SOBER // Antoine Griezmann

Chapitre 7 : « Je suis prêt à t'écouter »

Madrid
18 mai 2018, 01h26

PDV ANTOINE

J'ai décidé d'inviter quelques amis dont Lucas pour fêter notre sélection à tous les deux pour la coupe du monde.
Nous ne sommes même pas dix personnes mais la fête bat son plein, cela fait deux bonnes heures que nous dansons et que nous discutons tous ensemble. La musique est assez forte depuis quelques minutes et je commence à être à bout de souffle à force de bouger dans tous les sens, je décide donc de prendre une petite pause pour aller me resservir un verre de soda.
Je rejoins Lucas qui était lui aussi entrain de se servir à boire.

- Est-ce que tu as vu Gabriella récemment? demandais-je à mon ami.

- Elle est partie vers les toilettes il y a peut-être quinze minutes mais je ne l'ai pas revu depuis. me répond-il.

Je le remercie et part à sa recherche. C'est en arrivant devant la porte des toilettes que j'entends des sanglots.
Je toque à la porte mais personne ne répond.

- Gabriella? Tu veux bien ouvrir la porte s'il te plaît, je sais que tu es là. dis-je en parlant proche de la porte pour qu'elle m'entende bien.

Après quelques minutes elle se décide enfin à ouvrir, je la retrouve assise par terre en larmes.

- Qu'est ce qui s'est passé? Pourquoi tu pleures? lui demandai-je en me mettant à genoux à ses côtés.

- Je-je suis désolé je n'ai rien trouvé d'autre à faire que de m'enfermer ici pour m'empêcher de continuer à boire. dit-elle entre deux sanglots. Je suis ridicule.

- Ne dit pas ça, tu n'es pas ridicule du tout. lui dis-je. Écoutes, je vois très bien que ça ne va pas, tu peux aller dans une des chambres si tu ne souhaites pas retourner à la fête, va te reposer et on discutera demain.

- C'est gentil, je suis vraiment désolé de gâcher ton moment avec tes amis, ne t'inquiète pas pour moi, retourne t'amuser. me dit-elle en séchant les quelques larmes qui restaient sur ses joues.

À ce moment là, je ne trouve rien d'autre à faire que la prendre dans mes bras pour lui montrer que je ne lui en veux pas. Elle se laisse faire et nous restons quelques secondes dans cette position.
Une fois qu'elle a l'air de se sentir un peu plus apaisée, je la laisse rejoindre la chambre et retourne dans la salle où la fete se déroulait.

Une heure plus tard, tous les gars ont quittés ma maison, je décide donc de ranger vite fait tout le bazar que nous avions mis durant cette soirée, ensuite je vais prendre une douche et en allant me coucher je prends soin de passer devant la chambre où Gabriella est pour voir si tout va bien.
C'est en arrivant devant celle-ci que je découvre qu'elle dort profondément.
Ça me rassure de voir qu'elle a réussit à s'endormir mais je suis vraiment intrigué par ce qui peut se passer dans sa vie pour qu'elle se mette dans des états pareils. Je ne manquerais pas d'essayer de creuser un peu auprès d'elle demain pour en apprendre un peu plus et essayer de comprendre ce qu'elle ressent.

Madrid
18 mai 2018, 11h56

PDV GABRIELLA

J'ouvre difficilement les yeux, j'ai assez bien dormi malgré la soirée que j'ai passée. J'étais exténuée donc j'ai vite trouvée le sommeil, je viens donc de faire une nuit de pratiquement dix heures. Mais malgré ça le réveil pique quand même un peu.

Je me lève et me dirige vers la cuisine et me rend compte qu'Antoine est déjà levé, il est aux fourneaux et à l'odeur je peux clairement savoir qu'il prépare des crêpes.
Il a mis un peu de musique en fond et il chantonne les paroles. Il ne m'a pas vu donc je reste dans l'encadrement de la porte à le regarder. Je pense qu'il n'est pas levé depuis très longtemps puisqu'il a encore les cheveux pas coiffés qui retombent sur son visage ce qui lui donne un petit charme en plus.
Je suis sortie de mes pensées quand il remarque que je suis levée.

- Salut, me dit-il en me souriant, comment tu vas?

- Ça va mieux, merci, et toi?

- Je vais bien, tiens installe toi j'ai préparé quelques crêpes. Je me suis levé il n'y a pas très longtemps donc ça fera office de repas pour ce midi.

- Ça doit faire des années que je n'ai pas mangé de crêpes. dit-je en m'installant à la table qu'Antoine avoir préparé. Je ne suis pas très douée en cuisine donc je serais capable de mettre le feu à mon appartement. rigolai-je.

Il rigole à son tour et pose l'assiette de crêpes sur la table.
Je remarque pendant le repas qu'Antoine a l'air pensif, ses sourcils sont froncés comme s'il voulait me dire quelque chose mais qu'il ne savait pas comment le faire.
C'est après quelques minutes qu'il m'adresse la parole.

- Je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit, mais est-ce que tu serais prête à m'expliquer ce qu'il se passe dans ta vie? me sort-il, je vois bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas et je pense qu'en parler avec quelqu'un pourrait te faire du bien.

Je suis assez surprise de ses paroles parce que je ne pensais pas qu'il serait intéressé de savoir tout ça, mais je m'attendais à ce que ça arrive un jour parce qu'il est évident que ma vie n'est pas toute rose vu dans l'état où je suis la plus part du temps.

- Je serais prête à t'expliquer mais je ne suis pas vraiment sûr que tu ai envie d'entendre tout ça. lui dis-je en grimaçant légèrement.

- Viens, on va se mettre dans la canapé pour être plus confortable, je sais pas si je pourrais faire quoi que ce soit pour t'aider mais je suis prêt à t'écouter. répond-il en se levant de sa chaise.

On va alors s'installer dans le canapé, et je sens le regard d'Antoine posé sur moi comme s'il voulait me montrer qu'il est prêt.
Je soupire un bon coup et commence à tout lui expliquer.

- Alors, il y a encore six ou sept mois, tout allait bien dans ma vie. dis-je.

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Ce chapitre n'est pas très intéressant mais le prochain devrait vous plaire un peu plus.

J'espère que vous allez bien et que vous aimez toujours mon histoire! <3