XV : On ira loin...

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Rose :

Je suis entrain de faire répéter à Lo'ak ce qu'il doit demander depuis au moins 1 heure.

- Lo'ak ce n'est pas si compliqué que ça aller on recommence.

- Bon d'accord je vais y arriver. Se convainquait-il.

- Oui concentre toi.

- Tsireya j'y pense depuis un moment et je me disais qu'on est pas vraiment sortis se promener toi et moi en tant que promenade. Heu je veux dire en tant que couple. Ça te dis ?

- Bon c'est pas mal mais rajoute un peu d'amour dans ta demande on dirai que t'as pas envie et qu'on t'as forcé à le faire.

Après ça, je vis les yeux de Lo'ak dérivés au dessus de mon épaule quand Neteyam enroula ma queue entre ces doigts et m'embrassa la joue.

- Vous n'avez pas encore terminé ? Demandait Neteyam.

- N'étais-tu pas sensé nous aider ? Monsieur je m'éclipse. Remarquais-je.

- Whow ça me surprends la vous êtes ? Nous questionnait Lo'ak en nous pointant du doigt.

- Non. Répondais-je simplement.

- Bon très bien alors moi j'y vais. Je pense que j'ai bien retenu.


Lo'ak :

Je voulais absolument partir au plus vite en me rappelant ce à quoi j'avais assisté il y a quelques minutes.
C'est tellement embarrassant.


Rose :

- Dépêche toi elle est juste là ! M'empressais-je. 

- Non mais as-tu réellement envie de m'écouter ? Me demandait mon meilleur ami uncertain.

- Oui !

- Oui oui mais je n'aime pas trop l'idée que tu sois dans les parages quand je veux parler en privé avec ma copine tu comprends ? Histoire de couple.

- T'es trop mignon Lo'ak.
Mais je m'en fou alors tu vas bouger tes petites fesses et tu vas aller parler à Tsireya.

Je lui tape le postérieur pour qu'il avance.

- Oh... Dit Neteyam.

- Oui oui j'y vais capitaine. Répondait Lo'ak.

- Je préfère ça. 

De ce pas, il part en direction de sa copine. Ils sont à présent juste en face de nous, mais Neteyam et moi sommes cachés.

Pendant que Lo'ak formulait sa demande auprès de sa petite amie, je sentis Neteyam me couvrir de baisers dans la nuque en mettant sa main sur ma hanche et me demanda :

- Tu ne veux pas leur laisser leur petit moment à eux et qu'on aille nous aussi se balader. M'implore-t-il pleins de sous-entendus.

- Pas maintenant t'es fou ! Déjà qu'on a frôlé la mort en se faisant prendre par ton frère. Dis-je en levant ma tête par le plaisir qu'il me procurait au cou.

- On ira loin alors.

- Pas tout de suite.

Je le pousse pour qu'il tombe sur l'herbe.
Il rigole en me poussant à son tour.

- T'es qu'un obsédé. Plaisantais-je.

- Dit-elle alors qu'elle allait réveiller tout le peuple avec ses gémissements.

Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. N.ROù les histoires vivent. Découvrez maintenant