Chapitre 51 : « Sauvé la vie »

732 30 12
                                    

Istra16 juillet 2018, 08h32

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Istra
16 juillet 2018, 08h32

PDV GABRIELLA

Je me réveille très difficilement, j'ai dû dormir trois heures à tout casser.

Cette nuit avec Antoine a été très...intense.
La première fois c'était très doux et très romantique entre nous, on essayait de faire bien pour prendre un maximum de plaisir et passer un bon moment. Mais cette nuit c'était tout le contraire, ça a duré plus longtemps et c'était plus agressif. On est passé par tellement de positions très bizarres, que ce soit dans le lit, en passant par la baignoire et même le sol, j'ai des courbatures partout maintenant et je suis presque sûr qu'on peut découvrir des bleus sur nos corps vu les coups qu'on a prit un peu partout dans la chambre.

Enfin bref, on doit boucler toutes les valises ce matin parce que nous rentrons en France alors je décide de réveiller Antoine.

- Anto, réveille toi. lui dis-je tout doucement en lui caressant la joue.

Ça ne le réveille pas alors je décide de le secouer assez gentiment mais j'y vais un peu plus fort en voyant qu'il ne bouge pas d'un poil.
Il finit enfin par ouvrir les yeux.

- Laisse moi dormir encore. me dit-il en se frottant les yeux.

- Debout champion, on doit faire nos valises et ça va prendre un peu de temps vu le bordel qu'on a foutu cette nuit. répondais-je en rigolant.

Il rigole et s'assoit dans le lit pour constater l'étendue des dégâts.

- Oh merde. réagit-il. Mais comment deux personnes peuvent autant tout retourner dans une si petite pièce.

Je rigole et commence à ramasser nos affaires qui traînent. Antoine lui ne bouge pas et me regarde faire.

- Tu comptes m'aider ou juste me regarder ranger ton bordel?

- Déjà c'est notre bordel, pas que le mien parce qu'à ce que je sache on était deux dans cette chambre cette nuit. Et tu veux pas t'habiller un peu pour faire ça? Imagine quelqu'un rentre.

- C'est fermé à clé donc personne ne pourra entrer dans la chambre. Habille toi si tu veux mais aide moi s'il te plaît parce qu'il faut aussi aller ranger ta chambre après.

Il se lève et enfile un caleçon puis vient me rejoindre.

- Je peux avoir mon bisou du matin avant? ou c'est trop te demander.

Je dépose à peine mes lèvres sur les siennes et repars ramasser les vêtements qui sont par terre.

- T'es super chiante quand tu t'y mets. dit-il.

- Roh tu me soules, on n'a pas le temps là.

Je m'avance vers lui et l'embrasse à pleine bouche pendant un long moment

- C'est bon ça te va comme ça? demandais-je.

- C'est parfait. répond-il en rigolant.

- Alors maintenant bouge ton cul et aide moi.

Après une bonne heure de rangement, je boucle ma valise et on doit quitter la chambre pour aller ranger celle d'Antoine.

- Ça va me manquer quand même. On a passé des trop bons moments dans cette chambre.

- C'est vrai, mais on en passera encore des meilleurs à Madrid. me répond-il.

Je regarde une dernière fois la chambre et la ferme à clé pour de bon.
Puis on part s'attaquer à la chambre d'Antoine. Il y a moins de bordel mais on a tout juste une heure pour tout ranger, prendre une douche et boucler sa valise alors on doit se dépêcher.

Trente minutes plus tard, tout est rangé.
Il ne nous reste plus beaucoup de temps donc on décide de prendre notre douche ensemble pour aller plus vite. Nos ressortons quinze minutes plus tard.

- Ça fait trop du bien de se sentir propre. dis-je.

- Tu m'étonnes. répond-il. J'avais l'impression d'être une gros degueulasse.

On rigole et on prend les dernières choses de la salle de bain pour les ranger dans les valises.

- On a passé notre première nuit ensemble ici. dis-je, même si je me souviens juste du réveil c'est triste de partir.

- Tu sais, ici ça reste un hôtel normal le reste de l'année donc si jamais on veut se faire un petit voyage en Russie un jour on pourra revenir et demander cette chambre ou celle que tu avais.

- Pas faux.

On prend nos valises et Antoine ferme définitivement la chambre.
Nous nous dirigeons vers le bus qui nous attend et nous mettons nos valises dans la soute puis allons nous installer.
Tout le monde est au bout du rouleau dans le bus, certains parce qu'ils ont trop bu, ou juste parce qu'ils n'ont pas assez dormi et c'est assez drôle à voir.

Le bus démarre dix minutes plus tard et je ne peux m'empêcher de lâcher quelques larmes. Ça me rend très triste de quitter cet endroit, on y a passé un mois vraiment exceptionnel et ça fait bizarre de devoir partir et reprendre une vie normale après tout ça.

- Oh ma puce, viens là. me dit Antoine en voyant les larmes couler sur mes joues.

Il me prend dans ses bras et me caresse le dos.

- Arrête d'être triste, tu sais, toutes les personnes dans ce bus, on est liés à vie grâce à cette aventure alors on se reverra obligatoirement. Et nous deux on rentre ensemble à Madrid, on ne se quitte pas.

- Vous vous serez liés à vie, moi je suis sûr que beaucoup ici vont vite m'oublier, j'étais juste une photographe quoi. répondais-je en faisant la moue.

Antoine se lève, je ne comprends pas trop ce qu'il fait puis il demande l'attention de tout le monde dans le bus.

- Les gars. dit-il, est-ce qu'il y a quelqu'un ici qui va oublier Gabriella en retournant dans son club?

Tout le monde crie non en cœur, et ça me rend trop émue. Cette aventure a changé ma vie a tout jamais. J'ai trouvé l'amour, j'ai succombé à mes vieux démons et j'ai trouvé une famille. C'est un sentiment incroyable.

- Tu vois, alors maintenant affiche moi ton plus beau sourire et arrête de pleurer.

Je lui souris et pose ma tête sur son épaule.

- Anto?

- Oui?

- Merci de m'avoir sauvé la vie.

Il attrape mon visage et m'embrasse tendrement.

- Merci d'avoir changé ma vie à tout jamais. me répond-il. Je suis devenu une meilleure personne grâce à toi.

SOBER // Antoine GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant