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Ce début d'année avait été un vrai fiasco, fragmenté par les horreurs et les terribles nouvelles. L'attaque du dragon, l'accident de Tania Weasley et maintenant, l'accident fatal qui avait coûté la vie du préfet des Serdaigle, Kayme Turner. Ce dernier était très apprécié de tous, ce qui était arrivé était donc choquant et incompréhensible. Qui aurait pu lui vouloir autant de mal pour lui avoir fait ça ? Les premières années étaient encore horrifiées par la scène qu'ils avaient vue. Et même les dernières années pensaient encore être bloqués dans un cauchemar horripilant.
Les préfets étaient impuissants face à cette terrible catastrophe. Ils cherchaient eux même les mots pour se sortir cette exécution de la tête, ils n'étaient donc pas les mieux placés pour aider les autres sorciers.
Si tous les sorciers et les professeurs étaient dévastés parce qu'il s'était passé, le préfet des serpentards quant à lui bouillonnait de l'intérieur. Jedusor se mettait très rarement en colère mais la haine grandissante qui le rongeait de l'intérieur pouvait le pousser à faillir à ce sang-froid qu'il laissait paraître devant les autres.
Il savait qui avait fait ça. Oh oui, Jedusor n'était pas bête. Quand on l'avait prévenu du terrible accident, il avait dû se rendre sur le terrain pour prêter main forte aux autres préfets pour faire sortir tout le monde du stade dans le silence. Son regard s'était posé sur la silhouette stoïque de Rosier. Ce dernier n'était pas un habitué du Quidditch quand son équipe ne jouait pas. Jedusor ne s'était pas posé plus de question.
En un premier temps, Jedusor avait voulu lui faire la peau pour sa montée de confiance. Tuer était un acte tout sauf contre-nature pour Tom. Non il s'agissait d'un geste fort et de puissance. Celui qui tue se fait respecter. Le pouvoir est à la portée de sa main. Rosier lui avait volé ce pouvoir. Mais cet acte allait aussi pousser le directeur à fermer Poudlard. Tout le monde parlait d'un acte criminel, il y avait donc un monstre qui se baladait dans les couloirs de l'école. Face à ce danger, jamais au grand jamais le dirigeant de Poudlard acceptera de laisser les sorciers à Poudlard si le lieu n'est pas sécurisé.
Poudlard était la seule maison du prince des serpentards. Il n'y avait pas d'autre endroit où il sentait bien. Ces murs étaient comme la seule maison qui avait accepté d'accueillir ses peines, ses gloires et sa haine. Personne ne le comprenait en dehors de Poudlard. Sa vie était entre ces murs.
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