XX : Guess who's back !?

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Neteyam :

Je suis dans le lit de Rose, caressant la tête de ma petite sœur qui s'enfonce dans une grande tristesse chaque jours.

- Comment tu fais toi Neteyam pour rester fort ? Demandait-elle désespérée.

- Tu sais ma grande, ce n'est pas parce que ça ne se voit pas, que je le vis bien. Au contraire.
Je suis plus que mort de l'intérieur. Je suis détruit. Mais je garde la tête haute pour Tuk pour Lo'ak qui ne nous parle plus, ou même toi et plus encore !
Pour Rose...

Elle éclate en sanglot dans mes bras.

Kiri ma douce ne pleure pas comme ça. Je ne supporte pas de te voir ainsi.

- Chuut Kiri ça va aller. Lui chuchotais-je contre son front que j'embrasse.

- Je n'en peux plus Neteyam je ne sais pas quoi faire sans elle. Elle était ma sœur, ma meilleure amie, ma confidente. Même ses blagues pourries étaient drôles, elle me faisait toujours rire quand ça n'allait pas

Je continue de la rassurer au maximum même si je me retiens d'éclater comme elle.

Mais je ne peux pas.

Ce n'est pas ce que Rose voudra !

Elle commence à se calmer quand Lo'ak débarque à toute vitesse vers nous et nous cria dessus :

- Neteyam viens vite j'ai aperçu un bateau au loin ! Il faut à tout pris qu'on s'y rend ! Papa nous a dit de nous équiper on y a maintenant aller aller ALLER !

Sans perdre une minute de plus, j'enlace Kiri une dernière fois avant de me munir du nécessaire et je me précipite sur Red qui accepte de se lier avec moi, et rejoins Ao'nung, papa, et Lo'ak déjà dans l'eau, et nous nous rendons auprès de ce "bateau".


Rose :

J'écoute le récit du colonel. Encore et toujours. Je ne sais pas si je l'écoute vraiment. Je continue de me ramasser des coups, des mutilations sans riposter.

Si il pense m'avoir comme ça.

- Tu ne vas donc jamais parler.
Je ne me souviens même plus comment est le son de ta voix. Ironise-t-il.

Si je commence à sortir un petit mot, il s'acharnera à la première occasion.

- Je commence à perdre patience avec toi. Alors ce que je te propose, c'est de te ramener auprès de ton papa chéri. Mais pimentons un peu les choses. Que dirais-tu de te rendre...

Il attend quelques instants avant de reprendre tel le psychopathe qu'il est :

- Morte...

Cette phrase enclenche en moi une frisson non de plaisir mais de peur.
Il semblait si sincère et déterminé.

- Je devrai faire durer le plaisir et procéder par étapes ne penses-tu pas ?

Il recule et ordonne :

- Emmenez moi cette jeune demoiselle dans la salle de torture.

- Oui colonel. Répond un des gardes en me serrant très très fort le bras.

Je ne soupire pas.

...

Je suis attachée de part et d'autre de mes poignets gelés, assise, ainsi qu'une chaîne qui m'entoure le ventre.

Le lieu demeure noir et vide. Aucune lumière n'est présente.

Aucune présence est sentie.

- Toutes mes excuses nous t'avons assommé un peu plus fort que prévu.
Dit le psychopathe.

Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. N.ROù les histoires vivent. Découvrez maintenant