𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝖁𝖎𝖓𝖌𝖙 𝕯𝖊𝖚𝖝

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Le soleil n'était pas encore levé au petit matin

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Le soleil n'était pas encore levé au petit matin. La serpentard avait passé une bonne nuit. Emmitouflée dans la grosse couverture elle cherche à l'aveugle ses sous-vêtements en faisant glisser sa main sur le parquet.

Les yeux mi-clos, elle sourit en sentant un tissu effleurer le bout de ses doigts. Dans un dernier effort elle s'étire de tout son long avant de remonter sa culotte le long de ses jambes.

Après plusieurs minutes, la brune émerge enfin. Son sourire se fane en remarquant qu'elle était seule dans la chambre. Elle avait pourtant eu la sensation de s'être enroulée dans les bras du brun. Mais la pièce paraissait maintenant terriblement vide et froide. En remontant la couverture sur sa poitrine nue, elle cherche du regard le reste de sa tenue dans la pénombre de la pièce.

Elle s'extirpe du lit en gardant la grande couette pour recouvrir son corps. Elle marche à pas de loup avant de récupérer sa chemise et son bas. En se redressant Greengrass s'arrête sur la photo qui était posée à côté de plusieurs manuels sur le bureau du brun. Elle s'avance tout doucement avant de poser ses vêtements sur la chaise et d'attraper la photo de sa main libre.

Il s'agissait d'une photo représentant une falaise perdue dans l'océan. La vision de cette dernière décroche un frisson à la jeune fille. Elle ne saurait expliquer ce qui l'a dérangeait dans cette photo pourtant si banale. D'un paysage qu'elle avait vu parmi tant d'autres durant ses voyages.

Le vent qui agite la mer vient souffler sur sa peau nue, ses mèches s'enroulent comme parcourue par un vent glacial. Sa peau est humide comme si des éclats d'eau venaient la charcuter. Un profond mal-être s'installe, des souvenirs malheureux traversent son esprit. Cette simple falaise l'a rendait terriblement triste, emprisonnée dans une cage invisible froide et austère.

-Je ne crois pas t'avoir donné l'autorisation de fouiller dans mes affaires.

La brune sursaute, la photo lui brûle le bout des doigts. Elle lâche cette dernière où du moins, elle l'a jette le plus loin possible. Son pouls qui s'était intensifié finit par reprendre un rythme normal en voyant le brun à l'encadrement de la porte. Si le serpentard laissait transparaître chez certains un sentiment désagréable et dangereux, il n'en était rien pour la brune. Ses souvenirs tristes se dispersent dans son esprit jusqu'à disparaître totalement. Une profonde vague de chaleur vient rougir les joues de la serpentard.

-Je n'ai pas fouillé, elle était sous mon nez. Dit-elle en souriant

Le brun ne daigne lui lancer un regard, ce dernier est tourné vers la photo qui s'était échouée sur le parquet, aux pieds de Greengrass. La photo s'élève dans les airs, à la hauteur du visage de Greengrass qui n'avait pas perdu une miette du spectacle.

La photo glisse jusqu'à la main tendue de Jedusor.

-Tu as ensorcelé tes affaires ? Demande Greengrass

𝕿𝖍𝖊 𝕯𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓'𝖘 𝕳𝖆𝖓𝖉 I ~ 𝔱𝔬𝔪 𝔧𝔢𝔡𝔲𝔰𝔬𝔯 𝔢𝔯𝔞 ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant