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Rose :

Neteyam souhaite me parler car selon lui, il en a besoin et c'est important.

- Bon alors si je te dis cela, dis toi bien que je ne te dis pas ça sur un coup de tête j'y réfléchis depuis un petit moment mais tout ça n'est pas contre toi Rose.

- Neteyam tu me fais peur vas-y tu peux tout me dire.

- Je pense qu'il est préférable que nous nous éloignons tous les deux.
Je veux dire pas éternellement mais quand je serai en mesure de pouvoir te confier tout ce que j'ai besoin de te dire nous arrêterons.

N'est-il pas sérieux ?

- Attends je ne comprends pas tu veux dire que tu à l'intention de prendre tes distances avec moi ?

- En quelques sortes oui.

- Donc tu te dis que tu peux faire ça sans te soucier de ce que je vais ressentir moi ?
Tu te dis que tu peux t'éloigner de moi et quand monsieur le désirera il pourra revenir vers sa poutre ?
Ne te dis-tu pas que je ne vais pas réussir ou que je n'ai pas besoin de toi ?

- Écoute Princesse tu sais très bien que c'est pas ce que je voulais dire.

- Laisse moi terminer ! Et ne m'appelle plus comme ça !
Pendant cette interminable semaine tu ne sais rien de ce que j'ai du faire.
J'ai réussi à tenir une longue semaine Neteyam à côté d'un cadavre qui me fixait sans que moi je ne sois en mesure de bouger un petit doigt.
Je n'ai pas pleuré une seule fois ni m'apitoyée sur mon sort !
Et devines pourquoi ?
J'ai pensé à toi en me disant que tu m'aurais dis de ne pas pleurer car je suis forte.
J'ai fait que penser au moment où j'allais peut-être revenir pour te prendre dans mes bras ou t'embrasser et toi tu viens m'annoncer ça comme bon te chante ?

- Rose je ne savais pas tout ça.

- Et donc tu vas changer d'avis parce que je t'ai raconté ça !?

- Tu ne peux pas savoir ce que je ressens !

- Tu sais quoi t'as raison prends tes distances avec moi oui. Je dois sûrement être un énorme poids pour toi. Priez de m'excuser monsieur le prince. Permettez-moi maintenant je m'en vais.

- Non Rose reviens je t'en prie...

- Tu fais peine à voir Neteyam...

C'est sur cette fin de "discussion" que je m'en vais. Mes jambes m'emmènent toutes seules monter dans un arbre vue sur tout l'océan.

Qu'est ce qu'il lui prend ?
Je ne comprends pas. Comment suis-je sensée agir maintenant ?
Pourquoi ?

Devrai-je peut-être en parler ?
Mais qui ça intéresserait ?
Je crois que je n'ai pas vraiment le choix.


Lo'ak :

J'étais seul assis au bord de l'océan sur la sable, quand deux bras viennent m'entourer mes biceps.
Personne ne connaît ce câlin, mais moi je sais que c'est mademoiselle Rose qui hésite à parler d'un sujet sensible.

- Aller dis-moi tout. Commençai-je.

- À condition que je reste dans cette position.

- Ce n'est pas moi qui refuserai !

- Neteyam m'a tout dit.

Il était temps. Mais elle n'a pas l'air de se réjouir alors je lui demande quand même :

Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. N.ROù les histoires vivent. Découvrez maintenant