. Chaque bruit me fait sursauter. Mon seul espoir était de le trouver.
Il se lève, essuie mes larmes et me prend dans ses bras. C'est si bon son odeur, ses muscles, sa respiration. C'est si bon de le retrouver :
Daryl : Je t'ai déjà pardonnée. Depuis le début.
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Même après la fin
FanfictionIl y a 12 ans, Cléo Butor rencontrait l'amour, le vrai. Mais elle dut repartir en France. Quand elle apprit la fin du monde et la mort imminente de Daryl, elle n'hésita pas à le rejoindre quitte à risquer sa propre vie. Si vous n'en êtes pas à la s...