Chapitre 64 : « Putain de blague »

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Stade Balaídos01 septembre 2018, 17h04

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Stade Balaídos
01 septembre 2018, 17h04

PDV ANTOINE

Nous sommes à Vigo aujourd'hui pour un match contre Celta Vigo.

J'ai eu de nombreuses séances de kiné depuis que je me suis blessé à l'entraînement pour avoir un espoir de pouvoir jouer aujourd'hui.
Je suis actuellement à l'une d'elle.
Amalie est ma kiné maintenant, je n'aime pas trop sa façon de faire, elle n'est pas très douce et ce n'est vraiment pas agréable. J'ai déjà essayé d'en parler avec le coach mais ça a été un peu mal pris donc je n'ose plus rien dire maintenant.
Je me laisse juste faire.

- Voilà, c'est terminé. me dit-elle.

J'enfile ma chaussette et mets mes claquettes.

Je la salue rapidement et commence à me diriger vers la porte pour sortir mais elle m'attrape par la main.

- Attend Antoine. dit-elle.

Je n'ai pas le temps de réagir qu'elle se jette sur mes lèvres.

La porte s'ouvre exactement à ce moment là avant que je n'arrive à la repousser. Elle se sépare rapidement de moi et je tombe des nus en voyant qui se trouve derrière moi.

Gabriella est là, choquée par ce qu'elle vient de voir, elle ne bouge plus et nous regarde juste l'un à la suite de l'autre.

- C'est une putain de blague. dit-elle.

Elle fait demi tour et claque la porte en partant.

- Putain. dis-je en me tournant vers Amalie, Je te déteste, j'espère que t'es fière de toi. ajoutais-je en sortant de la salle.

Je vois Gabriella au loin alors je me mets à courir vers elle pour la rattraper.

PDV GABRIELLA

J'entends des pas derrière moi alors je commence à courir. Je ne sais pas où je vais parce que je ne connais pas du tout ce stade alors je prends juste les premières portes qui me viennent.

Je n'en reviens pas de ce que je viens de voir, ça me paraît irréel.

Je voulais juste faire la surprise à Antoine de venir le voir pour son match aujourd'hui.

Je suis choquée et déçue de lui, je lui faisais confiance mais je vois que je n'aurais pas dû et je réalise que j'avais raison depuis le début sur Amalie.

J'arrive au fond d'un couloir et je me rends compte que c'est un cul de sac, je ne peux donc plus m'échapper.
Je me retourne et vois Antoine arriver en courant derrière moi.
Il s'approche de moi et essaye de me prendre dans ses bras mais je le repousse immédiatement.

- Ne me touche pas. dis-je d'un ton sec.

- Gabi, je te promets que ce n'est pas ce que je voulais. répond-il essoufflé.

SOBER // Antoine GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant