Chapitre 3

1.2K 103 3
                                    




Lui

Après six mois a ne rien prévoir a l'avance pour le bébé craignant un malheur, Brook, ma réveillé de bon matin alors que le soleil n'était pas encore levé, pour préparé la chambre. Il est midi, le berceau blanc est monté, les rideaux sont posés et mon fauteuil préféré vient d'être transféré du salon à la chambre du futur prodige.

— On devrait aller chercher d'autre vêtement, lance Brook en faisant l'inventaire de ce que contient la petite commode.

-— On devrait peut-être attendre de connaître le sexe, je propose en me laissant glisser le long du mur.

— Non !

Son ton dédaigneux me prend par surprise.

— On doit y aller maintenant ! s'énerve-t-elle les mains sur les hanches.

Elle qui riait, il n'y a même pas cinq minutes est désormais dans une rage folle, si ses yeux pouvaient tué je serrais mort dix fois en l'espace de quelque seconde.

—  D'accord, on peut y aller ce soir après le travail.

Elle plisse les yeux, puis hoche la tête.

— Je vois, dit-elle simplement.

— Tu vois quoi ?

— Le bébé et moi, on passe après ton travail.

Je saute sur mes pieds. Je n'en reviens pas qu'elle puissent dire une chose pareille. Moi qui est encore pris une journée hier pour l'accompagner à son rendez-vous.

— Je ferais tous pour vous deux et tu le sais, mais pour moi une viré shoping peut attendre. Tu peux demander à Lexie, si tu veux vraiment y aller maintenant. 

Cette fois son regard lance des éclairs. Elle se détourne et part vers la porte.

— Très bien, nous nous débrouillerons sans toi ! lance-t-elle par dessus son épaule.

Elle claque la porte, me laissant seul avec mes pensées. Je peux savoir ce qui lui prend tout à coup ? Je passe une main dans mes cheveux complètement perdus. La sonnette retentit, et je comprends ce qui se passe. Ses parents repartent aujourd'hui pour Los Angeles, je sors de la pièce pour rejoindre le salon. La séparation entre eux est un vrai déchirement, j'ai mal de la voir autant souffrir part ma faute, c'est moi qui l'oblige à être loin de ceux qu'elle aime. J'en viens même a me demander si je n'aurais pas mieux fait de revendre l'entreprise et de partir pour L.A, même si mon père me tue au moins Brook serrais heureuse.

***

J'ai finalement cédé devant la bouille triste de ma chérie, et nous somme partie tous les deux ou plutôt tout les trois, faire les boutiques. Brook, ne jure que sur des vêtements roses, selon elle c'est forcément une fille. Moi, je me fiche de savoir si c'est un garçon ou une fille, le plus important c'est qu'il ou elle se porte bien. Nous dévalisons les rayons de tous ce qui nous tombe sous la main, je ne voulais pas venir et pourtant, je suis heureux d'être ici, les choses se concrétise lorsque l'on passe plus de quarante minutes a choisir une poussette adaptée.

— Tu ne voudrais pas aller chercher un caddie ? me demande Brook.

Je me retourne vers elle en souriant, elle a des tonnes de choses dans les bras, tellement que l'on ne voie presque plus son visage. Je lui dis que j'y vais et après un rapide bisou sur sa tempe, je pars a la recherche d'un chariot. Comme je n'en trouve pas, je m'arrête près d'une caisse et j'interpelle un homme d'âge mûr pour lui demander ou je peux en trouver.

— Sur le parking.

— Merci.

Je m'élance a l'extérieur du magasin et très rapidement, je trouve ce que j'étais venue chercher, tendis que j'allais entré de nouveau pour rejoindre ma belle, une main ferme se pose sur mon épaule.

— Hey, me salue raph.

Je lui fais un signe de tête.

— Tu ne travailles pas ?

Son air soupçonneux me gonfle, il protège brook à tout bout de champ.

— Nan.

— Lexie m'a demandé si vous vouliez passer Brook et toi cette semaine.

Je lorgne mon frère un peut choqué, depuis qu'il est avec elle, il fait de nombreux progrès, mais je ne pensais pas être invité cher lui un jour. Tout le monde sait qu'il est du genre radin.

— On viendra, je réponds en faisant un pas vers la boutique de bébé.

Raph regarde l'enseigne, puis me gratifie d'un énorme sourire.

— Dire que tu va être papa !

— Pour le moment la maman m'attend et je ferais mieux de la rejoindre avant qu'elle ne fasse une crise nerf.

Il rit doucement avant de me donne une tape dans le dos et de s'enfoncer dans l'allée goudronné du parking. D'un rapide, je retoune dans le magasin, je me demande si on à vraiment besoin de tous ça. Mais je ne lui poserais pas la question,  aucune contrariété sinon, je vais m'attirer ses foudres. 

L'inconnu ma Grossesse et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant